DEUXIEME COMMISSION : L’UNITAR ET L’ECOLE DES CADRES DE L’ONU PEUVENT RENFORCER LES CAPACITES DE REALISATION DES OBJECTIFS DU MILLENAIRE
Communiqué de presse AG/EF/448 |
Deuxième Commission
22ème séance – matin
DEUXIEME COMMISSION : L’UNITAR ET L’ECOLE DES CADRES DE L’ONU PEUVENT RENFORCER LES CAPACITES DE REALISATION DES OBJECTIFS DU MILLENAIRE
Ayant à l’esprit l’importance du renforcement des capacités humaines en vue d’assurer la mise en œuvre des programmes et des engagements liés à la réalisation des Objectifs de développement du Millénaire, au développement durable, aux négociations commerciales, au financement du développement et, entre autres, au traitement de la question de la dette et aux activités opérationnelles de l’ONU, la Deuxième Commission a examiné ce matin le point de son ordre du jour relatif à la formation et à la recherche. A cet égard, la Commission a entendu la présentation des rapports annuels d’activités de l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR) et de l’Ecole des cadres du système des Nations Unies à Turin (Italie).
Prenant la parole en premier devant la Commission, M. Marcel Boisard, Directeur de l’UNITAR, a annoncé que l’Institut avait cette année ouvert un Bureau régional pour l’Asie-Pacifique, à Hiroshima, au Japon. L’une des principales activités de ce Bureau sera de former des cadres administratifs en vue de soutenir et faciliter la reconstruction de l’Afghanistan, a-t-il souligné. L’UNITAR, a déclaré M. Boisard, organise en moyenne 150 rencontres, ateliers, ou séminaires, dans ses bureaux de Genève, de New York et désormais d’Hiroshima, en vue de fournir des programmes de formation à environ 6 500 personnes. Le budget de l’Institut, qui s’élève à un peu plus de six millions de dollars, reste cependant très insuffisant, face à la demande en activités de formation, mais aussi du fait des coûts de loyers et de maintenance auxquels l’UNITAR doit faire face à Genève et à New York. La création d’un nouveau fonds général de contributions financières, a indiqué M. Boisard, permettrait à l’UNITAR d’assurer la continuité de ses activités et de les planifier à long terme, ce qui n’est pas le cas actuellement, les programmes de l’Institut s’appuyant essentiellement, et de manière individuelle, sur les contributions volontaires des Etats.
Concernant l’Ecole des cadres des Nations Unies, située à Turin en Italie, la Deuxième Commission a entendu une brève déclaration de M. Patrizio Civili, Sous-secrétaire général à la coordination des politiques et aux affaires interorganisations, qui, après avoir présenté le rapport du Secrétaire général, a estimé que l’Ecole traversait une période délicate. Sortant de l’état de projet-pilote, a indiqué M. Civili, l’Ecole des cadres des Nations Unies doit devenir un institut pleinement fonctionnel dont la mission sera de contribuer à la formation des personnels des différentes institutions du système de l’ONU. A cet égard, le Directeur de l’Ecole, M. Timothy Cartwright, a déclaré que le programme de travail de l’Ecole des cadres était étroitement lié aux objectifs définis par le système des Nations Unies et notamment à ceux définis dans la Déclaration du Millénaire.
A l’issue du débat sur la formation et la recherche, au cours duquel les représentants de l’Italie (au nom de l’Union européenne), de l’Egypte, du Nigéria, de la Suisse, de Trinité-et-Tobago, et du Pakistan sont intervenus, la Commission a pris connaissance de deux projets de résolutions que lui ont présentés les délégations du Maroc (au nom du Groupe des 77 et de la Chine), et du Tadjikistan. Le projet de texte présenté par le Maroc avait trait à la mise en valeur des ressources humaines, tandis que celui présenté par le Tadjikistan était relatif à la Décennie internationale d’action: « L’eau, source de vie ».
La Commission économique et financière a poursuivi ses travaux ce matin par une table ronde organisée sur le thème des partenariats.
FORMATION ET RECHERCHE
Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR)
Ecole des cadres des Nations Unies à Turin
Rapport du Secrétaire général (A/58/183)
Après une brève introduction, le Secrétaire général donne dans ce rapport un aperçu des activités de l’UNITAR. Il explique comment les programmes de l’UNITAR, dont les principaux ont trait à la gestion des affaires internationales et au développement économique et social, se sont maintenus à un niveau assez stable, et il cite les chiffres de 130 séminaires, ateliers et réunions organisés pour près de 6000 participants de tous les continents. S’agissant de la coopération avec les autres institutions des Nations Unies et les instituts nationaux, régionaux et internationaux, le Secrétaire général énumère en les explicitant les activités du nouveau Bureau de l’UNITAR pour l’Asie et le Pacifique et donne des exemples de la collaboration avec le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA); du partenariat avec l’OIT, l’OCDE, les Pays-Bas, la Suisse et le Conseil international des associations chimiques; ou encore du partenariat de type II dans le domaine des établissements humains. Le Secrétaire général explique aussi pourquoi l’événement le plus marquant pendant la période à l’étude a été le progrès en matière de coopération avec le secteur privé.
Dans ses conclusions, il souligne que si la situation financière des programmes financés par les dons à des fins spéciales est satisfaisante, en revanche, le Fonds général de l’Institut, constitué de contributions volontaires non réservées à une utilisation particulière demeure faible et fragile. Il indique, par ailleurs, que le Secrétariat de l’ONU et l’UNITAR examinent les moyens de résoudre les questions des frais de location et d’entretien des locaux de l’Institut à Genève et à New York, qui se pose de longue date, ainsi que celle du remboursement de la dette accumulée par l’Institut envers l’ONU.
Rapport du Directeur de l’Ecole des cadres du système des Nations Unies sur l’oeuvre, les activités et les réalisations de celle-ci
Note du Secrétaire général (A/58/305)
Le Directeur indique d’abord que l’Ecole des cadres, qui a commencé ses activités le 1er janvier 2002, est une institution indépendante de transmission et de gestion du savoir chargée de former les fonctionnaires internationaux à la direction et à la gestion stratégiques afin de renforcer la collaboration au sein du système de l’ONU; d’accroître l’efficacité opérationnelle; de renforcer la coopération avec les parties concernées à l’intérieur et à l’extérieur du système des Nations Unies; et d’harmoniser la culture de gestion à l’échelle du système. Dans ce cadre, le Directeur de l’Ecole présente les quatre objectifs fixés pour le premier exercice biennal, à savoir la promotion d’une culture de perfectionnement; le développement des capacités en matière de direction et de gestion; le renforcement de la gestion du savoir; et l’établissement de partenariats au sein du système des Nations Unies et entre ce système et la société civile.
Le Directeur de l’Ecole présente, par conséquent, les 10 projets et les divers services spéciaux d’experts qui ont été organisés au cours de cet exercice biennal. Les projets concernent le système des coordonnateurs résidents; l’alerte rapide et les mesures préventives; le VIH/Sida; les droits de l’homme; les services communs; le développement des capacités de direction et de gestion; les partenariats; la gestion du savoir; la communication stratégique; et le développement d’une culture de perfectionnement.
Après avoir décrit la situation dans le domaine des ressources humaines et financières; le Directeur de l’Ecole indique que l’évolution de l’Ecole sera caractérisée par son aptitude à fournir des services complets; sa capacité d’ajustement aux besoins des clients; ses services décentralisés; sa collaboration avec les fournisseurs locaux et mondiaux; et le renforcement de ses capacités internes.
M. MARCEL A. BOISARD, Directeur de l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR), a présenté une synthèse des activités conduites par l’UNITAR au cours des derniers mois en matière de développement des programmes de formation, de renforcement des capacités et de recherche sur les méthodologies de formation. Environ 150 événements, ateliers ou séminaires, ont lieu chaque année, sur tous les continents: ils bénéficient à quelque 6500 personnes, et sont conduits par des collaborateurs de l’UNITAR, au siège de Genève et dans les bureaux de l’UNITAR à New York et à Hiroshima. M. Boisard a souligné la part croissante des programmes de formation relatifs à l’environnement et au développement durable, depuis la tenue du Sommet de Johannesburg. Si les programmes de formation diplomatique restent la carte de visite de l’UNITAR, a-t-il précisé, les programmes de formation au commerce international et aux aspects juridiques de la dette extérieure prennent cependant de plus en plus d’ampleur. Il a présenté l’ouverture du Bureau régional de l’UNITAR pour l’Asie et le Pacifique, à Hiroshima au Japon, comme l’événement marquant de l’année. Une des principales activités de ce Bureau sera la formation de nombreux cadres administratifs pour la reconstruction post-conflit de l’Afghanistan.
Par ailleurs, M. Boisard a présenté cinq programmes qui mettent en évidence la capacité de l’UNITAR de créer ou de s’intégrer dans des réseaux opérationnels. Ces programmes portent sur les changements climatiques, l’Internet, les technologies de pointe, le VIH/sida ou encore la coopération décentralisée. Il a indiqué que l’UNITAR cherchait à renforcer et à améliorer les programmes en cours, plutôt qu’à en développer dans de nouveaux domaines. Avec un budget très limité d’un peu plus de 6 millions de dollars, constitué de contributions volontaires visant à soutenir des projets spécifiques, et un personnel d’environ 50 cadres professionnels, le volume, la diversité et la qualité des programmes sont restés satisfaisants. L’UNITAR reste cependant fragile et vulnérable, du fait d’une situation financière difficile liée à des coûts de loyers et de maintenance des locaux de Genève et de New York. M. Boisard a regretté que le montant des contributions volontaires non affectées à des projets spéciaux reste très insuffisant. A cet égard, il a souhaité la création d’un fonds général, qui permettrait à l’UNITAR d’assurer la continuité de ses programmes et de mettre en place une planification qui cesserait de se faire à court terme.
M. PATRIZIO CIVILI, Sous-Secrétaire général à la coordination des politiques et aux affaires interorganisations au Département des affaires économiques et sociales (DESA), a présenté le rapport du Secrétaire général sur l’Ecole des cadres des Nations Unies. Il a qualifié la phase actuelle de « délicate »; l’Ecole passant, en effet, d’un état de projet pilote à celui d’un véritable institut au service du système des Nations Unies à tous les échelons du personnel onusien. Il faut donner à cette Ecole, a-t-il plaidé, un contenu solide pour qu’elle contribue à la formation du personnel.
A son tour, M. TIMOTHY CARTWRIGHT, Directeur de l’Ecole des cadres des Nations Unies, a souligné le mandat « vaste et ambitieux » de l’Ecole qu’il dirige. Il s’agit, a-t-il dit, d’en faire un agent du changement au sein du système de l’ONU, ce qui explique la collaboration mise en place avec les fonds et programmes de l’ONU, les Etats Membres, les membres de la société civile ou encore les milieux universitaires. L’Ecole fonctionne sur la base d’un budget et d’un personnel assez limités, a-t-il aussi souligné. Il a attiré l’attention de la Commission sur le fait que les activités de l’Ecole dépendaient de la demande des usagers. Le programme de travail est étroitement lié aux objectifs définis pour tout le système, notamment ceux contenus dans la Déclaration du Millénaire. L’Ecole doit faire en sorte que ses usagers la perçoivent comme un institut de qualité qui mérite qu’on fasse appel à ses services. L’Ecole, a-t-il poursuivi, doit aussi pouvoir être à la hauteur de ses concurrents du secteur privé et des ONG et par conséquent, doit mettre en place de nouvelles formes de gestion pour s’assurer le plus haut de degré de souplesse.
Expliquant le programme de travail pour les deux prochaines années, il a cité quatre modules à savoir la formation et l’apprentissage; le développement du système de l’ONU; la collaboration et la sensibilisation; et le renforcement des capacités internes. Du point de vue du financement, il a prôné une stratégie de marché au sein d’un système d’institutions publiques. Il s’agit d’une démarche consistant à faire participer les usagers aux frais de fonctionnement de l’Ecole.
S’exprimant au nom de l’Union européenne, M. ANTONIO BERNARDINI (Italie) s’est félicité de la contribution de l’Ecole des cadres pour renforcer les compétences du personnel des Nations Unies et lui permettre ainsi de mieux faire face aux défis que rencontre la communauté internationale. Il a annoncé que l’Union européenne allait présenter un projet de résolution réaffirmant l’importance du rôle de l’Ecole des cadres pour la formation et l’apprentissage continus du personnel des Nations Unies. Ce projet de texte invitera la communauté internationale à renforcer son soutien à l’Ecole.
M. KHALED ABDEL RAHMAN SHAMAA (Egypte) a félicité le Directeur de l’Ecole des cadres pour le travail réalisé au cours de cet exercice et pour le rapport d’activités qu’il a présenté à la Deuxième Commission.
M. B.P.Z LOLO (Nigéria) s’est pour sa part félicité des activités de l’UNITAR et notamment de celles relatives aux réunions préparatoires au Sommet mondial sur la société de l’information. Il a aussi souligné les partenariats qui s’affirment entre l’Institut et le secteur privé. Quant à l’apprentissage par Internet, s’il s’en est félicité, il a néanmoins voulu que cette technologie ne remplace pas les programmes de formation menés dans les pays, compte tenu des difficultés d’accès à ladite technologie. Il a enfin jugé regrettable que le financement du Fonds général de l’Institut demeure faible, avant de lancer un appel urgent aux Etats Membres, en particulier aux pays développés, pour qu’ils reprennent leurs contributions volontaires. Le représentant a aussi appelé l’Assemblée générale à régler, une fois pour toutes, la question des frais de location et d’entretien des locaux de l’UNITAR à Genève et à New York.
M. PANTZER (Suisse) s’est félicité du rôle important joué par l’UNITAR en matière de formation au sein du système des Nations Unies. L’un des grands atouts de l’UNITAR, a-t-il précisé, réside dans la combinaison de connaissances et de savoir-faire acquis à la fois en matière de négociations multilatérales, et sur le terrain. En mettant en valeur cette double compétence, l’UNITAR assiste de manière efficace les pays en développement et à économie de transition, ainsi que les pays industrialisés, dans les divers processus multilatéraux. Il contribue ainsi à la mise en oeuvre d’Action 21 et des Conventions ayant trait à l’environnement et apporte un soutien à la gestion de l’Initiative de réduction de la dette en faveur des pays pauvres très endettés (PPTTE). Il a souhaité, dans l’intérêt de la coopération, que les secrétariats permanents des Conventions de Stockholm et de Rotterdam soient installés à Genève.
Parmi les programmes soutenus par la Suisse, il a souligné l’importance des programmes sur le droit à un environnement sain; sur les changements climatiques; les aspects légaux de la dette; la gestion financière, et la négociation. La Suisse est d’avis que l’UNITAR mérite un meilleur appui politique et financier de la part des Etats Membres, a-t-il ajouté en regrettant que cet Institut n’obtienne aucune contribution financière directe du budget ordinaire de l’ONU. La Suisse, un des principaux pays donateurs, continuera à soutenir autant le Fonds général que le Fonds d’affectation spécial de l’UNITAR. Le représentant s’est en outre félicité de la contribution de l’Ecole des cadres de l’ONU à la formation continue des personnels des institutions onusiennes.
M. ANTHONY DAVID EDGHILL (Trinité-et-Tobago), qui prenait la parole au nom de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), a estimé qu’une institution comme l’UNITAR était capable de contribuer de manière positive aux efforts des pays dans la mise en valeur des ressources humaines. Il a demandé que les petits Etats insulaires en développement (PEID) soient inclus dans la liste des pays cibles des projets de renforcement des capacités. Le représentant s’est aussi félicité des activités de formation offerte aux diplomates accrédités auprès des Nations Unies en encourageant l’Institut à les programmer de manière à permettre aux petites missions d’y participer. Il a félicité l’UNITAR pour les efforts visant à rendre ses programmes conformes aux besoins de formation et de renforcement des capacités. Conscient des difficultés matérielles et financières de l’Institut, il l’a néanmoins encouragé à mettre en place un service in situ dans la région des Caraïbes. Se félicitant enfin des partenariats entre l’UNITAR et le secteur privé et des services de formation sur Internet, le représentant a reconnu la situation précaire du Fonds général de l’UNITAR en demandant à tous les partenaires des pays développés de reprendre leurs contributions à ce Fonds.
M. MUHAMMED HASSAN (Pakistan) s’est félicité de la contribution de l’Ecole des cadres, de l’Université des Nations Unies et de l’UNITAR à la réalisation des objectifs de développement, par leurs apports en matière de renforcement des ressources humaines. Il a tout particulièrement salué la capacité démontrée par l’UNITAR, qui a organisé 130 ateliers de formation regroupant près de 6 000 participants. Il s’est félicité de l’ouverture d’un bureau régional de l’UNITAR pour la région Asie-Pacifique à Hiroshima. Il a ensuite invité l’UNITAR à concentrer ses efforts sur les activités dans lesquelles il s’est spécialisé. S’agissant des difficultés financières de l’UNITAR, il a souhaité que l’ONU mette gratuitement des locaux à disposition de cet Institut.
Répondant à une question des représentants du Nigéria et du Pakistan, M. BOISARD, Directeur de l’UNITAR, a indiqué qu la coopération de l’Institut avec ONUSIDA implique plusieurs coopérations collatérales. Nous travaillons avec toutes les organisations qui collaborent avec ONUSIDA, comme l’OMS, le PNUD ou encore la Banque mondiale, a-t-il précisé. Il a également indiqué qu’un spécialiste de la gestion avait été mis à disposition de l’UNITAR par une compagnie privée. Il a ensuite souligné l’importance de la coopération décentralisée, dans le souci d’impliquer un maximum de régions dans les activités de l’UNITAR.
DEVELOPPEMENT DURABLE ET COOPERATION ECONOMIQUE INTERNATIONALE
Mise en valeur des ressources humaines
Présentant le projet de résolution sur la mise en valeur des ressources humaines (A/C.2/58/L.5), le représentant du Maroc, a, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, expliqué que le projet de texte vise à souligner l’impact de ces ressources sur le développement durable. Prônant une nouvelle démarche en la matière, il a voulu qu’elle consiste en une assistance technique et en un appui financier substantiels et soutenus de la communauté internationale en faveur des pays en développement. Par ce texte, a poursuivi le représentant, le Groupe des 77 et la Chine veulent aussi souligner le rôle des nouvelles technologies de l’information et de la communication et se féliciter du futur Sommet mondial sur la société de l’information qu’ils perçoivent comme une étape importante de l’action à mener pour combler le fossé numérique. Le projet souligne enfin la nécessité de renforcer les compétences des habitants des zones rurales et agricoles, et l’importance de la coopération Sud-Sud, en la matière.
Mise en œuvre d’Action 21, du Programme relatif à la mise en œuvre d’Action 21 et des textes issus du Sommet mondial pour le développement durable
Présentant le projet de résolution relatif à la Décennie internationale d’action « l’eau, source de vie » (A/C.2/58/L.8), le représentant du Tadjikistan a souligné l’importance de l’eau en matière de santé et de bien-être des personnes, mais aussi dans la lutte contre la pauvreté et la faim. Le projet de résolution souligne l’importance d’une action déterminée de la communauté internationale en matière de gestion de l’eau et de promotion de mesures d’assainissement. Au titre de ce projet, la Décennie 2005-2015 serait proclamée Décennie internationale « Eau source de vie ».
* *** *