LE CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL TIENT UNE RÉUNION INFORMELLE
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
Conseil économique et social
Session de fond de 2006 - matin
LE CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL TIENT UNE RÉUNION INFORMELLE
SUR LA TRANSITION DES ACTIVITÉS DE SECOURS AU DÉVELOPPEMENT
(Publié tel que reçu)
GENÈVE, 14 juillet (Service d’information des Nations Unies) -- Le Conseil économique et social a tenu, ce matin, une réunion informelle sur le thème « Des activités de secours au développement ». Deux réunions-débats étaient organisées dans ce cadre, portant, l'une, sur le relèvement après la catastrophe et, l'autre, sur les stratégies de réduction des risques dans le processus de relèvement.
Présidée par M. Prasad Kariyawasam, Vice-Président du Conseil, la première réunion était animée par M. James Morris, Directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (PAM), qui a souligné que les efforts en matière d'aide doivent conjuguer diverses approches visant à favoriser le développement durable. Le PAM estime en outre que d'importants progrès restent à accomplir en matière de préparation aux catastrophes; il préconise notamment le stockage de réserves alimentaires, une mesure relativement peu coûteuse.
Cette réunion-débat a compté avec la participation de M. Eric Morris, Coordonnateur des Nations Unies pour les activités de relèvement en Aceh, qui a insisté sur la nécessité de veiller à ce que les activités de relèvement aient le même caractère d'urgence que les activités de secours; de M. Eduardo Aguirre, Coordonnateur du Programme national de reconstruction du gouvernement du Guatemala, qui a affirmé que la réhabilitation du tissu social, la reconstruction des infrastructures et la reprise des activités productives constituent les trois axes essentiels de la phase de reconstruction; de M. Nadeem Ahmed, Vice-Président de l'Autorité chargée des séismes et du relèvement du Pakistan, qui a fait observer que la phase de reconstruction ne saurait être dissociée de la phase d'urgence; et de Mme Sally Fegan-Wyles, Directrice du Bureau du Groupe des Nations Unies pour le développement, qui a insisté sur l'importance de la courte période qui suit immédiatement une catastrophe et durant laquelle il faut organiser le passage entre l'état d'urgence et le lancement d'activités de reconstruction à plus long terme.
Dans le débat qui a suivi ont notamment été soulignées l'importance de la maîtrise nationale et la nécessité de recourir aux compétences et expertises locales, notamment dans la phase de relèvement.
Présidée par M. Léo Mérorès, Vice-Président du Conseil économique et social, la seconde réunion-débat était animée par Mme Kathleen Cravero, Administratrice assistante et Directrice du Bureau pour la prévention des crises et le relèvement du Programme des Nations Unies pour le développement, qui a notamment insisté sur l'importance, dans les efforts de relèvement, de remédier aux causes principales des pertes provoquées par les catastrophes, à savoir, entre autres, la précarité des moyens de subsistance tributaires de terres à risque et l'absence d'écoles et d'hôpitaux susceptibles de résister aux catastrophes.
Des présentations ont été faites par M. Mohamed Omer Mukheir, Chef du Département de la préparation et des interventions en cas de catastrophe de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, qui a fait observer que la réduction des risques n'est pas considérée comme prioritaire, alors que la reconstruction à court terme est privilégiée; de M. P.K. Mishra, Secrétaire de l'Autorité nationale de gestion des catastrophes de l'Inde, qui a souligné que les mesures de réduction des risques doivent s'inscrire dans un cadre précis et être à la source de toute intervention; et de M. David Peppiatt, Chef du « Pro Vention Consortium », qui a notamment fait observer que la reconstruction souffre encore de la priorité qui est toujours accordée à la réaction d'urgence lors de catastrophes.
Au cours du débat sur le thème de cette seconde réunion, nombre d'intervenants ont mis l'accent sur l'importance que revêtent, d'une part le partage d'expériences et, d'autre part, l'intégration des stratégies de réduction des risques dès les premières phases d'intervention.
Le Conseil économique et social se réunira cet après-midi, à 15 heures, pour entamer son débat général consacré aux affaires humanitaires.
Réunion-débat sur le relèvement après la catastrophe
Présentations
M. JAMES MORRIS, Directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (PAM), a évoqué un rapport de la Banque mondiale qui analyse l'évolution des schémas climatiques et des catastrophes naturelles et répertorie plus de 400 catastrophes naturelles dans le monde en 2005, contre une centaine au milieu des années 1970. Ces catastrophes ont touché plus de 2,6 milliards de personnes, contre 1,6 milliard dans les années 1970. L'activité du PAM s'est adaptée à cette évolution, 80% de son action étant désormais orientée vers l'aide d'urgence. Le PAM est très préoccupé par la situation alimentaire dans la corne de l'Afrique, où il gère notamment des programmes d'alimentation scolaire. Les efforts d'aide doivent conjuguer diverses approches, a souligné M. Morris; en effet, les activités de secours et de relèvement doivent porter en germe le développement durable. Le PAM estime que d'importants progrès restent à accomplir en matière de préparation aux catastrophes. Il préconise par exemple le stockage de réserves alimentaires, une mesure relativement peu coûteuse, a précisé M. Morris.
M. ERIC MORRIS, Coordonnateur des Nations Unies pour les activités de relèvement en Aceh, a évoqué les activités des Nations Unies dans cette région de l'Indonésie en insistant sur la nécessité d'assurer que les activités de relèvement aient le même caractère d'urgence que les activités de secours. De son expérience en Aceh, il a indiqué pouvoir tirer des enseignements concernant l'identification d'un certain nombre de lacunes, en particulier en matière de création de nouveaux logements, de logistique et de gestion des données. Au niveau de la coordination, il est important de créer des liens très étroits avec les organisations non gouvernementales et de veiller à créer une coalition avec toutes les parties prenantes, a poursuivi M. Morris, précisant que le Gouvernement indonésien avait demandé aux Nations Unies de veiller à coordonner tous les acteurs. L'ONU rend des comptes au Gouvernement, notamment en lui montrant comment l'argent est utilisé; mais il n'y a pas d'obligation en la matière. Le Gouvernement attend aussi de l'ONU qu'elle le soutienne pour mettre en place des politiques, a fait observer le Coordonnateur.
M. EDUARDO AGUIRRE, Directeur de la Vice-Présidence et Coordonnateur du Programme national de reconstruction du Gouvernement du Guatemala, a évoqué les problèmes occasionnés par les cyclones qui sévissent dans la région, tel Stan, qui a provoqué, en 2005, d'importants dégâts sur les infrastructures. La reconstruction s'efforce aussi de renforcer la décentralisation, a-t-il indiqué. Il a fait état de trois axes essentiels d'intervention: la réhabilitation du tissu social, la reconstruction des infrastructures et la reprise des activités productives. La participation active des populations à la réhabilitation sociale et productive est fortement encouragée, a insisté M. Aguirre. Il a fait part du lancement d'un nouveau projet de construction d'« habitations productives » sur des terrains sûrs; ces logements tiennent compte des besoins économiques des populations, a-t-il précisé. Ce projet s'accompagne d'un train de mesures axées sur la réduction des risques, a-t-il ajouté. Pour sa réalisation, le Guatemala a obtenu une aide internationale, notamment de la part de la Suède et des États-Unis, a précisé M. Aguirre.
M. NADEEM AHMED, Vice-Président de l'Autorité chargée des séismes et du relèvement du Pakistan, a indiqué que dans toute la zone touchée par le séisme qui a frappé son pays, soit près de 30 000 km2, environ 90% des maisons ont été détruites; 6000 km de routes et 4000 centres sanitaires ont dû être reconstruits. M. Ahmed a insisté sur d'autres conséquences de ce séisme, en particulier sur le fait qu'il a rendu un grand nombre de personnes vulnérables. Il a souligné que la phase de reconstruction ne peut pas être complètement dissociée de la phase d'urgence, du fait que certaines mesures de reconstruction se mettent en place dès la phase d'urgence. Le plan initial de relèvement concernant le Pakistan s'est avéré inadéquat du fait qu'il ne prévoyait pas de cadre stratégique pour la planification et qu'il s'agissait en fait d'un programme de développement ordinaire, a-t-il expliqué. Aussi, a-t-il insisté sur l'importance de valider les programmes auprès des différents acteurs présents, notamment les organisations non gouvernementales et le Gouvernement. Les Nations Unies ont joué un rôle de chef de file important au Pakistan; elles ont apporté une valeur ajoutée importante, notamment en permettant de planifier un cadre d'intervention plus approprié, a poursuivi M. Ahmed. Il a d'autre part relevé qu'en fonction des contributions financières, il peut y avoir compétition entre les différentes institutions impliquées -celle qui contribue le plus ne voulant parfois pas céder son rôle de premier plan à une autre. Il n'y a rien de gratuit et toutes les activités sont subordonnées aux contributions des collectivités; il faut leur faire comprendre qu'il ne suffit pas d'attendre les secours les bras croisés, mais que chacun peut apporter sa contribution, a ajouté M. Ahmed.
MME SALLY FEGAN-WYLES, Directrice du Bureau du Groupe des Nations Unies pour le développement, a relevé l'importance que revêt la courte période qui suit immédiatement une catastrophe, durant laquelle il faut organiser le passage entre l'état d'urgence et le lancement d'activités de reconstruction à plus long terme. C'est durant cette période qu'il faut organiser un soutien efficace à la coordination entre toutes les parties concernées. C'est là qu'il faut instiller un état d'esprit résolument tourné vers la reconstruction active et la mieux coordonnée possible. Mme Fegan-Wyles a par ailleurs insisté sur l'importance de développer les capacités de collecte de fonds et de déterminer, de la manière la plus précise possible, les besoins matériels et techniques nécessaires à la reconstruction. Dans le cas du Pakistan, le temps nécessaire à l'installation des abris de fortune a été mal évalué, ce qui a entraîné des complications initiales, a-t-elle souligné.
Discussion
Une délégation a suggéré de considérer la transition des secours au développement comme un processus, plusieurs besoins pouvant en effet coexister dans ces domaines; il peut s'avérer nécessaire de déployer des efforts dans plusieurs directions en même temps. Chaque processus de transition étant unique, il convient d'insister sur la maîtrise nationale et sur la nécessité de recourir aux compétences et expertises locales, a souligné cette délégation. Elle a en outre estimé que le rôle des organisations non gouvernementales devrait être mieux reconnu. Il importe de déléguer des activités aux autorités civiles pendant la phase de relèvement, a-t-elle insisté.
Un représentant a fait observer que les opérations de secours ont lieu sous le regard des médias, tandis que la reconstruction se fait ultérieurement, loin de l'attention de la communauté internationale. La reconstruction implique notamment que les infrastructures soient reconstruites et les capacités de production restaurées, a-t-il été souligné. L'aide alimentaire fournie durant la période de secours peut avoir des effets négatifs -en particulier sur les prix- lors de la période de reconstruction, a-t-il en outre été relevé. Bien gérée, elle peut néanmoins avoir des effets en termes de développement durable.
Un intervenant s'est enquis des critères de sélection qui ont présidé à l'intégration des organisations non gouvernementales dans le groupe de coordination mis sur pied par le Gouvernement du Guatemala. Quelles ont été les actions prioritaires durant la phase initiale de secours au Pakistan, a-t-il également été demandé?
M. MORRIS a fait observer qu'en ce qui concerne Aceh, de nombreuses initiatives ont été prises et de nombreux programmes mis en place; le défi majeur reste la reconstruction, a-t-il précisé. Il a en outre souligné l'importance de redonner à la population le contrôle de ses moyens de subsistance.
M. AHMED a rappelé que le Pakistan avait, immédiatement après le tremblement de terre qui l'a frappé, distribué de l'argent aux victimes pour leur permettre de redémarrer immédiatement une activité rémunératrice. Dans la période qui a immédiatement suivi la catastrophe, il a fallu veiller plus particulièrement aux besoins sanitaires et sécuritaires, a-t-il fait observer. Dans un deuxième temps, il s'est agi de veiller aux besoins en matière de logement, en mettant à disposition d'abord des tentes, puis des tentes pour l'hiver, puis en reconstruisant des maisons en dur. Le Pakistan a ensuite dû rouvrir les routes et assurer l'approvisionnement en eau et en électricité, et remettre en état de marche les canaux d'irrigation. Toutes ces activités doivent être intégrées dans un cadre stratégique, a souligné M. Ahmed.
M. AGUIRRE a souligné qu'au moment où se présente la situation d'urgence, des problèmes surgissent si la coopération et la coordination font défaut. À cet égard, il a insisté sur la nécessité de coordonner la participation des organisations non gouvernementales, afin d'éviter tout chevauchement d'activités. Évoquant le cas du Guatemala, il a indiqué que c'est le Gouvernement qui s'est chargé des infrastructures importantes, en procédant notamment à la reconstruction des routes. Dans un premier temps, le Gouvernement et son Programme national de reconstruction ont fait l'objet de vives critiques de la part de la société civile; mais ensuite la population s'est appropriée la reconstruction. Désormais, les gens sont conscients qu'ils sont eux-mêmes responsables s'il y a des lacunes et l'attitude de la population est très positive, puisqu'elle se montre ouverte à un travail commun avec le Gouvernement, a indiqué M. Aguirre.
M. JAMES MORRIS a fait observer que le PAM s'efforce de faire en sorte que ses interventions n'aient pas d'incidence sur les marchés; il s'efforce de ne pas influencer l'offre nationale. Le PAM, avec ses partenaires de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), consacre beaucoup de temps à l'étude de l'impact économique de ses actions, a-t-il insisté.
Réunion-débat sur les stratégies de réduction des risques dans le processus de relèvement
Présentations
M. LÉO MÉRORÈS (Haïti), Vice-Président du Conseil économique et social, a fait observer qu'Haïti, comme d'autres régions de la planète, devait faire face à des risques naturels et des situations d'urgence civile qui annihilent les progrès enregistrés en matière de développement et détruisent les moyens de subsistance de la population. Dans le cadre des efforts de relèvement, il convient de remédier aux causes principales des pertes provoquées par les catastrophes, à savoir, entre autres, la précarité des moyens de subsistance -qui sont souvent tributaires de terres à risque- ou encore l'absence d'écoles et d'hôpitaux susceptibles de résister aux catastrophes. Il faut sensibiliser davantage la population et mieux la préparer aux risques connus, a souligné M. Mérorès. Il convient en outre d'adapter les stratégies de relèvement et de reconstruction aux principaux risques de catastrophe, a-t-il poursuivi. Au cours de cette réunion, des professionnels expliqueront les problèmes que rencontrent tous les pays pour intégrer la réduction des risques dans les activités de relèvement, a-t-il indiqué.
MME KATHLEEN CRAVERO, Administratrice assistante et Directrice du Bureau pour la prévention des crises et le relèvement du Programme des Nations Unies pour le développement, a souligné que les stratégies de réduction des risques sont cruciales pour toute opération de reconstruction. Les pays qui ont intégré des mesures de réduction de risques avant la catastrophe s'en sortent beaucoup mieux que les autres, a-t-elle fait valoir. Elle a regretté que les femmes soient souvent laissées à l'écart dans les processus de relèvement.
M. MOHAMED OMAR MUKHEIR, Chef du Département de la préparation et des interventions en cas de catastrophe de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, a déclaré que le relèvement après-catastrophe faisait partie des priorités stratégiques de son organisation. Les sociétés nationales qui composent la Fédération agissent au niveau des communautés dans des domaines tels que ceux de la santé et de l'assainissement et possèdent une longue expérience en matière de réduction des risques. La Fédération elle-même fait office de passerelle entre les gouvernements et la société civile, a fait valoir M. Mukheir. Il a fait observer que la réduction des risques n'est pas considérée comme prioritaire, alors que l'on privilégie la reconstruction à court terme. L'analyse des risques et des faiblesses doit être renforcée, de même que l'équilibre et la rapidité des interventions. M. Mukheir a insisté sur la nécessité de promouvoir la participation des populations et des collectivités. Il est également important d'assurer la remontée des informations, en se montrant attentif aux expériences. Le logement des victimes -indispensable pour un retour à la vie normale- est l'une des priorités absolues après les catastrophes, a rappelé M. Mukheir.
M. P.K. MISHRA, Secrétaire de l'Autorité nationale de gestion des catastrophes de l'Inde, s'est efforcé d'identifier les défis qu'il convient de relever lorsque l'on cherche à incorporer des éléments de réduction de risques dans les programmes de relèvement. Seule la survenue d'une catastrophe permet de comprendre les bienfaits de la mise en place de stratégies de réduction des risques, a-t-il fait observer. Parmi les mesures de réduction des risques que son pays a prises, figurent notamment l'établissement de programmes de formation et de sensibilisation. Le Gouvernement a également consenti un investissement au plus haut niveau. M. Mishra a par ailleurs insisté sur l'importance que revêt le partage des expériences. Les mesures de réduction des risques doivent s'inscrire dans un cadre précis et être à la source de toute intervention, a-t-il en outre souligné.
M. DAVID PEPPIATT, Chef du Pro Vention Consortium, a présenté un certain nombre de stratégies de prévention des catastrophes et évoqué plusieurs études qui fournissent des enseignements utiles dans le domaine de la reconstruction. La première leçon est qu'il est précisément difficile de tirer des leçons de la multiplicité des expériences, a-t-il dit. La reconstruction souffre encore de la priorité qui est toujours accordée à la réaction d'urgence lors de catastrophes, a-t-il souligné. Beaucoup de stratégies de reconstruction n'intègrent pas de mesures de réduction des risques, a-t-il déploré. Les mesures de réduction des risques relèvent d'un processus qui s'inscrit dans le très long terme. En outre, on constate que la communauté internationale ne sait toujours pas intégrer les collectivités aux efforts de réduction des risques. Les capacités institutionnelles locales doivent être renforcées, a insisté M. Peppiatt, précisant qu'il fallait procéder à des évaluations détaillées et adopter des mesures de soutien économique très ciblées (octroi de micro crédits, par exemple).
Discussion
L'importance qu'il y a à intégrer des stratégies de réduction des risques dès les premières phases d'intervention ainsi que la nécessité de s'attaquer au problème de la prévisibilité du financement ont été soulignées.
Il faut s'efforcer d'éduquer le public et les médias à la question de la réduction des risques et veiller à augmenter leur participation à la réflexion sur cette question, a affirmé un intervenant.
Un intervenant a souligné que, dans tout ce débat, l'important reste de protéger avant tout les populations.
M. MISHRA a confirmé que le partage des expériences et des informations doit être systématisé. D'autre part, la pression du public et des médias doit être non seulement gérée mais aussi contenue: les mesures nécessaires doivent être prises quels que soient les commentaires et les critiques.
M. PEPPIATT a souligné que les mesures d'incitation financières doivent émaner des donateurs internationaux. Il a aussi fait observer que l'activité liée à la reconstruction occupe une part croissante de l'activité des banques, ce qui doit inciter à négocier avec elles des conditions de prêts plus favorables. Les principes humanitaires ne correspondent pas toujours à la réalité sur le terrain, a précisé M. Peppiatt, ce décalage peut entraîner des problèmes environnementaux et de gouvernance.
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel