AG/EF/445

LE DROIT A L’INFORMATION ET LA LIBERTE DE LA PRESSE, OUTIL DE DEVELOPPEMENT, ONT MARQUE CE MATIN LE DEBAT DE LA DEUXIEME COMMISSION

23/10/03
Communiqué de presse
AG/EF/445


Deuxième Commission

20ème séance – matin


LE DROIT A L’INFORMATION ET LA LIBERTE DE LA PRESSE, OUTIL DE DEVELOPPEMENT,

ONT MARQUE CE MATIN LE DEBAT DE LA DEUXIEME COMMISSION


Avant le Sommet mondial sur la société de l’information, la Commission a entendu

des déclarations du pays hôte et du Secrétaire général adjoint à l’information


L’examen de la question de la science et de la technique au service du développement a été l’occasion pour la Commission économique et sociale (Deuxième Commission) de se tenir au fait de l’état d’avancement des préparatifs du Sommet mondial sur la société de l’information, dont la première phase doit se tenir à Genève du 8 au 13 décembre 2003.  Le Sommet, dont la deuxième phase est prévue à Tunis en 2005, s’est assigné pour tâche de trouver les moyens de combler le fossé numérique Nord-Sud et entre riches et pauvres, et par conséquent, de rendre universel l’accès aux nouvelles technologies de l’information et des communications (TIC). 


Organisatrice du Sommet, aux côtés de l’Union internationale des télécommunications (UIT), la Suisse a, par la voix de son représentant, M. Jean Robert Moret, indiqué que si les négociations avaient bien avancé en ce qui concerne le projet de Plan d’action, les progrès accomplis ont été minimes pour ce qui est du projet de texte concernant la Déclaration de principe.  Le représentant a tout d’abord attiré l’attention de la Commission sur «une concentration insuffisante» des négociations sur les Objectifs de développement du Millénaire (ODM), le rôle des TIC, et celui du secteur privé dans la création de biens et d’emplois.  Il a ensuite cité, parmi les questions en suspens, celles relatives à l’état de droit et au respect des droits de l’homme. 


Jugeant indispensable que la Déclaration universelle des droits de l’homme soit le fondement même de la société de l’information, il a dit la détermination de la Suisse à convaincre les autres pays de reconnaître l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui stipule «le droit de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit».   Le Sommet ne saurait, en aucun cas, marquer un recul sur le respect de ce principe, a prévenu, à son tour, le Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, M. Shashi Tharoor, qui s’est livré à un vibrant plaidoyer en faveur du libre-accès à l’information et d’une protection universelle et renforcée de la liberté de la presse.


M. Shashi Tharoor s’est montré préoccupé devant l’inclusion, dans les projets de documents finaux du Sommet, de «dispositions qui semblent limiter ces libertés».  Soulignant aussi l’importance du multiculturalisme dans le flux d’informations, il a particulièrement défendu les médias du Sud.  Ces questions a-t-il annoncé, feront l’objet du Forum des médias que le Département de l’information de l’ONU, l’Union de radiodiffusion européenne, et le Gouvernement suisse, organiseront deux jours avant le début du Sommet.  Le Forum, qui doit réunir les gouvernements, les professionnels des médias du Nord et du Sud, et les fonctionnaires des Nations Unies, vise non seulement à réaffirmer le principe de la liberté de la presse, mais aussi à reconnaître la responsabilité des médias dans une société de l’information. 


Les 16 autres intervenants que la Commission a entendu, ce matin, ont commenté, outre les préparatifs du Sommet mondial sur la société de l’information, le Programme d’action d’Almaty sur les pays en développement sans littoral et de transit.  Les pays sans littoral ont appelé, avec un sentiment d’urgence, à un accès préférentiel aux marchés mondiaux des produits pour lesquels ils ont un avantage comparatif.  Exhortant à la reprise rapide des négociations menées dans le cadre du Cycle de Doha adopté par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2001, ces pays ont attiré l’attention de la Commission sur le Communiqué ministériel qu’ils ont publié, le 13 septembre dernier à Cancùn, en marge de la cinquième Conférence ministérielle de l’OMC. 


Les questions de la réforme de l’architecture financière internationale et de la crise de la dette ont également suscité de nombreux commentaires dont ceux du représentant du Nigéria qui, indiquant qu’entre 1985 et 2002, son pays a dépensé 33 milliards de dollars au titre de la dette, de son service, et des différentes pénalités, a qualifié cette crise de « crise de manque de volonté politique, au niveau international, et de compassion mal placée ».  Il a, à cet égard, qualifié de «mesures de financement du sous-développement», les initiatives prises jusqu’ici.


Cet après-midi, à partir de 15 heures, la Deuxième Commission organisera une table ronde sur «le microcrédit, l’élimination de la pauvreté, et la démarginalisation des femmes»     


QUESTIONS DE POLITIQUE MACROECONOMIQUE


Science et technique au service du développement


Impact des nouvelles biotechnologies, en particulier sur le développement durable, y compris la sécurité alimentaire, la santé et la productivité (A/58/76)


Ce rapport contient des éléments d’information sur les secteurs d’activité et les pays dans lesquels les biotechnologies contribuent de façon notable à la productivité économique et au bien-être de la population.  Il définit les mesures qu’il convient de prendre pour créer des capacités locales pertinentes et opérationnelles en matière de biotechnologie et traite de l’impact des nouvelles biotechnologies, en accordant une attention particulière au développement durable, y compris la sécurité alimentaire, la santé et la productivité. 


Après avoir présenté les objectifs de développement durable à l’échelle mondiale et la révolution biotechnologique (chapitre II), il aborde les questions relatives aux facteurs de transfert de technologie vers les pays en développement (chapitre III).  Il fait ensuite le point sur l’état d’avancement de la biotechnologie dans les pays en développement (chapitre IV), avant d’énoncer des propositions pour le développement des biotechnologies et l’acquisition des nouvelles technologies.   Enfin, le Secrétaire général propose dans ce rapport une intervention de l’ONU sous la forme de l’établissement d’un cadre intégré pour le développement des biotechnologies qui puisse bénéficier aux pays en développement.  


Dans les conclusions de ce rapport, le Secrétaire général, constatant les incidences de la biotechnologie sur l’agriculture, la santé, l’environnement les activités manufacturières l’énergie et l’extraction minière, entre autres, souligne la nécessité d’élaborer et d’appliquer des politiques scientifiques et technologiques qui encouragent les pays en développement à adopter, à utiliser et à développer de nouvelles technologies de façon à répondre à leurs besoins.  Dans le même ordre d’idées, il forme le vœu que les politiques régissant les biotechnologies soient harmonisées de façon à ce qu’elles ne lèsent pas les pays en développement et les pays en transition. 


Lettre datée du 14 juillet 2003 adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent du Maroc auprès de l’Organisation des Nations Unies (A/58/204)


Cette lettre adressée par le Représentant du Maroc et Président du Groupe des 77 au Secrétaire général contient en son annexe le texte du communiqué final et de la déclaration adoptés à la 34ème réunion des présidents et coordonnateurs des sections du Groupe des 77 qui s’est tenue à Genève les 26 et 27 juin 2003.  Le communiqué final réaffirme notamment l’appui sans réserve que le Groupe des 77 apporte au Programme d’action de La Havane et à la Déclaration du Sommet du Sud qui «sont les deux documents directeurs du Sud exprimant les intérêts et préoccupations des pays en développement».


Mesures spécifiques répondant aux besoins et problèmes particuliers des pays en développement sans littoral


Système financier international et développement (A/58/369)


Dans ce bref rapport, le Secrétaire général dresse l’état des lieux du transfert net des ressources financières en provenance des pays en développement et des pays en transition; et de la réforme du système financier international.  Concernant la première question, il explique, tableau à l’appui, pourquoi en 2002, pour la sixième année consécutive, les pays en développement et les pays à économie en transition ont subi une déperdition nette de ressources financières.  Le Secrétaire général précise, en revanche, que si en Asie de l’Est et du Sud-Est, les très fortes sorties nettes de ressources ont à nouveau augmenté, elles sont toutefois intervenues dans un climat de forte croissance des exportations et des importations, entraînées par la croissance économique.  Des capitaux ont, en effet, été consacrés au remboursement net de la dette et à l’achat d’actifs étrangers, en particulier par l’accumulation de réserves de devises.


Concernant les apports de capitaux, les pays en développement, poursuit le Secrétaire général, ont reçu, en 2002, des transferts de capitaux estimés à 75 milliards de dollars, c’est-à-dire moins de la moitié de la moyenne annuelle du milieu des années 90.  Les seules sources nettes d’apport de capitaux ont été les investissements étrangers directs et les prêts et dons officiels.  Il explique pourquoi, durant le premier semestre de 2003, certains flux financiers privés vers les pays en développement se sont améliorés.


Le Secrétaire général rappelle que c’est cette instabilité financière à laquelle sont soumis les pays en développement qui a conduit ces derniers à appeler à une réforme du système financier international.  Cette réforme viserait l’adoption de politiques judicieuses et équitables dans les pays développés, ainsi que dans ceux en développement et à économie en transition; la mise à disposition de ressources financières publiques suffisantes pour atténuer les crises financières d’origine extérieure; et la poursuite de différents processus menant à une amélioration de la conduite de l’économie mondiale.  Concernant l’adoption de politiques judicieuses et équitables, le Secrétaire général explique, avant de donner des exemples, que la réflexion tourne autour d’une bonne définition des concepts de bonne gouvernance, de politique économique saine, de bonnes politiques de développement économique et social, et du secteur financier.


S’agissant des ressources publiques pour atténuer les crises financières, le Secrétaire général explique les modalités d’application et de fonctionnement des nouvelles directives du FMI régissant l’accès à titre exceptionnel à ses ressources dans l’éventualité d’une crise du compte des opérations en capital; de la Facilité de réserve supplémentaire (FRS) du même FMI; et de l’option de tirage différé (OTD) de la Banque mondiale.  Le Secrétaire général explique aussi l’argument qui sous-tend la proposition d’utiliser les droits de tirage spéciaux du FMI pour le développement.  Enfin, pour ce qui est de la conduite de l’économie mondiale, le Secrétaire général estime que l’idée de faire participer plus largement les pays en développement aux décisions économiques internationales fait son chemin.  Au titre des nouvelles modalités d’interaction, il cite la proposition d’utiliser le processus de Monterrey aux Nations Unies, en particulier pour examiner les questions de cohérence des politiques monétaires, financières, commerciales et développementales internationales.  Il voit dans la réunion du Conseil économique et social avec les institutions de Bretton Woods et l’OMC ou dans le Dialogue de haut niveau de l’Assemblée générale sur le financement du développement les prémices d’un tel processus.


Crise de la dette extérieure et développement (A/58/290)


Le rapport du Secrétaire général contient quatre chapitres de fond concernant les indicateurs de la dette extérieure et des flux de capitaux; l’accumulation de réserves et le transfert net de ressources; les flux de capitaux privés vers les pays en développement dans une perspective à long terme; la dette officielle et l’aide publique au développement (APD); et les autres questions ayant trait à la restructuration de la dette souveraine.


Le Secrétaire général indique ainsi qu’après avoir diminué au cours des deux années précédentes, l’encours total de la dette extérieure - principalement la dette publique et la dette garantie par les pouvoirs publics - des pays en développement et à économie en transition a progressé d’environ 2,2% en 2002, soit 52 milliards de dollars.  L’endettement privé, confie-t-il, a de nouveau diminué, bien que dans de moindres proportions, qu’en 2001, tandis qu’à la fin de l’année 2002, la dette à court terme était aussi légèrement au-dessous de son niveau de l’année précédente.  En dépit de l’augmentation de l’encours nominal de la dette, les paiements au titre du service de la dette ont diminué de près de 10% en 2002. 


Le Secrétaire général donne les ratios entre la dette totale et le service de la dette, et les exportations de biens et services en indiquant qu’ils ont continué de diminuer, sauf en Amérique latine, où ils atteignent 173,6%.  L’Argentine, le Brésil, le Pérou et la Colombie ont cependant des ratios bien supérieurs à cette moyenne, est-il noté dans le rapport.


Après voir donné des informations relatives aux réserves et au transfert net de ressources, et aux flux de capitaux privés vers les pays en développement, le Secrétaire général passe au chapitre consacré à la dette officielle et à l’APD.  Il dénonce, en évoquant l’Initiative en faveur des pays très endettés (PPTE), la lenteur de l’octroi des allégements.  Il affirme que malgré la facilité renforcée de septembre 1999, il paraît de plus en plus douteux que, dans sa forme et sa portée actuelle, l’Initiative puisse atteindre ses objectifs.  A la fin du mois de juin 2003, précise-t-il, entre autres, seuls huit des 42 PPTE avaient atteint le point d’achèvement, et 18 autres, le point de décision.  Le Secrétaire général explique alors pourquoi les PPTE imputent ces retards au fait que le FMI et la Banque mondiale n’ont toujours pas rationalisé leurs conditions.


Le Secrétaire général poursuit et indique que le service annuel de la dette des 26 pays qui avaient atteint soit le point de décision, soit le point d’achèvement au début de l’année 2003, a été réduit en moyenne de plus d’un tiers par rapport au niveau de l’année 1998.  Le service de la dette de ces pays est, en effet, tombé de 17,5% à environ 10% des exportations des biens et de services entre 1998 et 2002.  Parallèlement, le ratio du service de la dette aux recettes publiques a chuté de 27,3% à environ 15%. 


En dépit de l’impact positif de l’Initiative PPTE sur le service de la dette des pays bénéficiaires, le Secrétaire général doute que, même après l’octroi de tous les allégements possibles aux pays «éligibles», un niveau de la dette extérieure viable puisse être atteint dans tous ces pays.  Il explique pourquoi et affirme, entre autres, que le montant de l’allégement de la dette requis a été calculé sur la base d’hypothèses de croissance des exportations irréalistes.  Consacrant une partie de son rapport à la politique du Club de Paris, le Secrétaire général indique que la mise en œuvre de l’Initiative PPTE renforcée reste au cœur de ses activités.  Il en donne des exemples avant de passer en revue les différents mécanismes de suivi et de gestion de la dette dans les pays développés. 


Le Secrétaire général fait, par ailleurs, part de la conviction généralisée, que la réalisation des Objectifs de développement du Millénaire (ODM) exige, outre l’allègement de la dette, un accroissement des financements extérieurs officiels.  Il cite, en conséquence, les dernières tendances de l’APD, avant de passer au dernier chapitre dans lequel il passe en revue les différentes propositions faites pour la restructuration de la dette souveraine.


Résultats de la Conférence ministérielle internationale des pays en développement sans littoral et de transit et des pays donateurs et des organisms internationaux de financement et de développement sur la cooperation en matière de transport en transit


Suite du débat général


M. EDOUARD AHO-GLELE (Bénin) s’est félicité du Programme d’Action d’Almaty en soulignant que la communauté internationale disposait désormais d’un cadre global d’action pour le développement d’un système de transit efficace dans les pays sans littoral et de transit.  Le représentant s’est ensuite attardé sur les initiatives prises par son pays en tant que pays de transit, en prônant en la matière le dialogue et la coopération entre les pays en développement et en transit pour relever les défis qui se posent à eux dans le domaine des transports des biens et de services.  Le partenariat, a-t-il dit, conformément au Programme d’Action d’Almaty, devra se traduire par l’établissement d’un environnement juridique et macroéconomique transparent susceptible de permettre la mobilisation des ressources sur les plans national, sous-régional, et régional et international. 


Tout en acceptant la responsabilité première qui leur revient, les pays en développement sans littoral et de transit espèrent des pays donateurs et des organismes internationaux de financement une assistance accrue, notamment à travers un transfert de technologies et des investissements privés directs.  Le Programme offre également des opportunités pour la coopération Sud-Sud, a fait observer le représentant.  


Intervenant sur la question du Sommet mondial sur la société de l’information dont la première phase aura lieu au mois de décembre à Genève, M. SHASHI THAROOR, Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, a déclaré que les technologies de l’information et de la communication (TIC) ne sont pas une fin en soi, mais un moyen efficace d’accroître la base des connaissances humaines et donc la liberté des individus et des sociétés.  C’est aussi un outil de promotion du développement et d’une économie qui serait mise au profit de tous, a dit M. Tharoor.  Il a regretté que peu de personnes soient encore réellement concernées par cette révolution des technologies de l’information.  Comparant la révolution des TIC à la révolution française, il a estimé que si les TIC étaient sources de fraternité et de liberté, elles n’avaient pas encore pour l’instant, promu l’égalité.  M. Tharoor a souhaité que le Sommet mondial sur la société de l’information soit l’occasion d’insister sur le renforcement et la protection de la liberté de la presse, telle qu’elle est consacrée dans l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme.


Il s’est ensuite dit préoccupé par le fait que l’accent ait été mis, lors des négociations préalables à la tenue du Sommet, sur des questions qui peuvent apparaître comme visant à limiter les droits de la presse.  C’est pourquoi, il s’est inquiété que ce Sommet ne soit perçu, par certains Etats, comme une occasion de proposer des mesures qui marqueraient un retour en arrière en matière de liberté de la presse.  A cet égard, il a rappelé qu’une presse libre est profitable à tous, et qu’elle est un partenaire très important des TIC.  M. Tharoor a souligné l’importance des événements qui se tiendront parallèlement au Sommet, du 9 au 11 décembre 2003, et notamment du forum qui rassemblera les professionnels de la presse et des spécialistes des Nations Unies sur le thème du rôle des médias dans la société de l’information.  Il a souligné l’importance du multiculturalisme dans la société mondiale de l’information, et a insisté sur le fait que tous les pays devraient avoir la chance et le droit de diffuser des informations conformes à leur réalité culturelle, et devraient pouvoir communiquer des informations dans leur langue.


M. ALOUNKEO KITTIKOUN (République démocratique populaire lao) a salué, à son tour, le Programme d’Action d’Almaty en appelant toutes les parties prenantes à réaliser l’importance de leurs engagements et à les traduire en programmes et projets concrets.  Il a estimé qu’a ce stade, l’Assemblée générale doit regrouper toutes les questions relatives aux pays en développement sans littoral sous la rubrique «mise en œuvre du Programme d’action d’Almaty».  Il a aussi estimé que l’évaluation de cette mise en œuvre doit se fonder, à l’instar de la mise en œuvre des Programmes d’action de Bruxelles et de la Barbade, sur un rapport annuel du Secrétaire général.  Concluant sur la question essentielle du financement, il a jugé que tous les accords internationaux, dont la Déclaration du Millénaire, le Consensus de Monterrey, le Plan de mise en œuvre de Johannesburg et le cadre de la coopération Sud-Sud, doivent devenir les instruments de la mise en œuvre du Programme d’action d’Almaty.


M. DJIHEB-EDDINE BELKAS (Algérie) s’est inquiété que les pays en développement aient connu en 2002 une sixième année consécutive de déperdition nette de ressources financières, du fait que les bénéfices tirés d’investissements étrangers, et rapatriés, et les sorties nettes de capitaux, ont dépassé les recettes fiscales tirées des investissements étrangers et les entrées nettes de capitaux.  Il a précisé que les pays en développement n’ont perçu que 75 milliards de dollars d’apport de capitaux en 2002, soit presque moins de la moitié de la moyenne annuelle du milieu des années 90.  Les pays en développement et les pays en transition demeurent plus que jamais exposé aux vicissitudes de l’économie mondiale, a-t-il déclaré. C’est pourquoi, la réforme de l’architecture financière internationale doit être mise en oeuvre pour réduire les risques potentiels posés par l’instabilité financière internationale. 


Le représentant a par ailleurs souligné l’importance des technologies de l’information et de la communication dans la promotion du développement.  Il a défendu le droit des pays en développement de tirer pleinement profit de la flexibilité offerte par les accords internationaux, tel que celui portant sur les aspects des droits de propriété intellectuelle relatifs au commerce.  En conclusion, il a défini l’accès équitable à l’information comme étant un facteur essentiel de la promotion du développement durable.  En outre, il a estimé que la réalisation des objectifs de développement exige, en plus d’un allégement de la dette, un accroissement de l’aide publique au développement (APD) pour que les pays les moins favorisés puissent faire face à certaines dépenses incompressibles et obligatoires.


M. CHOISUREN BAATAR (Mongolie) a rappelé que les pays en développement sans littoral et pays de transit sont, en premier, responsables de la mise en œuvre du Programme d’action d’Almaty.  Cependant, il a souligné le caractère vital du soutien de la communauté internationale dans le financement et le soutien aux programmes de développement, ainsi que dans le transfert de technologies, pour favoriser l’émergence d’un réseau et d’un système de transport de transit efficace entre les pays sans littoral et les pays de transit.  Car, a-t-il insisté, nos pays n’ont pas les moyens de faire face à ce formidable défi, sans un soutien et un engagement conséquents des pays développés.  Il a également souligné la nécessité d’un nouveau partenariat aux niveaux national, bilatéral, sous-régional, régional et international.  Il a d’autre part insisté sur la nécessité d’accorder aux pays en développement sans littoral un accès préférentiel aux marchés.  A cet égard, il a souligné la référence que constitue le communiqué adopté à Cancùn le 13 septembre dernier par le Groupe des pays en développement sans littoral.


M. BOLUS PAUL ZOM LOLO (Nigéria) s’est inquiété de la situation de la dette des pays en développement en notant que l’encours total de cette dette a augmenté de 52 milliards de dollars en 2002.  Il a précisé que les bilans financiers des pays en développement étaient négatifs avec le reste du monde.  La dette et son service sont responsables de l’essentiel des transferts de capitaux des pays pauvres ou en développement, vers les pays développés.  A titre d’illustration, il a indiqué que le Nigéria avait réglé 716 millions de dollars au Club de Paris au titre du service de sa dette au cours de ces dix derniers mois.  En même temps, le gouvernement a procédé au règlement de 3,87 milliards de dollars au titre de sa dette commerciale.  Entre 1985 et 2002, le Nigeria a dépensé 33 milliards de dollars au titre du règlement de sa dette, de son service, et des différentes pénalités qui lui ont été imposées.  Le pays doit encore 32 milliards de dollars de dettes.  Ce que le Nigeria dépense en remboursement de dette est 8 fois supérieur à ce qu’il dépense pour l’éducation de sa population, et six fois supérieur à ses dépenses nationales de santé, a dit le représentant.  Il a qualifié la dette de «mesure de financement du sous-développement».  Soulignant la situation particulière des pays pauvres très endettés (PPTE), il a déclaré qu’une réduction, voire une annulation de leur dette, était indispensable pour leur permettre de mettre en œuvre de vraies politiques de lutte contre la faim et la pauvreté.


JEAN ROBERT MORET (Suisse) a présenté l’état des préparatifs du Sommet mondial sur la société de l’information qui se tiendra à Genève au mois de décembre.  Il a précisé que la troisième session de la Commission préparatoire qui s’est tenue à Genève en septembre a été consacrée à la négociation de la Déclaration de principe et du Plan d’action du Sommet.  Si les négociations ont bien avancé en ce qui concerne le Plan d’action, les progrès ont été plus difficiles pour ce qui est de la Déclaration de principe.  Nous observons une concentration insuffisante sur la pauvreté et les Objectifs de développement du Millénaire, a regretté le représentant de la Suisse, mais aussi sur le rôle des technologies de l’information et de la communication(TIC) et du secteur privé dans la création de biens et d’emplois qui sont des outils de lutte contre la pauvreté.  Parmi les questions qui posent problème, figurent celles relatives à l’état de droit et au respect des droits de l’homme.  M. Moret a estimé qu’il était indispensable que ces principes, en particulier l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, soient la base même de la société de l’information.  En notre qualité de pays hôte, a-t-il insisté, nous sommes bien décidés à faire le maximum pour convaincre les autres pays de reconnaître «le droit de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées quel que soit le moyen d’expression choisi» comme le prévoit l’article 19 susmentionné.


Le représentant par ailleurs présenté les manifestations organisées autour du noyau politique du Sommet, qu’il a qualifiées comme une occasion d’échange de vues issues d’expériences et d’actions concrètes.  A cet égard il a cité la plate-forme des TIC organisée conjointement par la Direction du développement et de la Coopération et la société «Global Knowledge Partnership»; le Symposium annuel du programme «InfoDev», géré la Banque mondiale, qui soulignera l’engagement de ceux qui travaillent dans le développement; le Forum de la «World Electronic Media» sur le rôle accru de la radio, de la télévision, et de l’internet sur la société de l’information ; une Conférence animée par le Centre européen de recherches nucléaires (CERN) sur le rôle de la science dans la société de l’information.  En outre, il a indiqué que la Suisse et la Tunisie, hôte du second volet du Sommet en 2005, envisagaient de proposer un projet de résolution commun, qui reflètera l’issue du Sommet mondial et pourra être examiné à la reprise de session, au début de 2004. 


M. DER KOGDA (Burkina Faso) a qualifié de «tournant important» la Conférence d’Almaty en estimant que l’appel contenu dans le Programme d’action pour qu’une attention particulière soit accordée aux produits qui représentant un intérêt spécifique pour les pays en développement sans littoral venait à nommé.  Il a cité à cet égard le coton, dont la commercialisation procure des ressources vitales pour un certain nombre de pays en développement enclavés d’Afrique.   Les coûts de transport très élevés que ces pays doivent supporter entravent le développement de leurs exportations et réduisent le nombre de marchés sur lesquels ils peuvent écouler leurs produits.  Pour juguler ces contraintes, les pays en développement sans littoral ont besoin d’un soutien accru en matière d’aide publique au développement (APD), d’annulation de la dette, et d’un meilleur accès aux marchés des pays développés. 


Le représentant a appelé au maintien du dialogue dans le cadre des négociations relatives au Cycle de Doha en saluant le rôle actif que les pays en développement sans littoral ont joué à Cancùn pour attirer l’attention de la communauté internationale sur leur haut degré de vulnérabilité tant aux niveau économique, que social.  Il a jugé important que les préoccupations légitimes des pays en développement de transit soient prises en considération dans un esprit de coopération et dans une perspective d’intégration sous-régionale et régionale.  Il a tout aussi jugé important que les Nations Unies continuent d’être, au plan mondial, le cadre approprié d’échanges et de coopération entre les pays en développement sans littoral et de transit, et les donateurs bilatéraux et multilatéraux. 


M. ALI YAHYA (Israël) a présenté la contribution de son pays au développement de programmes techniques et scientifiques en matière de lutte contre la désertification, et dans l’intérêt de la croissance économique et de la conservation des terres agricoles.  A titre d’illustration, il a indiqué qu’Israël avait mis au point une nouvelle race de moutons qui se reproduisent une fois et demie plus rapidement que les espèces ordinaires d’ovidés.  La recherche génétique, a-t-il ajouté, nous a permis de multiplier par trois le rendement des tomates, d’augmenter la teneur nutritionnelle du maïs et de lutter contre les parasites qui attaquent de nombreux légumes.  Il a indiqué que le ministère israélien des sciences et des techniques souhaitait participer à des projets de coopération internationaux qui permettraient à Israël de partager le fruit de ses recherches, notamment avec des pays en développement.  Il a également indiqué que les chercheurs israéliens avaient découvert un anticorps qui pourrait servir de vaccin contre la fièvre du Nil occidental et travaillaient actuellement à la réalisation d’un vaccin contre le diabète.  Il a également souligné l’importance de la télédétection par satellite pour détecter la dégradation des sols.  Il a précisé que le succès de la recherche dépendait non seulement des moyens mis en œuvre, mais également de la capacité des pays à coopérer et à échanger des expériences. 


M. ISSOUF O. MAIGA (Mali) a salué, à son tour, le Programme d’action d’Almaty en jugeant que le défi qu’il s’agit maintenant de relever est de traduire en actes concrets les engagements pris.  Pour ce faire, a-t-il indiqué, toutes les parties se doivent de respecter au mieux leurs engagements respectifs.  Il a invité les pays de transit à faire montre d’esprit de concession et de souplesse, et surtout de solidarité, afin de favoriser la participation des pays en développement sans littoral au commerce mondial.  Il a, dans ce contexte, espéré la reprise prochaine des négociations menées dans le cadre du Cycle de Doha afin de rendre le marché mondial plus ouvert et plus équitable au bénéfice à la fois des pays riches et des pays pauvres.  Il a insisté sur le coton comme produit d’intérêt stratégique pour le Mali.  L’application intégrale et efficace des mesures spécifiques relevant des cinq domaines prioritaires du Programme d’action devrait contribuer de manière significative à la mise en place de systèmes efficaces de transport de transit dont les pays comme le Mali ont tant besoin pour prendre une part active au système commercial international, a conclu le représentant.


Mme NINH THI BINH (Viet Nam) a souligné la nécessité de promouvoir les sciences et techniques dans le cadre des politiques de développement des pays en développement.  Malgré les progrès remarquables réalisés dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC) et de la biotechnologie, elle a s’est dite préoccupée de constater que la grande majorité des populations des pays en développement n’ait pas accès à ces technologies.  Elle a souligné l’urgence de procéder à un transfert conséquent de ces outils de connaissance vers les pays en développement. Elle a présenté les coopérations Sud-Sud et Nord-Sud comme les meilleurs moyens de mettre en oeuvre ces transferts à un moindre coût.  Elle a exhorté les organisations spécialisées des Nations Unies à renforcer les capacités des pays en développement, pour leur permettre de répondre à leurs besoins urgents de développement.  Elle a présenté le futur Sommet mondial sur la société de l’information comme l’occasion de se pencher sur le problème de la fracture numérique et d’étudier les potentiels de développement offerts par les TIC aux pays en développement.  S’agissant des priorités de son pays, elle a indiqué que le Gouvernement du Viet Nam consacre 2% de son budget au développement de la recherche en se concentrant notamment sur les TIC et la biotechnologie.


M. SHIN BOO-NAM (République de Corée) a souligné l’obligation qu’a la communauté internationale de répartir plus équitablement les bénéfices de la mondialisation, en particulier pour en faire bénéficier les pays en développement sans littoral.  Il a donc accueilli avec satisfaction le Programme d’action d’Almaty.  Il a, cet égard, averti que tout plan relatif à un système de transport efficace doit être intégré dans une stratégie globale de développement.  Il a donc jugé nécessaire que la communauté internationale fournisse l’assistance requise aux décideurs politiques de ces pays pour les aider à affiner une vision globale de leur développement économique.  Il a aussi souligné le rôle essentiel des donateurs et des institutions de développement tout en souhaitant que ce rôle soit également reconnu.  Il a enfin mis l’accent sur la pertinence d’une coopération régionale renforcée.  Le représentant a conclu en appuyant la tenue du Sommet mondial sur la société de l’information et en espérant que les questions en suspens sur la gouvernance de l’Internet et le droit à l’accès à l’information, seront résolues lors de la dernière session préparatoire au Sommet, qui doit se tenir en novembre.


Mme DATIN PADUKA SERIPAH NOLI SYED HUSSIN (Malaisie) a dénoncé les conséquences de l’instabilité financière qui prévaut au niveau international sur les économies des pays en développement.  C’est pourquoi, elle a estimé qu’une réforme radicale de la structure financière internationale était urgente.  «Il nous fait un système qui conduira à une allocation efficace des ressources et qui permettra à tous les pays de tirer profit de la mondialisation de manière équitable», a dit la représentante.  Elle s’est félicitée de la tenue la semaine prochaine à New York du Dialogue de haut niveau sur le financement du développement.  Elle a ensuite souligné la nécessité d’augmenter la participation des pays en développement au processus de décision politique des institutions financières internationales dans le souci d’y garantir la transparence et la responsabilisation.  Elle a présenté les efforts que déploie la Malaisie pour renforcer son système financier national, conformément aux normes et critères arrêtés à l’issue de la Conférence de Monterrey sur le financement du développement.


MARC NTETURUYE (Burundi) a salué le Programme d’action d’Almaty qui vient répondre aux défis auxquels sont confrontés les pays en développement sans littoral.  Appelant au respect des engagements pris, il a souligné l’importance d’un appui substantiel de la part de la communauté des donateurs.  Il a aussi invité la communauté internationale à dépasser rapidement les blocages qu’a connu l’OMC à Cancùn en écoutant davantage les doléances des pays les plus pauvres.  Le représentant a ensuite fait part des mesures prévues par le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), ainsi que des décisions adoptées par son pays en matière de transport.  Après dix ans de guerre civile, a-t-il souligné, le Burundi ne peut seul réussir son programme national.  Maintenant que la situation politique interne s’éclaircit, avec notamment la récente signature du Protocole de Pretoria entre le Gouvernement burundais et le principal groupe rebelle, toutes les conditions sont réunies pour que les bailleurs de fonds soutiennent le pays dans ses efforts de reconstruction nationale, a estimé le représentant.


M. CARLOS VALERA (Mexique) a souligné le caractère impératif d’une réforme de l’architecture financière internationale dans l’intérêt du développement durable, de la croissance économique et de la lutte contre la pauvreté.  Il faut, a-t-il ajouté, que les pays en développement puissent participer à la formulation des règles qu’ils vont être amenés à respecter.  Dans le même ordre d’idées, il a souhaité de nouveaux mécanismes pour examiner le problème de la dette extérieure des pays en développement.  Il faut renforcer les capacités des pays en développement pour leur permettre de gérer leur dette.  S’agissant de la contribution du Mexique pour l’allégement de la dette extérieure des pays en développement par le biais de stratégies multilatérales et bilatérales, il a indiqué que son pays fournissait 40 millions de dollars sous forme de droits de tirage spéciaux au titre de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (Initiative PPTE).  En outre, le Mexique intervient à hauteur de 29,3 millions de dollars, au fonds de la Banque interaméricaine de développement destiné à soutenir l’Initiative PPTE. 


M. JUAN ALFREDO BUFFA (Paraguay) a rappelé que les besoins des pays sans littoral sont multiples, avant d’appeler, à son tour, au respect des engagements pris en faveur du Programme d’action d’Almaty.  Il a fait part des mesures prévues au niveau sous-régional en espérant que dans le cadre des négociations commerciales, les besoins spécifiques des pays sans littoral seront pris en compte, en particulier en ce qui concerne l’accès préférentiel de leurs produits aux marchés mondiaux, compte tenu des coûts de transport.  L’échec de la Conférence de Cancùn, a-t-il estimé, découle de la position inflexible de certains pays.  Il a alors attiré l’attention sur le Communiqué ministériel publié, le 13 septembre dernier, par le Groupe des pays en développement sans littoral, en marge de la Conférence ministérielle de l’OMC à Cancùn.  Le 10 octobre dernier, a encore indiqué le représentant, les Ministres qui étaient à Cancùn se sont rencontrés à Buenos Aires pour envisager l’avenir des négociations commerciales.


M. MAJDI RAMADAN (Liban) s’est inquiété de constater que le transfert net de ressources financières à partir des pays en développement a atteint la somme record de 192 milliards de dollars.  Il s’est félicité du contenu du communiqué de Deauville de mai 2003, qui contient les propositions des Ministres des Finances du G8 en ce qui concerne la réforme du Club de Paris et des processus de rééchelonnement et de réduction de la dette.  Il s’est félicité du soutien obtenu par le Liban auprès de la France, de l’Arabie saoudite, du Koweït, des Etats-Unis, de la Malaisie et d’autres pays lors de la 2ème Conférence de Paris en octobre 2002, et qui ont permis à son pays de restructurer une dette qui s’est élevée à 28,9 milliards de dollars en 2002, dont 11,55 milliards au titre de la dette extérieure. 


Mme CHING-YU YAO, Représentante de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) a expliqué que l’objectif de l’ONUDI est d’intégrer les nouvelles technologies de l’information et des communications (TIC) dans les programmes de développement nationaux.  Compte tenu du lien entre croissance de la productivité et accès aux techniques, l’ONUDI s’emploie à diffuser ces technologies pour renforcer les capacités d’accès aux marchés.  Pour son action, elle se fonde sur l’hypothèse du rôle-clef du secteur privé et de la nécessité pour les technologies d’être efficaces du point de vue énergétique.  C’est la raison pour laquelle l’ONUDI s’est engagée à mettre en œuvre des programmes visant à accélérer la maîtrise de l’expertise technique.  Ces programmes techniques incluent également le renforcement des capacités institutionnelles et la formation des chefs d’entreprises. 


En continuant à mettre l’accent sur les PMA et les pauvres, les initiatives de l’ONUDI contribuent à la réalisation des objectifs de lutte contre la pauvreté et de développement durable.  Dans ce contexte, l’ONU s’est lancée dans la promotion des biotechnologies et prévoit, en collaboration avec le Chili, d’organiser un Forum en 2004.  En concluant, la représentante a indiqué qu’en collaboration avec 15 institutions et programmes de l’ONU, l’ONUDI participe activement à l’organisation du Sommet mondial sur la société de l’information.  


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