En cours au Siège de l'ONU

AG/AB/3707

LA CINQUIÈME COMMISSION EXAMINE DIFFÉRENTS ASPECTS DU PROJET DE BUDGET 2006-2007 DONT LES INCIDENCES BUDGÉTAIRES DE 17 DÉCISIONS ET RÉSOLUTIONS DE L’ECOSOC

14/11/2005
Assemblée généraleAG/AB/3707
Department of Public Information • News and Media Division • New York

Cinquième Commission

23e séance – matin


LA CINQUIÈME COMMISSION EXAMINE DIFFÉRENTS ASPECTS DU PROJET DE BUDGET 2006-2007 DONT LES INCIDENCES BUDGÉTAIRES DE 17 DÉCISIONS ET RÉSOLUTIONS DE L’ECOSOC


Elle examine aussi les activités de la Caisse des pensions et la possibilité d’organiser des visites guidées au centre de Nairobi


Poursuivant ce matin l’examen du projet de budget-programme biennal 2006-2007, la Cinquième Commission (administrative et budgétaire) a entendu ce matin des débats sur: les incidences budgétaires des textes adoptés par le Conseil économique et social à la reprise de sa session d’organisation et à sa première session de fond de 20051; la possibilité d’organiser des visites guidées à l’Office des Nations Unies à Nairobi2; le reclassement des postes à la Caisse commune de pensions3, le reclassement de D-1 à D-2, d’un poste au titre de l’aide humanitaire (sous-programme 2 de la section 26)4.  La Commission était également saisie de l’examen d’une demande de subvention de l’Institut des Nations Unies pour la recherche sur le désarmement (UNIDIR) pour 2006-20075.


Appuyée par les représentants du Sénégal et de l’Égypte, la délégation du Nigéria a regretté de ne pas avoir pu obtenir de plus amples détails sur l’étude du Secrétariat ayant conclu qu’il n’était pas possible d’organiser des visites guidées à Nairobi.  Elle a regretté que l’on se soit concentré uniquement sur des considérations financières sans prendre en compte l’aspect pédagogique de ces visites, en notant que le centre de Nairobi restait le seul des quatre sièges des Nations Unies à ne pas disposer de telles visites. 


S’agissant de l’incidence budgétaire de 17 résolutions et décisions adoptées par l’ECOSOC, le représentant des États-Unis a fait siennes les recommandations du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB) qui estiment inutile d’ouvrir un crédit supplémentaire compte tenu du faible niveau des ressources concernées.  Si le montant des dépenses additionnelles découlant de ces textes est estimé à 4 millions 143 300 dollars, elles pourront être financées à hauteur de 3 571 300 dollars au moyen des crédits prévus pour les exercices biennaux 2004-2005 et 2006-2007.  Il ne resterait qu’à financer 572 000 dollars pour l’exercice biennal 2006-2007, conformément aux procédures établies par l’Assemblée. 


Par ailleurs, si le représentant du Brésil a particulièrement appuyé l’importance du Groupe consultatif ad hoc sur Haïti, celle du Guatemala s’est inquiétée des différences d’estimations intervenues en juillet et aujourd’hui.  Elle s’est demandé pourquoi les 13 500 dollars initialement prévus pour les frais de transport et services de conférence étaient aujourd’hui essentiellement affectés aux frais de transport des membres de ce Groupe, le rapport du Secrétaire général précisant que les dépenses minimes afférentes aux services de conférence requis pour les réunions du Groupe devraient être financées au moyen des crédits prévus au chapitre 2 (Affaires de l’Assemblée générale et du Conseil économique et social et gestion des conférences).


En ce qui concerne l’examen de la Caisse des pensions, le CCQAB a approuvé l’estimation révisée des dépenses d’administration de la Caisse pour l’exercice biennal 2004-2005, d’un montant de 89 563 100 dollars, ainsi que le projet de budget pour l’exercice biennal 2006-2007 relatif à ces mêmes dépenses, d’un montant de 108 262 500 dollars.  Néanmoins, il s’est opposé au reclassement proposé de cinq postes P-4 en postes P-5 (2 pour les fonctions administratives et 3 pour les fonctions liées aux placements), craignant que cela ne déséquilibre la structure des postes, ne brouille les filières hiérarchiques et ne contribue à un nouveau morcellement des fonctions.  En ce qui concerne le reclassement de D-1 à D-2 du poste de chef des opérations, il a estimé que les éléments d’information fournis ne suffisaient pas à justifier ce reclassement.


Faisant siennes les recommandations du CCQAB, la représentante de la Jamaïque, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a souhaité que des efforts soient déployés pour rendre le rapport de la Caisse plus convivial dans le contexte des efforts de budgétisation axée sur les résultats.  Notant l’augmentation de la valeur marchande des actifs de la Caisse, elle a invité la Caisse à diversifier son portefeuille d’actions en innovant en matière d’investissement dans les pays en développement. 


Dans un autre domaine, les représentants du Japon et des États-Unis ont souhaité que la proposition du Secrétariat d’approuver le reclassement du poste de la nouvelle Division de la coordination et de la réponse de D-1 à D-2 soit prise en compte dans le cadre des débats budgétaires pour l’exercice biennal 2006-2007. 


Ont pris la parole ce matin, les représentants des pays suivants: Jamaïque au nom du Groupe des 77 et de la Chine, États-Unis, Nigéria, Brésil, Japon, Guatemala, Égypte et Sénégal.  Sont intervenus dans le cadre de la présentation des rapports MM. John Moffat, Chef du Service des activités économiques et sociales et des droits de l'homme de la Division de la planification des programmes et du budget; Dennis Thatchaichawalit, Chef du Service des activités politiques, juridiques et humanitaires de la Division de la planification des programmes et du budget; Vladimir Belov, Chef de l’Unité centrale chargée des services communs de la Division de la planification des programmes et du budget, ainsi que Mme Claudine Pichon, Présidente du Comité mixte de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies.  M. Rajat Saha est également intervenu en sa qualité de Président par intérim du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB).


La prochaine réunion de la Cinquième Commission sera annoncée dans le Journal.


________


1    rapports A/60/396 du Secrétaire général et A/60/7/Add.5 du CCQAB

2    note A/59/793 du Secrétaire général, rapport A/60/7 du CCQAB

3    rapports A/60/183 du Comité mixte de la Caisse des pensions et A/60/7/Add.7   du CCQAB

4    note A/C.5/60/13 du Secrétaire général

5    rapports A/C.5/60/3 du Secrétaire général et A/60/7/Add.8 du CCQAB


PROJET DE BUDGET-PROGRAMME POUR L’EXERCICE BIENNAL 2006-2007


Documentation


Prévisions révisées comme suite aux résolutions et décisions adoptées par le Conseil économique et social à la reprise de sa session d’organisation et à sa première session de fond de 2005 (A/60/396 et A/60/7/Add.5)


Le présent rapport détaille les incidences budgétaires de 17 résolutions et décisions adoptées par le Conseil économique et social (ECOSOC) à la reprise de sa session d’organisation et à sa première session de fond de 2005.  Ces incidences seront estimées à 4 millions 143 300 dollars, dont 3 millions 571 300 dollars pourront être financés au moyen des crédits prévus pour les exercices biennaux 2004-2005 et 2006-2007.  Il resterait donc à financer 572 000 dollars, qui concernent l’exercice biennal 2006-2007, conformément aux procédures établies par l’Assemblée générale dans ses résolutions 41/213 du 19 décembre 1986 et 42/211 du 21 décembre 1987. 


Ressources supplémentaires pour l’exercice biennal 2006-2007

(En dollars des États-Unis)


Chapitre 2.  Affaires de l’Assemblée générale et du Conseil économique et social
et gestion des conférences

414 700

Chapitre 9.  Affaires économiques et sociales

13 500

Chapitre 23.  Droits de l’homme

129 200

Chapitre 28 E.  Administration (Genève)

14 600

Total

572 000


Dans ses recommandations le rapport conclut à des besoins de financement supplémentaires nets de 964 300 dollars pour l’exercice biennal 2004-2005 se répartissant comme suit: 654 600 dollars au chapitre 2 (Affaires de l’Assemblée générale et du Conseil économique et social et gestion des conférences), 295 100 dollars au chapitre 24 (Droits de l’homme) et 14 600 dollars au chapitre 29E (Administration – Genève).  Ce total sera réparti entre ces chapitres lorsqu’on déterminera le montant révisé des crédits ouverts pour l’exercice biennal 2004-2005.


En outre, la résolution 2005/46 de l’ECOSOC et ses décisions 2005/255, 2005/256, 2005/273, 2005/278, 2005/292 et 2005/295 se traduiraient par des dépenses supplémentaires d’un montant net de 572 000 dollars venant s’ajouter aux montants initialement proposés pour l’exercice biennal 2006-2007 et se répartissant comme suit: 414 700 dollars au chapitre 2 (Affaires de l’Assemblée générale et du Conseil économique et social et gestion des conférences), 13 500 dollars au chapitre 9 (Affaires économiques et sociales), 129 200 dollars au chapitre 23 (Droits de l’homme) et 14 600 dollars au chapitre 28E (Administration – Genève).


Aucun crédit n’étant prévu aux chapitres susmentionnés du projet de budget-programme pour l’exercice biennal 2006-2007 pour couvrir les dépenses supplémentaires susmentionnées, un montant net de 572 000 dollars est demandé en sus des ressources proposées dans le projet de budget-programme pour l’exercice biennal 2006-2007.  Ce montant serait imputé sur le fonds de réserve pour l’exercice biennal 2006-2007.


Dans son rapport sur la question (A/60/7/add.5), le CCQAB, notant que le montant en question était relativement faible, estime qu’il est sans doute inutile d’ouvrir un crédit supplémentaire.  En conséquence, il recommande que le montant qui sera éventuellement nécessaire soit indiqué dans le premier rapport sur l’exécution du budget-programme de l’exercice biennal 2006-2007.


Comité mixte de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies sur les dépenses d’administration de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies (A/60/183 et A/60/7/Add.7)


Ce rapport contient le budget révisé de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies pour l’exercice biennal allant du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2005.  Il ressort que des crédits additionnels de 4 069 600 dollars, qui ne feront pas l’objet d’un partage des coûts avec l’ONU, sont nécessaires pour le Service de la gestion des placements.  Il contient également les prévisions de dépenses pour l’exercice allant du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2007, soit un montant de 101 417 000 dollars (avant réévaluation des coûts) pour 184 postes.  La Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies a été créée par l’Assemblée générale en 1949 pour assurer le personnel de l’ONU et des autres organisations qui pourraient s’affilier à la Caisse des prestations de retraite, de décès et d’invalidité et d’autres prestations connexes.  Elle compte actuellement 21 organisations affiliées; le nombre total de participants actifs et de bénéficiaires au 31 décembre 2004 était de 142 235.


Les recettes de la Caisse proviennent de trois sources: a) les cotisations des employeurs; b) les cotisations des employés; et c) les revenus des placements.  L’importance relative de chacune de ces sources a changé au cours des dernières années et cette structure de financement continuera d’évoluer au cours des années à venir.  Ainsi, le montant total des cotisations s’est élevé à 1 milliard 238,8 millions de dollars en 2004.  Cette même année, pour la première fois depuis la création de la Caisse, le montant des prestations servies a dépassé celui des cotisations (729,8 millions contre 711,7 millions) et il a fallu utiliser les revenus des placements pour combler cette différence.  Toujours en 2004, le montant total des cotisations a représenté 94,8% des prestations servies, le montant de ces dernières excédant de 68,1 millions le montant total des recettes provenant des cotisations.  À mesure que la Caisse s’approche d’une situation de maturité, elle dépendra plus lourdement des revenus des placements pour le paiement des prestations de retraite et des prestations connexes.


Au cours de l’exercice biennal terminé le 31 décembre 2003, le nombre de participants à la Caisse commune est passé de 80 082 à 85 245, soit une augmentation de 6,4%; le nombre des prestations périodiques servies est passé de 49 416 à 52 496, soit une augmentation de 6,2%.  Au 31 décembre 2004, le nombre de participants actifs était passé à 88 356 et le nombre de prestations périodiques servies à 53 879.  À la même date, ces prestations se répartissaient comme suit: 17 338 pensions de retraite; 12 092 pensions de retraite anticipée; 6 613 pensions de retraite différée; 8 676 pensions de réversion au conjoint survivant; 8 156 pensions d’enfant; 960 pensions d’invalidité et 44 pensions de personne indirectement à charge.  Au cours de l’exercice terminé le 31 décembre 2004, la Caisse a en outre effectué 6 316 paiements, notamment des versements de départ au titre de la liquidation des droits à pension.


Le chapitre I contient un aperçu du fonctionnement de la Caisse; le chapitre II un rapport sur l’exécution du budget biennal 2004-2005; le chapitre III présente le projet de budget biennal 2006-2007, le chapitre IV le fonds de secours.  Figurent également au rapport six annexes portant respectivement sur: Débats du Comité permanent du Comité mixte de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies (CCPNU) sur les prévisions révisées pour l’exercice biennal 2004-2005 et le projet de budget de l’exercice biennal 2006-2007 (I); CCPNU: organigramme de l’exercice biennal 2004-2005(II); CCPNU: organigramme proposé pour l’exercice biennal 2006-2007 (III); Méthode d’établissement du budget (IV); CCPNU: nombre de participants par organisation affiliée, au 31 décembre 2004 (V); CCPNU: statistiques 1995-2004 (VI). 


Dans son huitième rapport sur les Dépenses d’administration de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies (A/60/7/add.7),le Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB) constate que la présentation du document budgétaire comporte quelques améliorations par rapport aux précédents.  Il prend note avec satisfaction des efforts réalisés pour adopter une présentation conforme sur certains points à la méthode de budgétisation axée sur les résultats.  Il note que le Comité permanent a demandé que le budget de la Caisse soit établi compte tenu des ressources nécessaires pour atteindre les objectifs, en suivant une présentation semblable à celle des budgets axés sur les résultats (voir A/60/183, annexe I, par. 20).


Le CCQAB estime qu’il faudrait des efforts pour rendre le rapport plus lisible et aligner davantage sa présentation sur celle des budgets axés sur les résultats.  Par exemple, les figures illustrant diverses statistiques devraient être reportées en annexe au lieu d’être insérées dans le corps du document.  La rubrique intitulée « Principaux objectifs et indicateurs de succès » devrait effectivement comporter des indicateurs de succès.  Il faudrait aussi envisager d’inclure des données de référence sur les résultats visés et atteints pour que le lecteur puisse comparer la performance de la Caisse à celle d’autres caisses de retraite similaires.  Le tableau 2, relatif aux ressources humaines, devrait présenter toutes les modifications du tableau d’effectifs, y compris les transformations de postes, et comporter une ligne pour le total général.  Les tableaux 4 et 5, relatifs le premier aux ressources financières et le second aux postes nécessaires pour l’ensemble de la Caisse, devraient être assortis d’explications concises sur les principales modifications envisagées pour l’exercice biennal à venir.


Le Comité consultatif recommande d’approuver l’estimation révisée des dépenses d’administration de la Caisse pour l’exercice biennal 2004-2005, d’un montant de 89 563 100 dollars, ainsi que le projet de budget pour l’exercice biennal 2006-2007 relatif à ces mêmes dépenses, d’un montant de 108 262 500 dollars.  Ce dernier montant représente une réduction de 290 200 dollars, qui découle des recommandations faites par le Comité aux paragraphes 16 à 18.  En outre, le Comité n’a pas d’objection à ce que, comme l’a proposé le Comité permanent, les contributions volontaires au Fonds de secours pour l’exercice biennal 2006-2007 soient complétées d’un montant ne dépassant pas 200 000 dollars (voir A/60/183, par. 200 et 201). 


En ce qui concerne le reclassement proposé de cinq postes P-4 en postes P-5 (2 pour les fonctions administratives et 3 pour les fonctions liées aux placements), le CCQAB craint que cela ne déséquilibre la structure des postes, ne brouille les filières hiérarchiques et ne contribue à un nouveau morcellement des fonctions.  En ce qui concerne le reclassement de D-1 à D-2 du poste de chef des opérations, le CCQAB estime que les éléments d’information figurant dans l’organigramme (A/60/183, annexes II et III) ne suffisent pas à justifier ce reclassement.


Demande de subvention pour l’Institut des Nations Unies pour la recherche sur le désarmement présentée suivant les recommandations de son Conseil d’administration concernant le programme de travail de l’Institut pour 2006-2007 (A/C.5/60/3 et A/60/7/Add.8)


Le Conseil consultatif pour les questions de désarmement, agissant en sa qualité de Conseil d’administration de l’Institut des Nations Unies pour la recherche sur le désarmement (UNIDIR), a recommandé que la subvention prélevée sur le budget ordinaire de l’ONU soit maintenue, compte tenu de son importance pour l’indépendance de l’Institut.  Un montant de 476 500 dollars, représentant la subvention de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à l’UNIDIR pour 2006-2007, est inscrit au chapitre 4 (Désarmement) du projet de budget-programme pour l’exercice biennal correspondant (A/60/6, chap. 4).


Le rapport présente en détail dans les annexes la situation financière actualisée de l’Institut.  Au début de 2005, les fonds disponibles s’élevaient à 1 910 910 dollars, comprenant 214 874 dollars nécessaires à titre de réserve de trésorerie opérationnelle.  Pour 2005, les recettes totales sont estimées à 4 040 000 dollars et se décomposent comme suit: contributions volontaires des gouvernements et dons publics (3 798 100 dollars), intérêts créditeurs (4 000 dollars) et subvention à imputer sur le budget ordinaire de l’ONU (201 900 dollars).  Sur le montant total des contributions volontaires des gouvernements et dons publics, quelque 78,6% seraient consacrés au financement de projets spéciaux et les 21,4% restants à d’autres fins, y compris les dépenses d’administration.  Pour 2005, les dépenses totales sont estimées à 4 427 400 dollars, dont 201 200 dollars de dépenses d’appui aux programmes.  Pour 2006, elles sont estimées à 2 442 600 dollars, dont 105 500 dollars de dépenses d’appui aux programmes.  Les fonds disponibles au début de 2006 sont estimés à 1 523 500 dollars, dont 603 600 dollars pour constituer une réserve de trésorerie opérationnelle.


Compte tenu du caractère permanent de la subvention demandée et dans un souci de simplification, il est recommandé que la demande de subvention soit soumise tous les deux ans, dans le cadre de l’examen du projet de budget-programme biennal pertinent.  Si l’Assemblée souscrit à cette proposition, elle approuverait l’octroi à l’UNIDIR d’une subvention d’un montant de 476 500 dollars imputée sur le budget ordinaire de l’ONU pour l’exercice 2006-2007. 


Dans son neuvième rapport sur la question (A/60/7/add.8), le Comité consultative pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB) recommande que l’Assemblée générale approuve la subvention de 476 500 dollars (avant actualisation des coûts), recommandée par le Conseil d’administration de l’Institut concernant le programme de travail de celui-ci pour 2005.  Il n’y aura pas lieu d’inscrire de crédit supplémentaire à cet effet au chapitre 4 du projet de budget-programme pour l’exercice biennal 2006-2007. 


Possibilité d’organiser des visites guidées et d’ouvrir une librairie et une boutique de cadeaux à l’Office des Nations Unies à Nairobi, et incidences financières connexes (A/59/793, A/60/7 et A/60/7/Corr.1)


En réponse à la demande de l’Assemblée générale (paragraphe 4 de sa résolution 58/263 du 23 décembre 2003), l’Office des Nations Unies à Nairobi a entrepris une étude de faisabilité sur la possibilité d’organiser des visites guidées et d’ouvrir des boutiques de cadeaux, entre autres, sur le site, afin de renforcer l’image de l’ONU.


L’étude indique la possibilité d’une reprise, en 2007 - aprèsl’achèvement des travaux de construction - des activités de la boutique de cadeaux des Nations Unies, fermée pour des raisons de sécurité, et du stand de cartes de l’UNICEF dans le bâtiment qui sera construit à l’extérieur du site pour les opérations commerciales, au titre des mesures visant à renforcer la sécurité du complexe de l’Office. 


S’agissant des visites guidées, il a été établi, compte tenu du petit nombre de visiteurs attendus, que le coût du fonctionnement d’un service de visites serait bien supérieur au montant potentiel des recettes provenant de la vente des billets, et que des subventions seraient constamment nécessaires pour combler ce déficit.  Dans ces conditions, le Secrétaire général recommande de ne pas organiser des visites guidées à Nairobi. 


Reclassement proposé de D-1 à D-2, au titre du sous-programme 2 de la section 26, aide humanitaire (A/C.5/60/13)


Selon cette note, il est proposé à l’Assemblée générale d’approuver le reclassement du poste de la nouvelle Division de la coordination et de la réponse de D-1 à D-2.  Le poste est actuellement financé sur la base de ressources extrabudgétaires. 


Introduction et débat général


M. THOMAS REPASCH (États-Unis) a approuvé les commentaires et recommandations du CCQAB quant aux incidences budgétaires des résolutions et décisions adoptées par le Conseil économique et social à la reprise de sa session d’organisation et à sa première session de fond de 2005.  Quant au reclassement proposé, de D-1 à D-2, au titre du sous-programme 2 de la section 26 (aide humanitaire), il a souhaité que cette question soit examinée dans le contexte du projet de budget 2006-2007. 


Intervenant au nom du Groupe des 77 et de la Chine, Mme TAYLOR ROBERTS (Jamaïque)a noté, s’agissant des incidences budgétaires des résolutions de l’ECOSOC, qu’une bonne partie des fonds requis serait absorbée par le budget de l’ECOSOC.  En ce qui concerne la Caisse des pensions, elle a fait siennes les recommandations du CCQAB de faire des efforts pour rendre le rapport plus convivial dans le contexte du processus de budgétisation axé sur les résultats.  Notant que la valeur marchande des actifs avait beaucoup augmenté, elle a invité la Caisse des pensions à diversifier son portefeuille d’actions et à innover en matière d’investissement dans les pays en développement. 


Mme NONYE UDO (Nigéria) s’est interrogée sur la pertinence de l’étude ayant conclu à la non viabilité des visites guidées des installations de Nairobi.  Elle a rappelé que l'Assemblée générale avait demandé de faire tout ce qui est nécessaire pour que les bureaux des quatre sièges des Nations Unies soient mis sur un pied d’égalité en matière de visites guidées. 


M. TORRES LEPORI (Argentine) a fait siens les propos de la représentante de la Jamaïque intervenue au nom du Groupe des 77 et de la Chine.  Il a assuré qu’il appuierait tous les efforts visant à obtenir les ressources nécessaires pour faire face aux incidences budgétaires des décisions et résolutions de l’ECOSOC. 


M. FERNANDO DE OLIVEIRA SENA (Brésil) a souhaité que les consultations à venir soient l’occasion de considérer plus avant les questions relatives aux incidences budgétaires des résolutions et décisions adoptées par le Conseil économique et social à la reprise de sa session d’organisation et à sa première session de fond de 2005


M. KEIKO KURODA (Japon) a appuyé le reclassement de D-1 à D-2 du poste au sous-programme 2 de la section 26 ayant trait à l’aide humanitaire.   


Mme NONYE UDO (Nigéria) a insisté sur l’aspect pédagogique et de promotion des Nations Unies qu’auraient les visites guidées à Nairobi.  Elle a regretté que l’on se soit concentré uniquement sur des considérations financières sans prendre en compte la valeur que revêt ce type de communication sur le plan pédagogique.


Mme SAMA YOA-RECARI (Guatemala) a relevé que le rapport A/60/396 indiquait que les ressources nécessaires pour le Groupe spécial sur Haïti seraient imputées au titre du chapitre II relevant de l’Assemblée générale et du Conseil économique et social.  Elle s’est déclarée préoccupée par le changement de position enregistré depuis la réunion de l’ECOSOC en juillet, lorsqu’il avait été affirmé que l’incidence sur le budget-programme comprenait les conférences et les voyages.  Dans ces conditions, s’est-elle demandé, pourquoi réétudier cette question en Cinquième Commission?


Mme NONYE UDO (Nigéria) a pris note de l’engagement du Secrétariat de fournir une information complémentaire en séance officieuse concernant les visites guidées du siège de Nairobi.  Cependant, elle a indiqué ne pas apprécier cette façon de travailler et être prête à évoquer à nouveau la question en séance officielle si la réponse fournie était insatisfaisante.  Le Secrétariat n’a pas répondu à nos questions alors même qu’il s’agissait de sujets inscrits à l’ordre du jour, s’est-elle étonnée.


M. YASSER EL NAGGAR (Égypte) a souhaité que le Secrétariat réponde aux questions soulevées concernant les visites guidées du siège.


M. NDOME FAYE (Sénégal) a appuyé la position du Nigéria, considérant que les séances devaient permettre aux délégations de recevoir des réponses précises de la part du Secrétariat.


M. THOMAS REPASCH (États-Unis) a demandé que la question de la Caisse commune des pensions soit remise à une date ultérieure, pour laisser à sa délégation le temps de l’examiner. 


Prenant la parole au nom du Groupe des 77 et de la Chine, Mme TAYLOR ROBERTS (Jamaïque) a indiqué que les délégations avaient reçu une circulaire du Département de la sécurité et de la sûreté et du Bureau du plan-cadre d’équipement concernant la mise en place de tourniquets au Siège des Nations Unies à New York.  Cette opération est effectuée en vertu de trois résolutions de l’Assemblée générale, a-t-elle déclaré, mais la décision relative au système d’accès contrôlé n’a pas encore été prise.  Elle a reconnu que l’Assemblée avait autorisé le Secrétariat à entreprendre des projets de modernisation de l’infrastructure de sécurité à New York, ce qui comportait la distribution de nouvelles cartes d’identification.  Il nous a été affirmé que les travaux entrepris devaient être intégrés au plan-cadre d’équipement, a-t-elle observé, mais celui-ci n’a pas encore été approuvé.  Devant ce silence, elle a demandé des explications concernant la construction du nouveau système de portillons.  Ces travaux doivent être reportés le temps que nous obtenions tous les éclaircissements nécessaires, a-t-elle précisé. 


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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