INAUGURANT LE FONDS DE CONSOLIDATION DE LA PAIX, KOFI ANNAN SOULIGNE L’APPUI INDISPENSABLE DES BAILLEURS DE FONDS POUR ATTEINDRE L’OBJECTIF INITIAL DE 250 MILLIONS DE DOLLARS
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Commission de consolidation de la paix
Lancement du Fonds pour
la consolidation de la paix
matin
INAUGURANT LE FONDS DE CONSOLIDATION DE LA PAIX, KOFI ANNAN SOULIGNE L’APPUI INDISPENSABLE DES BAILLEURS DE FONDS POUR ATTEINDRE L’OBJECTIF INITIAL DE 250 MILLIONS DE DOLLARS
Institué par le Secrétaire général à la demande de l’Assemblée générale, le Fonds de consolidation de la paix a été inauguré ce matin en présence de Kofi Annan, de la Présidente de l’Assemblée générale, Sheikha Haya Rashed Al Khalifa, de la Sous-Secrétaire générale à l’appui à la consolidation de la paix, Carolyn McAskie et de ses principaux donateurs. Le lancement officiel de ce mécanisme d’appui financier intervient à la veille des premières réunions que la Commission de consolidation de la paix consacrera, jeudi et vendredi, au relèvement de la Sierra Leone et du Burundi.
Les travaux théoriques et la situation sur le terrain ont en effet montré que l’un des principaux obstacles à la consolidation de la paix est la pénurie de ressources, en particulier de ressources financières, a expliqué le Secrétaire général. C’est pour cette raison que l’Assemblée générale, lorsqu’elle a décidé d’instituer la Commission de la consolidation de la paix, a demandé la création d’un Fonds qui permettrait de soutenir la reconstruction des pays émergeant d’un conflit, seule garante d’une paix durable.
Le Fonds permettra ainsi de dégager des ressources en cas de problème grave nécessitant une intervention d’urgence. Il sera à la disposition non seulement des pays dont la Commission examine la situation, mais aussi de ceux dont elle ne s’occupe pas encore et qui se trouvent dans des circonstances semblables. Originaire de l’Angola, un pays ayant connu une transition douloureuse, le Président de la Commission a réitéré l’importance d’une aide financière pour assister les pays concernés à se remettre des séquelles de la guerre.
Les deux plus importants donateurs du Fonds, la Norvège et la Suède, ont été félicités pour leurs contributions conséquentes, respectivement d’un montant de 30 millions de dollars et de 27 millions, pour le financement la première année d’existence de ce mécanisme. Vingt-et-une délégations se sont ensuite succédé pour annoncer de contributions d’un montant total de 142,6 millions de dollars. Se félicitant de la présence de nombreux donateurs non traditionnels, qui témoigne selon lui d’un engagement renouvelé de la communauté internationale en faveur des pays sortant d’un conflit, le Secrétaire général a cependant rappelé l’objectif initial, fixé à 250 millions de dollars.
Après l’allocution du Secrétaire général, plusieurs délégations, notamment celle du Danemark, ont rappelé que les ressources du Fonds devront servir de catalyseur et ouvrir la voie à des investissements durables dans la paix et le relèvement. Elles permettront de financer les premières interventions indispensables, comme des programmes de réinsertion des soldats démobilisés; l’application des accords de paix ou la reconstruction des institutions démocratiques et des structures administratives, a précisé la représentante du Royaume-Uni. Il faudra ensuite que les bailleurs de fonds multilatéraux ou bilatéraux prennent le relais pour que les opérations soient menées à bonne fin, a souligné le Secrétaire général. La nécessité d’établir des partenariats avec la société civile et les institutions financières internationales a également été identifiée comme un gage de réussite dans l’utilisation du Fonds.
À l’issue de la séance, les délégations ont engagé un dialogue interactif avec un expert de la Banque mondiale.
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