LA CROISSANCE DE L’ECONOMIE MONDIALE SERA DE 1,5% ET LES PAYS EN DEVELOPPEMENT SERONT LES PLUS TOUCHES PAR LE RALENTISSEMENT ECONOMIQUE, INDIQUE UN RAPPORT DE L’ONU
Communiqué de presse ECO/23 |
PI/1393
LA CROISSANCE DE L’ECONOMIE MONDIALE SERA DE 1,5% ET LES PAYS EN DEVELOPPEMENT SERONT LES PLUS TOUCHES PAR LE RALENTISSEMENT ECONOMIQUE, INDIQUE UN RAPPORT DE L’ONU
(adapté de l’anglais)
Le rapport de l'ONU sur la situation économique mondiale prévoit qu'après le ralentissement économique commencé au début de l'an 2001 et aggravé par les attaques terroristes du 11 septembre, la reprise de l'économie devrait se confirmer lentement au cours de l'année 2002. Le rapport indique que l'Asie de l'est et l'Amérique latine sont les régions plus affectées par le ralentissement économique. Selon le rapport, les faiblesses de l'économie mondiale se sont largement répandues comme en témoignent un peu plus d’une douzaine d'économies en récession et un peu plus de trois-quarts des pays qui ont connu un taux de croissance moindre que l'année précédente.
Le rapport prévoit, en 2002, une croissance de 1,5% seulement du Produit mondial brut (PMB) contre 1,3% l'année dernière, et suggère que ces timides embellies sont tributaires d'un certain nombre d'incertitudes économiques, en particulier la grande dépendance de l'économie mondiale de la relance économique aux Etats-Unis. Selon le rapport, les risques liés à cette situation sont aggravés par les difficultés de l'économie japonaise et les incertitudes relatives à la situation de l'Argentine.
La fragilité de l'environnement économique mondial
Selon le rapport de l'ONU, les pays en développement et les pays à économie en transition sont confrontés à un environnement économique mondial fragile. Il s'agit de faible croissance du commerce international, de la baisse des prix des produits de base et de la difficulté d'accès au financement extérieur. Par conséquent, la relance de ces pays dépend, pour une large part, de celle des économies développées. La stagnation du commerce international est un facteur clé de la propagation du ralentissement économique dans les pays en développement et dans les pays à économie en transition. Les flux nets de capitaux privés vers ces pays, déjà faibles en 2001, devraient chuter davantage en 2002, indique le rapport de l'ONU.
Les flux de l'investissement étranger direct (IED) en direction des pays en développement, demeurés relativement stables durant les crises de 1997-1998, sont tombés, l'année dernière, et devraient baisser davantage en 2002, en dépit de la hausse enregistrée par l’IED en Chine, au Mexique et en Afrique du Sud. La clef du rétablissement de ces flux vers les pays en développement demeure la croissance économique, est-il indiqué dans le rapport qui observe que les flux d'IED parmi les pays développés ont baissé sensiblement en 2001, principalement en raison d'une réduction de moitié des fusions et acquisitions transnationales. L'IED devrait augmenter, de nouveau, avec le rétablissement de la confiance des consommateurs mais probablement pas aux niveaux qu’il a connus précédemment.
Les termes de la relance
Le rapport sur la situation économique mondiale relève des signes encourageants dans l'horizon économique. A la fin de l'année dernière, la politique monétaire dans nombre d’importants pays développés, était devenue plus accommodante; les incitations fiscales avaient commencé à porter leurs fruits; les prix de l'énergie s'étaient stabilisé, et une tentative de relance des marchés boursiers. L'impact de cette situation devrait donner progressivement un élan en 2002, conduisant au rétablissement de la confiance des consommateurs et du monde des affaires et à une relance des activités du secteur privé.
Pour les décideurs politiques du monde, le défi actuel consiste à poursuivre immédiatement l’adoption de mesures pour sortir l'économie mondiale de son ralentissement actuel, indique le rapport qui souligne que la volatilité de l'économie mondiale, ces dernières années, a eu un impact asymétrique; les pays en développement bénéficiant moins de la relance économique que les pays développés mais souffrant davantage du ralentissement. Selon le rapport, il est, par conséquent, important de maintenir l'ordre du jour à long terme visant à assurer aux pays en développement une participation plus réelle dans l'économie mondiale.
Le rapport met en lumière la nécessité de faire davantage de progrès dans le règlement des problèmes de la dette des pays en développement. Il appelle à un renforcement de la capacité des pays en développement à participer aux négociations commerciales et à mettre en oeuvre leurs résultats. La prochaine Conférence internationale sur le financement du développement, qui doit se tenir à Monterrey en mars 2002, est présentée comme une occasion de faire des progrès sur ces questions.
Pour de plus amples informations, prière de contacter M. Tim Wall, au (212) 963-5851, e-mail wallt@un.org; ou M. Nick Snyder, au (212) 963-4392, e-mail snydern@un.org, tous deux au Département de l’information à New York. Vous pouvez également contacter, Mme Erica Meltzer, au 41-22-907-5365, e-mail erica.meltzer@unctad.org, à la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) à Genève.
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