En cours au Siège de l'ONU

AG/AB/3916

La Cinquième Commission organise ses travaux pour la soixante-quatrième session

01/10/2009
Assemblée généraleAG/AB/3916
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Cinquième Commission                                       

1re séance – matin                                          


LA CINQUIÈME COMMISSION ORGANISE SES TRAVAUX POUR LA SOIXANTE-QUATRIÈME SESSION


Ces travaux seront marqués par l’examen du budget de l’ONU pour la période 2010-2011, ainsi que l’examen du barème des quotes-parts pour ce budget et pour les budgets des opérations de maintien de la paix


Présidée cette année par le Représentant permanent de la Suisse auprès des Nations Unies, M. Peter Maurer, la Cinquième Commission (chargée des questions administratives et budgétaires) a organisé, ce matin, ses travaux* pour la première partie de la soixante-quatrième session de l’Assemblée générale.  Cette session, qui s’annonce chargée, devrait s’achever avec l’adoption du budget-programme de l’ONU pour l’exercice biennal 2010-2011.  « La Cinquième Commission devra se prononcer sur des questions de très grande portée », a averti le Président.


Le représentant de la Suède, prenant la parole au nom de l’Union européenne, a fait remarquer que la Cinquième Commission a devant elle une session importante.  Il s’agit d’une année budgétaire, a-t-il souligné, tout en rappelant que la Commission reprend aussi l’examen de la question du barème des quotes-parts pour la répartition des dépenses de l’Organisation pour le budget ordinaire après trois ans, et pour les budgets des opérations de maintien de la paix après neuf ans.


« Nous devrons aussi prendre des décisions fermes sur des questions complexes comme le contrôle interne, les activités d’achat de l’Organisation ou encore la gestion des ressources humaines », a ajouté le Président.


Le représentant du Mexique, s’exprimant au nom du Groupe de Rio, a rappelé que la crise économique et financière mondiale que traverse le monde a affecté les économies des États Membres, et plus fortement celles des pays en développement.  Le budget des Nations Unies, a-t-il dit, devrait refléter cette réalité.  Tout en permettant à l’Organisation de s’acquitter de ses mandats, il est impératif qu’elle fasse un usage plus efficace et plus rationnel des ressources dont elle dispose, a poursuivi le représentant.  Dans le contexte actuel, l’Organisation devrait, selon lui, donner la priorité aux activités de développement économique et social en trouvant le juste équilibre budgétaire entre les trois piliers de l’ONU, à savoir paix et sécurité, droits de l’homme, et développement.


Intervenant au nom de l’Union européenne, le représentant de la Suède a souligné qu’une répartition juste et plus équitable des responsabilités budgétaires de l’Organisation était une condition essentielle à son bon fonctionnement.  L’Union européenne fera un examen détaillé des propositions budgétaires du Secrétaire général pour l’exercice biennal 2010-2011 afin d’assurer une plus grande rigueur budgétaire et une utilisation optimale des ressources de l’Organisation.  À ce titre, l’Union européenne soutient pleinement le processus de réforme et les efforts de modernisation de l’Organisation, a précisé son représentant. 


S’agissant des propositions budgétaires pour 2010-2011, le Groupe de Rio a émis des doutes sur l’urgence à allouer des ressources supplémentaires à certains postes, notamment « Sûreté et sécurité », « Technologies de l’information et de la communication », « Dépenses liées au Plan-cadre d’équipement », et « Dépenses liées à l’introduction des normes IPSAS aux Nations Unies ».  Il estime en outre qu’il aurait été utile d’établir un lien beaucoup plus clair entre les récentes initiatives dans le cadre de la réforme de l’Organisation et les demandes additionnelles de ressources et les gains d’efficacité qui en découlent.


De son côté, le représentant du Soudan, qui prenait la parole au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a invité à des négociations transparentes et ouvertes.  Comme le délégué du Pakistan, il s’oppose à la pratique qui consiste à adopter des décisions en petit groupe et refuse de voir les négociations assorties de conditions.  Il a aussi suggéré de nommer des coordonnateurs distincts pour les deux questions relatives aux barèmes des quotes-parts, l’un pour le budget ordinaire et l’autre pour les opérations de maintien de la paix.


La Cinquième Commission a approuvé aujourd’hui son programme de travail pour la première semaine de ses travaux, du 5 au 9 octobre.  Elle devrait les terminer en principe le 11 décembre, date prévue par l’Assemblée générale.  Le Président s’est dit convaincu que « la Commission atteindra l’objectif de sa première étape avec brio avant Noël ».


Le représentant du Pakistan a insisté pour que suffisamment de temps soit accordé à l’examen des questions les plus importantes.  Il ne faut pas reporter à la prochaine session les questions dont la Commission est saisie, a-t-il dit, invitant le Président à assurer le bon déroulement des travaux de la Commission.


Tous les représentants de groupes de pays ont fait observer qu’en dépit de quelques progrès, la Cinquième Commission continue d’être confrontée au problème du retard dans la publication des rapports dont elle est saisie.  Ils ont demandé que la documentation soit soumise aux délégations suffisamment à l’avance et dans les six langues officielles.  Le représentant du Soudan, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a précisé à cet égard ne pas être en mesure d’accepter le programme de travail présenté au-delà de la première semaine de travail, dans la mesure où la pratique a montré que le calendrier de publication des rapports pouvait être modifié.


Le Président a aussi appelé les délégations à œuvrer pour réduire le nombre des résolutions devant être présentées à l’Assemblée générale pour adoption.  Il a apporté d’autres précisions sur le déroulement des travaux, concernant notamment la documentation, l’exception faite à la règle du quorum pour débuter les séances officielles et la tenue des séances informelles uniquement pendant les horaires officiels des réunions.  Il a également rappelé que les grandes commissions de l’Assemblée générale doivent lui soumettre leurs projets de résolution ayant des incidences budgétaires avant le 1er décembre.


Enfin, le Président a fixé à la date du 6 novembre les élections aux sièges devenus vacants dans les organes subsidiaires et autres nominations.  Les candidatures à ces postes devront être présentées avant le 20 octobre 2009.


Outre son Président, le Bureau de la Commission est composé de M. Danilo Rosales Díaz (Nicaragua), M. Babou Sene (Sénégal) et Mme Sirithon Wairatpanij (Thaïlande), Vice-Présidents, et de Mme Yuliana Zhivkova Georgieva (Bulgarie), Rapporteur.  Conformément au paragraphe 9 de la résolution 58/126 de l’Assemblée générale, la Commission a élu les membres de son Bureau le 10 juin dernier.


Le Président a signalé que le Secrétariat présentera, au cours de séances informelles, des exposés sur la gestion de l’Organisation, le barème des quotes-parts, le Plan-cadre d’équipement, la budgétisation à l’ONU et le progiciel de gestion intégré (PGI). 


La première présentation a eu lieu à l’issue de cette séance d’organisation par Mme Angela Kane, Secrétaire générale adjointe à la gestion.


La Cinquième Commission tiendra sa prochaine séance publique, lundi 5 octobre, à 10 heures.


*     La répartition des questions inscrites à l’ordre du jour de la Cinquième Commission figure dans le document A/C.5/64/1.  La liste détaillée des documents qui seront soumis à la Commission figure au document A/C.5/64/L.1.


*   ***   *

À l’intention des organes d’information • Document non officiel
À l’intention des organes d’information. Document non officiel.