AG/EF/399

LES DIFFICULTES DES PAYS EN TRANSITION EN MATIERE D’INTEGRATION A L’ECONOMIE MONDIALE ONT DOMINE LES DEBATS DE LA DEUXIEME COMMISSION

18/10/02
Communiqué de presse
AG/EF/399


Deuxième Commission

13e séance - matin


LES DIFFICULTES DES PAYS EN TRANSITION EN MATIERE D’INTEGRATION A L’ECONOMIE MONDIALE ONT DOMINE LES DEBATS DE LA DEUXIEME COMMISSION


Réunie sous la présidence de M. Marco Antonio Suazo (Honduras), la Deuxième Commission a entendu ce matin, dans le cadre de son examen des questions de politiques sectorielles, et du développement durable et de la coopération économique internationale, les difficultés auxquelles les pays en transition sont confrontés dans leurs efforts d’intégration à l’économie mondiale.


Illustrant les problèmes particuliers de ces pays, le représentant de la Yougoslavie a rappelé que les économies des pays en transition sont plus sensibles aux fluctuations de l’économie mondiale.  La plupart des intervenants au débat ont souligné les efforts de leurs pays en matière de stabilisation de l’économie, principalement dans le domaine macroéconomique, et les coûts de cette transition de l’économie planifiée vers l’économie de marché.  Plusieurs d’entre eux ont évoqué en particulier leur participation à des programmes initiés par l’Union européenne, comme le Corridor de transport Europe-Caucase-Asie (TRASECA) et l’Accord de transport inter-État pour le pétrole et le gaz (INOGATE), et leurs efforts de libéralisation des marchés.


Dans leur ensemble, les intervenants ont souligné la nécessité d’une aide de la communauté internationale, tout particulièrement des Nations Unies et de ses organismes, ainsi que des institutions financières internationales, pour accompagner ces efforts de transition, notamment en promouvant l’investissement étranger direct (IED), le transfert de connaissance et le renforcement des compétences.  Ils ont présenté le commerce et les investissements privés comme les deux moteurs décisifs en matière de création d’emplois et de prospérité.  A cet égard, le représentant de la République de Corée a précisé que le secteur privé a contribué pour plus de 50% au PNB des 27 pays classés dans la catégorie “en transition”.  Illustrant la teneur de ces débats, il a également noté que le développement et la libéralisation du commerce sont devenus des outils majeurs d’attraction des investissements, de création d’un secteur privé efficace et de stimulation d’une croissance économique soutenue.  Il s’est félicité qu’un certain nombre de pays en transition aient établi de solides relations commerciales avec l’Union européenne en rappelant que le fait que 15 de ces pays soient devenus membres de l’OMC est un signe encourageant.


Autre avis très largement partagé par les délégations, la nécessité de mettre en place des mécanismes de suivi efficaces de la mise en œuvre des conclusions des Sommets de Monterrey et de Johannesburg dans le souci d’atteindre les Objectifs de développement de la Déclaration du Millénaire dans les meilleures conditions. 


Par ailleurs, les représentants de l’Azerbaïdjan et de l’Arménie ont évoqué l’influence néfaste de situations conflictuelles sur le développement, et tout particulièrement des blocus économiques respectifs dont ils souffrent, en formant le vœu que la coopération économique leur permette de surmonter les difficultés politiques et de faciliter leur résolution, dans l’intérêt du développement économique de tout le Caucase.


En outre, le représentant du Kirghizistan a évoqué un projet de résolution parrainé par 37 délégations qui ferait de l'année 2003 l’Année de la citoyenneté kirghize.  La Deuxième Commission a également entendu la présentation par le représentant du Venezuela, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, de deux projets de résolution portant respectivement sur la “Coopération pour le développement industriel” et l’Action préventive et lutte contre la corruption et le transfert illégal de fonds et rapatriements desdits fonds dans les pays d’origine”. 


Outre les intervenants cités, ont également pris la parole ce matin, les représentants de l’ex-République yougoslave de Macédoine, de la Pologne, de la Zambie, de l’Ukraine, du Viet Nam et de l’Afghanistan. 


La Deuxième Commission se réunira à nouveau lundi, 21 octobre, à 10 heures. 


Questions de politique sectorielle


Présentation de projets de résolution


Le représentant du (Venezuela) a présenté, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, un projet de résolution sur la coopération pour le développement industriel (A/C.2/57/L.8).  Aux termes de ce texte, l’Assemblée générale soulignerait l’importance de la coopération pour le développement industriel qui, en créant un climat favorable aux investissements et aux affaires aux niveaux international, régional, sous-régional et national, contribue à favoriser l’expansion, la diversification et la modernisation des capacités de production dans les pays en développement.


La Commission a ensuite entendu la présentation, toujours par le représentant du Venezuela, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, d’un projet de résolution intitulé “Action préventive et lutte contre la corruption et le transfert de fonds d’origine illicite et restitution desdits fonds aux pays d’origine” (A/C.2/57/L.9).  Aux termes de ce projet de résolution, l’Assemblée générale demanderait que la coopération internationale soit renforcée, notamment par l’intermédiaire du système des Nations Unies, à l’appui des efforts faits par les gouvernements pour prévenir et combattre le transfert de fonds et avoirs d’origine illicite et pour restituer ces fonds et avoirs aux pays d’origine.


Débat général


A la suite de la présentation de ce projet, le représentant des Etats-Unis a déclaré que son pays s’intéressait de très près à la question de la lutte contre la corruption.  Les Etats-Unis espèrent que l’examen des termes d’une future convention des Nations Unies sur la lutte contre la corruption, qui a lieu à Vienne, se déroulera dans une atmosphère dépolitisée.  Notre délégation tient à souligner que le rôle du secteur privé doit être mentionné en ce qui concerne les questions de développement, de création d’un cadre juridique, et de la lutte contre la corruption aussi bien au sein du secteur public que des entreprises privées.  Les Etats-Unis voudraient que le projet de résolution contre la corruption, examiné par la Deuxième Commission, ne vienne pas créer des blocages ou des malentendus au cours des négociations qui ont lieu à Vienne.


Développement durable et coopération économique internationale


Débat général


M. OMAR A. SULTANOV (Kirghizistan) a reconnu le grand impact des facteurs culturels sur la constance des efforts de développement.  Il s’est félicité des efforts de l’UNESCO dans ce domaine et notamment de l’adoption, à l’issue de sa 31ème conférence, de la Déclaration universelle sur la diversité culturelle qui constitue une contribution essentielle aux débats sur les liens entre la culture et le développement.  Il faut reconnaître la diversité culturelle comme un patrimoine commun de l’humanité et tenir compte de la résolution de l'Assemblée générale portant sur l’année du patrimoine culturel 2002, a-t-il ajouté à cet effet.  La protection de la diversité culturelle est rattachée au dialogue entre


les cultures et les civilisations et la coopération entre les pays.  Il a attiré l’attention sur l’initiative du Président kirghize qui souhaite faire de l’année 2003 l’année de la citoyenneté kirghize et a remercié les 37 pays qui ont parrainé une résolution à cet effet.  Dans ce contexte, il a formé le vœu que cette résolution puisse être adoptée par consensus.  Il a invité les États Membres, les Nations Unies et ses organismes à participer aux manifestations visant à célébrer cette année.  


M. NIKOLAY SAHAKOV (Arménie) a déclaré que depuis son indépendance, l’Arménie a déployé des efforts importants pour passer d’une économie de type centralisée à une économie de marché, et que l’aboutissement de ces efforts d’harmonisation et de pleine intégration à l’économie mondiale dépend largement de l’aide de la communauté internationale, y compris des Nations Unies et de la Banque mondiale.  Il a tout particulièrement évoqué les efforts de son pays en direction de la stabilité de l’environnement macroéconomique en appliquant des politiques monétaire et fiscale plus strictes.  Dans ce contexte, il a rappelé l’engagement de l’Arménie, d’une part, en matière de coopération régionale, comme en témoigne sa participation à la structure de Coopération économique de la Mer noire (BSCE), et d’autre part, aux programmes européens intitulés respectivement Corridor de transport Europe-Caucase-Asie (TRASECA) et Accord de transport inter-États pour le pétrole et le gaz (INOGATE).  Malgré toutes ses avancées, il a indiqué que le blocus imposé à l’Arménie par deux de ses voisins avait des incidences négatives.  Il a émis l’espoir que la coopération économique permettra de surmonter les difficultés politiques et de faciliter leur résolution. 

En conclusion, il a formé l’espoir de voir appliquées les conclusions des Sommets de Monterrey et de Johannesburg pour faciliter le relèvement économique de la région, la stabilité politique, économique et sociale comme un fondement de la paix et de la sécurité internationales. 


M. DIMCE NIKOLOV (Ex-République yougoslave de Macédoine-ERYM) a déclaré que son pays n’a jamais ralenti son processus d’intégration à l’Europe.  L’ERYM a, dans ce cadre, poursuivi la mise en œuvre de l'Accord de stabilisation et d’association qu’elle a signé avec l’Union européenne, et aux termes des règles de cet Accord, l’ERYM a créé un cadre de libéralisation des échanges commerciaux avec les Etats Membres de l’Union européenne.  Notre économie se transforme résolument en économie de marché fonctionnelle, et elle a connu ces dernières années les meilleures performances depuis la proclamation de notre indépendance.  Les progrès accomplis sont manifestes dans les programmes que nous menons avec le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, notamment le programme d’ajustement structurel, le programme de privatisation et les réformes structurelles de notre économie.  Notre économie a connu de ce fait un taux de croissance de 5% en l’an 2000 et devrait connaître une expansion de 4% cette année.  Les défis qui nous restent à relever sont, entre autres, ceux de la finalisation de notre programme de privatisation, et de la libéralisation à introduire dans les secteurs les plus stratégiques de l’économie, notamment le secteur financier et le cadre d’investissement national.  Il y a quelques jours, le processus de notre adhésion à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) s’est achevé et nous en sommes devenus le 145ème Etat Membre.  Ceci facilitera notre intégration aux échanges économiques mondiaux.


M. VLADISLAV MLADENIC (Yougoslavie) a déclaré que les économies en transition sont très sensibles aux troubles extérieurs et aux soubresauts de l’économie mondiale.  La stabilisation de l’économie et les coûts de cette transition forment la principale préoccupation du gouvernement yougoslave pour le passage à l’économie de marché et l’intégration à l’économie mondiale.  Notre but, a-t-il ajouté, est de signer un accord de stabilisation et d’association avec l’Union européenne avec laquelle nous participons déjà à de nombreux programmes régionaux.  Nous estimons que le commerce et les investissements sont deux moteurs décisifs de création d’emploi et de prospérité.  C’est pourquoi nous avons signé, à Bruxelles en juin 2001, le protocole d’accord sur la libéralisation commerciale dans la région.  Il a formé le vœu de devenir membre le plus rapidement possible de l’OMC, qu’il a défini comme la pierre angulaire de promotion d’un commerce international accessible à tous.


Mme EWA ANZORGE (Pologne) a formé le vœu que la première décennie de ce nouveau siècle nous permette de faire un pas décisif en direction des Objectifs du Millénaire, grâce aux éléments que nous ont fournis les Sommets et Conférences de Doha, Monterrey et Johannesburg.  Néanmoins, il s’est dit persuadé de la nécessité pour la communauté internationale d’un nouveau modèle de coopération en matière de développement.  Il s’est félicité de la contribution des Nations Unies en matière de promotion du développement et de ses efforts de coordination avec les Institutions de Bretton Woods, dans le souci de combler le fossé qui sépare les pays riches des pauvres.  La Pologne fait des efforts importants pour développer son secteur privé et nous formons le vœu que les nations sauront développer la coopération entre le secteur public et le secteur privé dans le but d’atteindre les objectifs de la Déclaration du Millénaire.  Nous sommes conscients, a-t-il ajouté, des nouvelles opportunités que nous procure la mondialisation en matière de mobilisation des ressources internes et extérieures pour le développement.  Il a souhaité que les pays les plus riches soutiennent ceux en difficultés pour les aider à s’intégrer à l’économie mondiale, notamment en favorisant les investissements étrangers dans les pays en transition.


M. MWELWA C. MUSAMBACHIME (Zambie) a déclaré que les objectifs du développement durable ne pourront être atteints en Afrique que si la communauté internationale aide les pays africains à trouver une solution efficace et durable au problème de la dette insoutenable qui affecte leurs finances et ralentit leurs efforts de développement.  Dans la situation actuelle, même les bénéfices promis dans le cadre de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (Initiative PPTE), sont largement insuffisants.  Les programmes de développement qui sont censés être financés par les bénéfices tirés de l’application de l’Initiative PPTE n’ont aucune synergie avec les autres efforts de développement, car les ressources qui devraient être dévolues à ces autres programmes continuent d’être absorbées par le service de la dette.  Il y a donc un problème aigu de complémentarité qui doit être résolu.  L’Afrique a exprimé, par la voix de ses Chefs d’Etat et de gouvernement, l’espoir que le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) permettra de trouver des réponses aux questions qui se posent à nos besoins de développement.  La Zambie pense qu’un appui sincère de la communauté internationale à la mise en œuvre du NEPAD permettrait à l’Afrique d’aller vers un développement durable.  Notre pays mettra pour sa part en œuvre un programme de lutte contre la pauvreté couvrant la période 2002-2004, qui a été élaboré avec la participation de tous les acteurs économiques, politiques et sociaux. 


M. YASHAR ALIYEV (Azerbaïdjan) a évoqué les obstacles auxquels sont confrontés les pays en transition pour s’intégrer à l’économie mondiale.  Il s’est inquiété de l’affaiblissement de l’économie mondiale depuis 2000.  Certains pays en transition ont mieux réussi que d’autres qui, plus éloignés des principaux marchés internationaux et notamment de l’Union européenne, connaissent des situations plus difficiles.  Il faut que les pays donateurs et les institutions financières fassent des efforts particuliers en direction de ces pays, notamment en favorisant les investissements étrangers, mais également les transferts de compétences.  Il a évoqué les programmes de stabilisation qui ont aidé l’Azerbaïdjan à s’adapter aux réalités économiques, incluant le développement de son secteur privé.  Cette politique économique nous a permis d’attirer

6,8 milliards de dollars en Azerbaïdjan entre 1995 et 2001 et 10 milliards supplémentaires devraient entrer dans notre pays dans les trois années qui viennent.  Il a également cité les efforts de son pays pour renforcer les petites et moyennes entreprises comme un moyen de renforcer l’intégration de son pays dans l’économie mondiale.  Comme illustration de cet effort, il a cité les relations commerciales de l’Azerbaïdjan avec 123 pays à travers le monde.  Il a invité la communauté internationale à faciliter la levée des blocus imposés aux régions du Nagorny-Karabakh et du Nakhitchevan, la libération de tous les territoires azerbaïdjanais occupés, dans le but de faciliter le développement économique du sud Caucase, promouvoir les flux et investissements étrangers directs et le processus d’intégration de la région à l’économie mondiale. 


M. SERHII SAVCHUK (Ukraine) a déclaré qu’il est essentiel que l’aide internationale s’oriente vers la résolution des problèmes qui affectent encore les efforts de libéralisation des économies en transition.  Ces problèmes existent encore dans les domaines de la stabilisation macroéconomique, de la restructuration de l’économie en faveur du développement d’un secteur privé, de la réforme du cadre légal touchant aux droits de propriété intellectuelle, de la libéralisation du commerce, des transferts de technologies et de la facilitation de l’accueil des investissements étrangers directs (IED).  En une décennie, l’Ukraine a fait des progrès énormes pour passer d’une économie planifiée à une économie de marché.  Nos indicateurs économiques sont tous en hausse, et nous notons que malgré le ralentissement économique mondial actuel, notre pays a connu sa troisième année consécutive de croissance positive avec un taux de 7,7%. 

Notre gouvernement poursuivra son programme de réformes économiques par l’adoption de mesures politiques, sociales et légales.  L’Ukraine félicite les Nations Unies pour le travail qu’elles ont accompli en vue d’aider les pays en transition à poursuivre leur intégration à l’économie mondiale.  Nous aimerions à cet égard que soit mise en œuvre la résolution A/RES/51/240, adoptée le 15 octobre 1997 dans le cadre de l’Agenda pour le développement, et dont les termes appelaient la communauté internationale à renforcer leur assistance aux pays en transition.


M. NINH THI BINH (Viet Nam ) a évoqué les insuffisances des stratégies de développement en soulignant que la coopération économique internationale est un élément très important pour parvenir à une stabilité économique et au développement social.  Les activités en faveur du développement ont permis de réaffirmer le rôle essentiel des Nations Unies en ce domaine et nous formons le vœu d’un mécanisme de suivi efficace relatif à la mise en ouvre des Sommets de Monterrey et Johannesburg dans l’intérêt des millions de défavorisés.  Il a mis l’accent sur la nécessité d’une intégration des pays en transition dans l’économie mondiale et de l’importance de parvenir à une stabilisation macroéconomique. 

Nous avons connu une croissance rapide, entre 5 et 9 % par an depuis quelques années, la production agricole s’est développée et diversifiée et la pauvreté, qui touchait plus de 80% de la population dans le début des années 80, ne touche plus que 17 % de la population aujourd’hui, a-t-il encore précisé.  Une aide internationale est nécessaire pour assurer la réussite de la transition. 

C’est pourquoi, il a appelé les institutions de Bretton Woods et des Nations Unies à apporter une aide adéquate aux besoins du Viet Nam, pour faciliter son intégration à l’économie mondiale.  


Mme SELJUKI (Afghanistan) a déclaré que son pays est co-auteur du projet de résolution que présentera la délégation kirghize sur une Année de la citoyenneté kirghize.  Au vu de l’importance des questions culturelles et identitaires dans la promotion du développement, notre délégation espère que ce texte sera adopté par consensus par la Commission.


M. SHIN BOO-NAM (République de Corée) a déclaré que son pays félicitait les pays en transition qui ont fait des efforts notables pour mettre en œuvre des programmes de privatisation en vue de créer un secteur privé national  opérationnel.  Nous notons que l’an dernier, ce secteur privé a contribué pour plus de 50% au PNB des 27 pays classés dams la catégorie “en transition”. 

Nous pensons que la poursuite des politiques qu’ils ont adoptées et la promotion des méthodes de vente directe de leurs produits seront un excellent stimulant aux Investissements étrangers directs (IED) et faciliteront le développement du commerce dans ces Etats.  Les IED s’accompagneront, nous l’espérons, d’un influx de connaissances et d’expertise qui pourra bénéficier à ces pays.  Nous encourageons l’afflux d’IED dans ces Etats, et nous leur demandons d’en faciliter les transferts en adoptant des mesures et des législations fiscales et non fiscales favorables, tout en créant aussi des zones économiques spéciales. 

Le développement et la libéralisation du commerce sont devenus des outils majeurs d’attraction des investissements, et de création d’un secteur privé efficace et de stimulation d’une croissance économique soutenue.  La République de Corée est heureuse qu’un certain nombre de pays en transition aient établi de solides relations commerciales avec l’Union européenne.  Le fait que 15 de ces pays soient devenus aussi membres de l’OMC est un signe encourageant.


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