L’ONU NE DOIT JAMAIS OUBLIER LES PLUS PAUVRES ET LES PLUS VULNÉRABLES, DÉCLARE LE PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

L’ONU NE DOIT JAMAIS OUBLIER LES PLUS PAUVRES ET LES PLUS VULNÉRABLES, DÉCLARE LE PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

On trouvera ci-après le texte du message du Président de l’Assemblée générale, Jan Eliasson (Suède), à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, le 17 octobre:

La misère est le lot quotidien de plus d’un milliard de personnes qui survivent avec moins d’un dollar par jour.  De plus, la moitié de la population mondiale vit avec moins de deux dollars par jour.  C’est intolérable.

Cette année, la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté a pour thème: « Réaliser les objectifs du Millénaire – Permettre aux plus pauvres de prendre leur avenir en main », sujet digne d’intérêt s’il en est.  L’ONU ne doit jamais oublier ceux qui comptent le plus sur elle: les plus pauvres et les plus vulnérables du monde.

L’année 2005 a été marquée par un regain d’attention pour l’élimination de la pauvreté.  C’est ce qu’a montré le Sommet mondial, lors duquel les dirigeants du monde entier ont souligné l’un après l’autre combien il importait de redoubler d’efforts en faveur du développement.

Nous avons désormais une idée plus précise que jamais de ce qui doit être fait pour réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement.  Les pays en développement tout comme les donateurs ont pris de nouveaux engagements.  Nous savons que nous devons passer à la vitesse supérieure si nous voulons atteindre ces objectifs, en particulier dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne.

Alors que 2005 s’achève, on constate que les défis à relever s’articulent autour de quatre axes:

-     Les engagements pris cette année doivent être honorés.

-     Les négociations commerciales de Hong Kong doivent avoir une issue favorable au développement.

-     L’élan pris cette année doit être maintenu et mis à profit.

-     Et nous devons faire entendre toute la vérité sur la pauvreté dans le monde en insistant aussi bien sur ce qui reste à faire – et les besoins sont immenses – que sur les progrès marqués par de nombreux pays en développement.

*   ***   *

À l’intention des organes d’information • Document non officiel