AG/EF/460

LA DEUXIEME COMMISSION ACHEVE L’EXAMEN DE L’APPLICATION DU CONSENSUS DE MONTERREY SUR LE FINANCEMENT DU DEVELOPEMENT

12/11/03
Communiqué de presse
AG/EF/460


Deuxième Commission

34ème séance – matin


LA DEUXIEME COMMISSION ACHEVE L’EXAMEN DE L’APPLICATION DU CONSENSUS DE MONTERREY SUR LE FINANCEMENT DU DEVELOPEMENT


Elle est saisie de huit projets de résolution

soumis par le Groupe des 77 et la Chine


La Commission économique et financière (Deuxième Commission) a achevé ce matin le débat entamé hier sur la question du financement du développement en mesurant, à travers les déclarations des Etats Membres, l’étendue du chemin qui reste à parcourir en vue d’assurer la mise en oeuvre du Consensus de Monterrey. 


Regrettant l’insuffisance de l’appui que devraient fournir les pays développés en ce qui concerne l’aide publique au développement (APD), les investissements étrangers directs (IED), l’allègement de la dette extérieure, ou le transfert de technologies en vue de renforcer les capacités, les pays en développement qui sont intervenus ce matin ont estimé qu’il était urgent et nécessaire de créer un environnement international plus propice au développement des Etats et des populations les plus démunis. 


A cet égard, intervenant au nom de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), la représentante de la Barbade a estimé que l’objectif d’ouverture des marchés à travers des négociations commerciales ne pourra aboutir sans une amélioration de la gouvernance et de la coopération mondiales au niveau des institutions financières et commerciales internationales.  Le représentant du Japon a, quant à lui, insisté sur la nécessité de la mise en place d’un mécanisme de suivi de la mise en œuvre du Consensus de Monterrey permettant de mesurer, sur le terrain, l’incidence des contributions des différentes parties.


De son côté, le représentant du Canada, dont le pays a augmenté son aide internationale de 8% pour la période 2004-2005 en vue de faire passer son budget d’aide du simple au double d’ici 2010, a estimé que la mise en œuvre du Consensus de Monterrey ne sera assurée qu’à travers la coopération d’un large éventail d’intervenants devant agir aux niveaux national, régional et multilatéral, ainsi qu’au sein des Nations Unies, des institutions financières internationales et d’entités comme l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), le G8, et le G20. 


Parmi les autres suggestions, les représentants de la Suisse et de l’Indonésie ont souhaité que la rencontre de printemps qui a lieu entre le Conseil économique et social (ECOSOC) et les Institutions de Bretton Woods, soit améliorée en vue de pouvoir formuler des recommandations utiles sur l’application du Consensus de Monterrey et de la Déclaration du Millénaire. 


La Deuxième Commission a en outre entendu ce matin la présentation, par le représentant du Maroc, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, de huit projets de résolution portant respectivement sur l’environnement et le développement durable; les questions de politique macroéconomique; l’application des décisions prises par la Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (Habitat II); le développement durable et la coopération économique internationale et, enfin, la Troisième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés. 


La prochaine réunion de la Commission économique et financière (Deuxième commission) sera annoncée dans le Journal.  


SUIVI DE LA CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LE FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT


Suite et fin du débat général


M. OLIVIER CHAVE (Suisse) a regretté la lenteur de la mise en œuvre du Consensus de Monterrey.  Il a estimé que le renforcement de l’action des Nations Unies dans le domaine économique est tributaire d’une meilleure coopération entre ses différents organismes et institutions.  Ce renforcement passe également par un renforcement du Secrétariat pour le financement du développement, pour qu’il puisse jour un rôle de catalyseur favorisant un véritable appui du secteur privé.  Le représentant a défini l’incapacité de parvenir à un accord lors des négociations commerciales de Cancùn comme un échec pour les pays en développement et les pays développés.  Il faut renforcer la capacité des pays en développement à participer au système commercial international.  Cela dépendra de l’aide technique qui leur sera accordée en matière de renforcement des capacités.  Le représentant s’est d’autre part inquiété de la lenteur du processus de l’Initiative en faveur de la réduction de la dette des Pays pauvres très endettés (PPTE) et de l’instabilité que cause la chute des prix des produits de base dont dépendent nombre de pays les moins avancés (PMA).  Il a invité les Nations Unies à jouer un rôle plus volontariste dans la mise en œuvre harmonieuse du Consensus de Monterrey en améliorant les cadres de concertation existants comme, par exemple, la rencontre de printemps entre l’ECOSOC et les Institutions de Bretton Woods. 


M. FUMIO IWAI (Japon) s’est félicité des travaux effectués pendant le Dialogue de haut niveau sur le financement du développement.  Cette réunion, a-t-il estimé, a montré que de nombreux pays en développement essaient de créer un environnement favorable au développement, et que les pays du Nord ont réellement l’intention d’augmenter l’aide publique au développement (APD).  Il reste encore beaucoup à faire, a reconnu le représentant en estimant que pour accélérer la mise en œuvre du Consensus de Monterrey, chaque Etat membre devra manifester une plus grande volonté politique.  Ce qui est en question, a-t-il insisté, c’est de savoir si les pays du Nord et ceux du Sud sont prêts à faire montre de cette volonté pendant plus d’une dizaine d’années.  Le représentant s’est ainsi dit disposé à examiner la proposition d’établir un mécanisme intergouvernemental aux Nations Unies pour assurer le suivi des efforts déployés. Ce processus, a-t-il prévenu, ne doit pas devenir l’occasion pour les pays de s’accuser réciproquement.  Chacun doit reconnaître les efforts consentis par l’autre et l’encourager à les poursuivre.  Toujours sur ce point, le représentant a souligné que l’exercice ne doit pas se limiter à mesurer les efforts mais plutôt à évaluer leur impact sur le terrain.  


Mme Irena ZUBCEVIC (Croatie) a salué la qualité du récent Dialogue ministériel sur le financement du développement qui s’est tenu les 29 et 30 octobre derniers, et qui a été l’occasion d’un échange fructueux sur le chemin qui reste à parcourir.  Elle a souligné l’importance d’une meilleure coopération entre les organismes et institutions des Nations Unies en vue de favoriser une meilleure application du Consensus de Monterrey.  Elle a présenté les efforts de son pays pour développer un climat propice aux investissements et au commerce, qui sont les moteurs les plus importants de la croissance économique.  Elle a également insisté sur les progrès en cours en ce concerne l’amélioration de la transparence fiscale et de la gestion publique.  Elle a également présenté la situation économique et les efforts structurels de la Croatie, pays en transition, dans le cadre de l’intégration européenne. 


M. DARMANSJAH DJUMALA (Indonésie) a insisté sur la nécessité d’un mécanisme plus précis pour le suivi de la mise en œuvre du Consensus de Monterrey.  Un tel mécanisme, a-t-il estimé, devrait consister en la présentation de rapports nationaux sur la base d’indicateurs communs.  La Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) et l’Organisation mondiale du commerce (OMC) devraient prendre des mesures pour rendre compte de leur rôle respectif.  Le représentant a aussi plaidé pour le renforcement du Conseil économique et social qu’il a appelé à mieux préparer ses réunions de printemps avec les institutions de Bretton Woods.  Quant à la session de fond du Conseil, il a voulu qu’elle inclue un segment sur les progrès effectués dans la mise en œuvre du Consensus de Monterrey et dans la réalisation des Objectifs de développement du Millénaire (ODM).  Poursuivant sa déclaration, le représentant a jugé important que les groupes d’étude informels se concentrent sur les questions qui sont au cœur du Consensus de Monterrey et, s’adressant en particulier au Groupe d’étude sur la dette, il l’a appelé à accorder toute l’attention requise à la situation des pays à revenu intermédiaire.  En toute chose, le représentant a appelé à une approche intégrée qui, a-t-il précisé, implique une plus grande collaboration entre l’ONU et les autres parties prenantes.  En la matière, il a estimé que la question ne peut être séparée de celle, plus large, de la réforme de l’Organisation.  


M. KEVIN REX (Canada) a indiqué que son pays avait augmenté son aide internationale de 8% pour la période 2004-2005 en vue de faire passer son budget d’aide du simple au double d’ici 2010.  Nous nous efforçons en outre d’accroître l’efficacité de l’aide ainsi que la coordination et l’harmonisation entre les donateurs, et nous appuyons les mesures d’allégements de la dette et les efforts visant à mobiliser de nouveaux moyens de financer le développement, en particulier dans le cadre de partenariats avec le secteur privé, a dit le représentant.  Il a cependant craint qu’il ne reste encore beaucoup à faire pour assurer un financement du développement suffisant en vue de permettre la réalisation des Objectifs du développement du Millénaire.  Dans le climat actuel, l’esprit de Monterrey, axé sur le partenariat et la responsabilité mutuelle, risque d’être mis à rude épreuve, s’est-il inquiété.  Il a ensuite souligné le rôle important du Bureau du financement du développement en suggérant qu’il suive les progrès réalisés sur le terrain, affine les méthodes utilisées, et favorise le dialogue tout en identifiant les lacunes et les nouveaux besoins.  M. Rex a estimé que la mise en œuvre du Consensus de Monterrey sera surtout discutée et assurée par un large éventail d’intervenants, et à de multiples niveaux nationaux, régionaux et multilatéraux, ainsi qu’au sein des Nations Unies, des institutions financières internationales et d’autres grandes entités comme l’Organisation de coopération et de développement économique, le G8, et le G20.  Enfin, cette mise en œuvre restera également tributaire de la volonté politique des Etats en matière d’accroissement de l’aide financière, de l’amélioration de la gouvernance, et des progrès accomplis dans les négociations commerciales. 


M. MOHAMMAD ALI ZARIE ZARE (République islamique d’Iran) a estimé que l’instauration de la cohérence et de la cohésion entre les systèmes monétaire, financier et commercial internationaux est une composante cruciale et essentielle d’une mise en œuvre réussie du Consensus de Monterrey.  Il a donc souhaité la mise en place de mécanismes permanents au sein des secrétariats des institutions concernées pour assurer la coordination et le suivi du Consensus.  Ces mécanismes, a-t-il dit, devraient coopérer entre eux et le Secrétariat des Nations Unies.  Il s’agit, a-t-il précisé, d’une coopération qui devrait aller au-delà de la préparation de rapports communs et de la convocation de réunions.  Il a aussi voulu la convocation de réunions régulières entre les représentants des institutions internationales, dont les Nations Unies, pour définir la stratégie future.  De tels mécanismes permanents pourraient aussi faire des recommandations quant à la création de points focaux nationaux.  Au niveau intergouvernemental, le représentant a jugé que les interactions entre les Etats membres du Conseil économique et social et les Directeurs de la Banque mondiale, du FMI et de l’OMC pourraient servir à promouvoir le renforcement des capacités au sein des secrétariats des institutions internationales.  Il a appuyé la proposition de créer un Comité intergouvernemental pour assurer une interaction effective entre l’ONU et les autres institutions parties prenantes au Consensus de Monterrey.


Intervenant au nom de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), Mme JUNE CLARK (Barbade) s’est félicitée du Dialogue de haut niveau sur le financement du développement qui vient de se tenir qui a été l’occasion de jeter des bases solides pour la poursuite des travaux concernant cette question.  Elle s’est félicitée des appels lancés lors de ce dialogue en faveur des petits États insulaires en développement, en soulignant la nécessité d’un appui différencié et d’une assistance ciblée en direction de ce pays.  Nos pays ont été marginalisés dans le système d’échange mondial, et il faut de toute urgence mettre en place un environnement international plus propice au développement des petits États insulaires en développement, a dit la représentante.  Elle a regretté que l’évolution de la gouvernance économique internationale n’ait pas suivi l’évolution de la réalité mondiale.  Les objectifs d’ouverture des marchés, dans le cadre des négociations commerciales, ne pourront être atteints sans une amélioration de la gouvernance internationale et une meilleure représentativité des institutions financières et commerciales internationales.  Mme Clark a souhaité que le Bureau du financement du développement dispose de tous les moyens qui lui permettraient de remplir sa mission.  Mais, comme préalable, elle a déclaré qu’il était indispensable que la communauté internationale s’acquitte des engagements pris à Monterrey en matière d’aide financière, de coopération aux fins du renforcement des capacités, et d’allégement de la dette. 


M. ENELE S. SOPOAGA (Tuvalu) qui prenait la parole  au nom de l’Alliance des petits Etats insulaires en développement (APEID), a, après voir décrit la situation et les besoins particuliers des PEID, jugé évident que les politiques «à taille unique» ne fonctionnaient pas.  L’efficacité des mesures internationales, a-t-il dit, dépend de la prise en compte de la taille et du niveau de développement des PEID tout en répondant à leurs besoins spécifiques de développement durable.  Il a donc souligné l’importance pour ces économies de disposer de flux prévisibles d’APD sous forme de dons.  La réalisation de l’objectif de 0,7% du PIB à l’APD, a-t-il dit, devrait conduire à la mise en place de mécanismes de financements concessionnels, à la réduction du poids du service de la dette et de la dette elle-même, à l’amélioration de l’accès aux capitaux privés et à un meilleur accès aux marchés. Soulignant, par ailleurs, que les envois de fonds des émigrés représentent quelque 100 milliards de dollars par an, soit deux fois plus que l’APD totale, le représentant a jugé important que la question des droits et de la sécurité des migrants figure en bonne place dans l’agenda international.  Résumant ses revendications, il a appelé à une harmonisation des cadres liés au commerce, au développement et à la finance au niveau international en tenant compte des besoins particuliers des PEID; ainsi qu’à l’octroi d’un accès préférentiel aux marchés; à la création d’un fonds de stabilisation des prix des produits de base; à l’octroi d’un traitement spécial et différencié; à l’apport d’une assistance financière et technique pour, entre autres, mieux participer aux négociations commerciales; et à une plus grande participation des PEID aux processus internationaux de prises de décisions.  


PRESENTATION DE PROJETS DE RESOLUTION


Environnement et développement durable


Présentant le projet de résolution intitulé Promotion des sources d’énergies nouvelles et renouvelables, y compris l’application du Programme solaire mondial 1996-2005 (A/C.2/58/L.26), le représentant du Maroc, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a souligné l’importance de fournir ces énergies à des prix convenables aux pays en développement.  Aux termes de cette résolution, l'Assemblée générale encouragerait, entre autres, tous les pays à promouvoir ces énergies.


Présentant le projet de résolution sur la Poursuite de la mise en œuvre du programme d’action pour le développement durable des petits Etats insulaires en développement (A/C.2/58/L.30), le représentant du Maroc, s’exprimant au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a présenté les attentes des pays en développement par rapport à la Réunion internationale qui se tiendra du 30 août au 3 septembre 2004 à Maurice sur les petits États insulaires en développement.  Aux termes de cette résolution, l'Assemblée générale déciderait, entre autres, que la Réunion internationale devrait conduire la communauté internationale à renouveler son engagement politique et devrait porter sur l’élaboration de mesures en vue de la poursuite de la mise en œuvre du Programme d’action de la Barbade, compte tenu des situations, des problèmes, et des défis, apparus depuis l’adoption du Programme d’action.


Questions de politique macroéconomique


Présentant le projet de résolution sur le Commerce international et le développement (A/C.2/58/L.32), le représentant du Maroc a, au nom du Groupe des 77 et de Chine, indiqué que ce projet de texte est placé dans le contexte de la relance économique, mais aussi dans celui des déséquilibres notoires et des contradictions flagrantes concernant les engagements de la communauté internationale.  Le texte, a-t-il poursuivi, énumère les conséquences négatives de l’échec de Cancùn sur l’avenir du système commercial multilatéral, sur les économies des pays en développement et sur les politiques menées en matière économique et sociale.  Le texte stipule aussi qu’il n’existe aucune alternative à un système commercial multilatéral, ouvert, fondé sur les règles et non discriminatoire.  Le texte comprend donc une liste d’ «exigences» afin que le système commercial multilatéral réponde aux intérêts du Groupe des 77 et de la Chine.


Venant au projet de résolution sur les Mesures économiques unilatérales utilisées pour exercer une pression politique et économique sur les pays en développement (A/C.2/58/L.33), le représentant du Maroc a indiqué que le texte engage la communauté internationale à prendre des mesures urgentes pour empêcher les pays d’avoir recours à ce type de mesures qui sont contraires aux principes de droit international, énoncés dans la Charte de l’ONU, et aux règles du système commercial multilatéral.


Application des décisions prises par la Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (Habitat II)


Le représentant du Maroc, qui s’exprimait au nom du Groupe des 77 et de la Chine a également présenté le projet de résolution intitulé «Règlement intérieur du Conseil d’administration du programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-habitat)», (A/C.2/58/L.35).


Présentant le projet de résolution intitulé Application des décisions prises par la Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (Habitat II) et renforcement du Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) (A/C.2/58/L.31), le représentant du Maroc, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a déclaré que par ce projet, on demanderait, entre autres, aux gouvernements d’intégrer dans leur stratégie nationale de développement les objectifs des Nations Unies en matière d’établissements humains. 


Développement durable et coopération économique internationale


Présentant le projet de résolution relatif aux migrations internationales et au développement (A/C.2/58/L.37), le représentant du Maroc a indiqué qu’il s’agit d’un texte ciblé sur des questions nouvelles qui intéressent directement le Groupe des 77 et de la Chine, mais aussi les autres Etats Membres des Nations Unies.  Dans le préambule, il est question de rappeler les décisions et les actions prises précédemment.  Le dispositif présente des propositions nouvelles et mentionne les différentes initiatives prises à tous les niveaux pour traiter et analyser la question complexe des migrations internationales et du développement.  Le texte, a poursuivi le représentant, attire aussi l’attention sur le phénomène de la fuite des cerveaux et sur ses impacts positif et négatif.  Dans l’attente d’une conférence internationale sur la question, le texte propose la tenue d’un dialogue de haut niveau qui serait une alternative provisoire et qui donnerait la possibilité aux Etats Membres des Nations Unies de dialoguer avec les différentes institutions internationales.


Troisième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés


En ce qui concerne la présentation du projet de résolution surla Troisième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (A/C-2/58/L.34), le représentant du Maroc, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a souhaité que la communauté internationale et la communauté des donateurs fassent davantage d’efforts pour la mise en oeuvre du Programme d’action de Bruxelles.  Il a regretté les hésitations de certains pays à fournir les ressources financières nécessaires à la mise en œuvre de ce programme.  


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