En cours au Siège de l'ONU

Conférence de presse

CONFÉRENCE DE PRESSE DU REPRÉSENTANT SPÉCIAL DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL AU NÉPAL, M. IAN MARTIN

10/11/2008
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DU REPRÉSENTANT SPÉCIAL DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL AU NÉPAL, M. IAN MARTIN


Le Représentant spécial du Secrétaire général au Népal, M. Ian Martin, a présenté devant la presse, cet après-midi, au Siège de l’ONU à New York, les derniers développements du processus de paix dans ce pays, tout en évoquant la visite qu’y a effectuée M. Ban Ki-moon les 31 octobre et 1er novembre derniers.


Tout comme il l’avait fait vendredi dernier, lors de son exposé devant le Conseil de sécurité, M. Martin a estimé que les hypothèses les plus optimistes ne permettaient pas d’envisager l’achèvement du processus d’intégration et de réhabilitation des anciens combattants d’ici au 23 janvier, autrement dit durant le mandat actuel de la Mission des Nations Unies au Népal (MINUNEP).


« À la fin de tout conflit armé, une question cruciale qui se pose toujours est celle de l’avenir des combattants », a déclaré M. Martin, qui est également Chef de la MINUNEP.  Cette question, a-t-il ajouté, «  n’a pas été abordée avant l’élection de l’Assemblée constituante, pas plus qu’elle n’a été résolue à l’avance dans un accord de paix général ».


Le Représentant spécial a expliqué que l’accord conclu par l’Alliance des sept partis le 25 juin dernier précisait que l’avenir des combattants maoïstes serait décidé par un comité spécial.  Ce comité spécial, qui doit être constitué sur une base multilatérale et comprendre aussi bien le Congrès népalais d’opposition que les partis représentés au Gouvernement, a été établi mais ne fonctionne toujours pas, a-t-il dit.


Des négociations sont en cours pour tenter de régler la question du refus par le Congrès népalais, hostile à la composition et aux termes de référence du comité, de nommer un représentant, a indiqué M. Martin.


« Lorsque le comité spécial sera en mesure de fonctionner, sa tâche principale ne sera pas facile », a-t-il observé.  Le Chef de la MINUNEP a fait état de « points de vue très divergents entre les différents partis, et parfois même à l’intérieur, concernant l’intégration du personnel de l’armée maoïste dans l’armée népalaise ».


De même, le Représentant spécial a souligné que lors de réunions avec le Secrétaire général, en septembre dernier à l’occasion du débat général de l’Assemblée générale, puis il y a une semaine, à Katmandou, le Premier Ministre Pushpa Kamal Dahal « Prachanda » avait jugé nécessaire la présence de la MINUNEP dans les cantonnements en attendant l’intégration et la réhabilitation, la Mission devant « coordonner l’appui international à ce processus ».


M. Martin a rappelé la proposition faite par le Secrétaire général selon laquelle, dans le cas d’une requête par le Gouvernement en faveur d’une prolongation du mandat de la MINUNEP, celle-ci devrait être effectuée « le plus tôt possible » afin qu’elle puisse être présentée au Conseil de sécurité. 


Le Représentant spécial a affirmé, par ailleurs, que de nombreux autres engagements pris dans le cadre du processus de paix n’avaient toujours pas été honorés.  C’est notamment le cas, a-t-il dit, de l’indemnisation des victimes, des enquêtes sur le sort des personnes disparues, du retour des personnes déplacées et de la restitution des biens saisis pendant le conflit.


Pour M. Martin, l’esprit de coopération demeure essentiel parmi les principaux acteurs non seulement concernant le règlement de la question des armements et des armées ou l’achèvement du processus de paix, mais aussi pour le développement économique indispensable à la consolidation de la paix.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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