L’ECOSOC PREND NOTE DU RAPPORT DE LA QUARANTE-SIXIÈME SESSION DU COMITÉ DU PROGRAMME DE LA COORDINATION
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Conseil économique et social
Reprise de la session de fond de 2006
44e séance – après-midi
L’ECOSOC PREND NOTE DU RAPPORT DE LA QUARANTE-SIXI È ME SESSION DU COMITÉ DU PROGRAMME DE LA COORDINATION
Le Conseil économique et social (ECOSOC) a pris note, ce matin, du rapport de la quarante-sixième session du Comité du programme de la coordination (CPC)* lequel sera donc prochainement transmis à l’Assemblée générale. Mais les délégations des États-Unis et du Japon se sont dissociées du consensus, portant un regard critique sur les méthodes et procédures de travail du Comité.
Le CPC est le principal organe subsidiaire de l’ECOSOC et de l’Assemblée générale en matière de planification, de programmation et de coordination. Son rapport, présenté aujourd’hui par sa Présidente, Norma Elaine Taylor Roberts (Jamaïque), n’avait pu être examiné lors de la session de fond du Conseil, en juillet dernier à Genève. La quarante-sixième session du CPC s’était en effet tenue du 14 août au 8 septembre 2006.
Au nom du Groupe des 77 et de la Chine, l’Afrique du Sud a appuyé les recommandations contenues dans le rapport et estimé que le CPC jouait un rôle vital pour renforcer l’efficacité du système des Nations Unies. Le Comité, a notamment dit sa représentante, doit continuer de veiller à la coordination effective du soutien du système des Nations Unies au Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD). Saluant les efforts déployés par le CPC qui, à ses yeux, s’est pleinement acquitté du mandat que lui a confié l’Assemblée générale, elle a regretté que tous les États Membres n’aient pu s’associer au consensus.
Les délégations de la Guinée-Bissau, des États-Unis et du Japon ont en effet émis des réserves sur les méthodes et procédures de travail du Comité. La première a observé que si les résolutions de l'Assemblée générale engageant le Comité à rationaliser ses méthodes de travail n’étaient pas respectées, les arguments de ceux qui souhaitent sa disparition risquaient d’être pris en compte. C’est un Comité très important qui doit pouvoir jouer pleinement et de façon responsable le rôle qui lui a été dévolu, a ajouté le représentant de la Guinée-Bissau.
Ses homologues américain et japonais ont souligné, de leur côté, qu’ils ne se joignaient pas au consensus sur le rapport qu’ils se réservent le droit de commenter, ont-ils précisé, lors de sa présentation devant l’Assemblée générale. Le représentant des États-Unis a ainsi estimé que le fait que le CPC ne parvenait pas à améliorer l’efficacité de ses travaux l’empêchait de traiter les questions de fond dont il était saisi.
Le Comité a parfaitement respecté le mandat qui lui a été confié par l'Assemblée générale, a répondu sa Présidente. La dernière session de fond fut, selon elle, fructueuse, avec de nombreuses propositions présentées.
(*) Rapport publié sous la cote A/61/16
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