L’AMELIORATION DU SITE WEB DE L’ONU EST UNE COMPOSANTE ESSENTIELLE DU RENFORCEMENT DU DEPARTEMENT DE L’INFORMATION, ESTIMENT LES DELEGATIONS
Communiqué de presse AG/AB/722 |
Cinquième Commission
13e séance – matin
L’AMELIORATION DU SITE WEB DE L’ONU EST UNE COMPOSANTE ESSENTIELLE DU RENFORCEMENT DU DEPARTEMENT DE L’INFORMATION, ESTIMENT LES DELEGATIONS
La Cinquième Commission (administrative et budgétaire) a conclu ce matin son débat sur plusieurs points du budget-programme 2002-2003, dont le renforcement du Département de l’information, le budget de l'Office des Nations Unies à Nairobi (ONUN) et le financement de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC.
La question du renforcement du Département de l’information avec les moyens disponibles en vue d’appuyer et d’améliorer le site Web de l’Organisation a de nouveau fait l’objet de remarques, notamment de la part de la représentante des Etats-Unis qui a souligné l’importance d’un fonctionnement adéquat du site Web des Nations Unies dans toutes les langues. Elle s’est félicitée de la création du site Web dès 1995 qui a permis une modernisation de l’information des Nations en réponse aux attentes des Etats Membres. Depuis 1996, vingt rapports d’évaluation ont été rendus par le Département de l’information qui a également travaillé avec une compagnie de consultants sur un rapport global permettant d’évaluer ses activités en conformité avec les objectifs de l’Organisation. Etant donné les nombreux rapports produits sur les moyens de renforcer le Département de l’information et les nombreux efforts entrepris en la matière, elle s’est dite confiante quant à la possibilité de trouver les ressources nécessaires au renforcement du site Web dans le cadre du budget disponible du Département de l’information. Dans le rapport présenté sur ce thème, le Secrétaire général indique que pour permettre l’enrichissement quotidien du site dans toutes les langues officielles, le Département devrait disposer d’environ 1,3 million de dollars supplémentaires.
Revenant sur le regret formulé hier par le représentant de la Chine concernant l’absence de création de poste officiel pour renforcer la version chinoise du site, M. Warren Sach, Directeur de la Division de la planification des programmes et du budget, a précisé que le site Web chinois disposait d’un poste P3 et d’un poste de niveau G, ceci sur une base temporaire qui devrait devenir permanente afin de permettre un véritable renforcement du site. La situation est similaire pour les autres langues, a-t-il ajouté. La question de la création d’un poste P4 d’éditeur est également à l’examen, excepté pour le site en anglais qui en dispose déjà d’un. En outre, afin de donner une plus grande importance aux systèmes d’information locaux, la question du renforcement du Département de l’information devrait être considérée, selon le représentant du Japon, dans le contexte plus large de la réforme des Nations Unies.
Le point concernant l’augmentation de la part du budget de l’Office des Nations Unies à Nairobi pris en charge par le budget ordinaire a également retenu l’attention des délégations. La représentante de l’Afrique du Sud, en particulier, a apporté son appui à l'augmentation de la composante du budget ordinaire pour l'Office des Nations Unies à Nairobi (UNON) dans la mesure où il joue un rôle important dans le renforcement de la présence des Nations Unies en Afrique. Cela permettrait également d'alléger les coûts administratifs pesant sur UN-Habitat et le Programme des Nations Unies pour l'environnement. Inquiète de ce que les ressources pour l'UNON soient passées de 15,2% du budget ordinaire en 2000-2001 à 9,7% en 2002-2003, la représentante a demandé que l'égalité entre les sièges soit respectée lors de la préparation du budget 2004-2005.
En réponse à cette remarque, M. Sach a précisé que les pourcentages de 15,2% et de 9,7% évoqués étaient des pourcentages de croissance. Par conséquent, même si le taux d’augmentation est moindre pour la période 2002-2003, il existe davantage de ressources dans le budget qu’en 2000-2001.
La représentante des Etats-Unis a également demandé s’il existe des études d’impact mesurant les résultats obtenus par les services consultatifs. Sur ce point, M. Sach a indiqué qu’il existe effectivement des rapports d’évaluation dont est saisie la Deuxième Commission.
Pour ce qui est du financement extrabudgétaire de la CEPALC, M. Sach a fait savoir que les fluctuations des taux de change posent un problème car les contributions peuvent avoir été faites dans une autre monnaie que le dollar. Il existe par conséquent un facteur d’incertitude pour les contributions extrabudgétaires qui pose des difficultés en terme d’organisation et de programmation.
La Commission poursuivra ses travaux demain matin à 10 heures pour examiner le plan des conférences.
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