AG/EF/385

SOUS RESERVE DE L'APPROBATION DE L'ASSEMBLEE GENERALE, UNE DECENNIE INTERNATIONALE DE LA COOPERATION SUD-SUD DEVRAIT ETRE LANCEE

10/12/01
Communiqué de presse
AG/EF/385


Deuxième Commission

38e séance – après-midi


SOUS RESERVE DE L'APPROBATION DE L'ASSEMBLEE GENERALE, UNE DECENNIE INTERNATIONALE DE LA COOPERATION SUD-SUD DEVRAIT ETRE LANCEE


La Commission économique et financière (Deuxième Commission) a poursuivi, cet après-midi, l'adoption de projets de résolution et de décision qu'elle présentera à l’approbation de l'Assemblée générale avant la clôture de sa

56e session.  Ainsi, par un texte sur la coopération technique entre pays en développement, la Commission a recommandé à l’Assemblée générale de prendre note avec satisfaction de la proposition contenue dans le Consensus de Téhéran relative à une Décennie internationale de la coopération Sud-Sud et celle d'une Journée des Nations Unies conformément.  Dans ce texte, adopté sans vote, la Commission a recommandé à l'Assemblée de réaffirmer que la coopération Sud-Sud ne remplace pas la coopération Nord-Sud mais la complète.  L'Assemblée noterait, à cet égard, avec satisfaction qu'un nombre croissant de pays développés et de fondations pour le développement appuient les activités de coopération Sud-Sud par divers arrangements de coopération triangulaire.  L'Assemblée devrait aussi demander à tous les organismes compétents des Nations Unies et aux institutions multilatérales d'envisager d'accroître les ressources humaines, techniques et financières allouées à ce type de coopération.


L'accès aux technologies liées aux sources d'énergie renouvelables a fait l'objet d'un projet de résolution sur la promotion des sources d'énergie nouvelles et renouvelables, y compris la mise en oeuvre du Programme solaire mondial 1996-2005.  Dans ce texte, adopté sans vote, il est recommandé à l'Assemblée de noter avec satisfaction le rôle que la Commission solaire mondiale continue de jouer dans la mobilisation d'un appui et d'une assistance pour l'exécution de projets nationaux du Programme solaire dont, est-il précisé, bon nombre sont financés par les pays eux-mêmes.  L'Assemblée, selon la Commission, devrait, en conséquence, inviter la communauté internationale à appuyer, notamment financièrement, les efforts des pays en développement qui s'orientent vers des modes durables de production et de consommation énergétiques.  L'Assemblée devrait aussi reconnaître que le développement de ces technologies implique leur diffusion à l'échelle mondiale dans le cadre de la coopération Nord-Sud et Sud-Sud.


La Commission a adopté en outre des projets de texte sur le Dialogue de haut niveau sur le renforcement de la coopération économique internationale pour le développement par le partenariat et sur la Convention sur la diversité biologique.  Elle a été en outre saisie d’un projet de résolution sur la Troisième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (PMA) qui paraîtra demain, dans les six langues officielles des Nations Unies. 


La Commission se réunira, demain mardi 11 décembre à 10 heures, pour se prononcer sur ses derniers projets de texte; la soumission à l'Assemblée générale étant prévue pour le mercredi 12 décembre.


DEVELOPPEMENT DURABLE ET COOPERATION ECONOMIQUE INTERNATIONALE: DIALOGUE DE HAUT NIVEAU SUR LE RENFORCEMENT DE LA COOPERATION ECONOMIQUE INTERNATIONALE POUR LE DEVELOPPEMENT PAR LE PARTENARIAT


Au titre de ce point de son ordre du jour, la Commission a adopté sans vote un projet de résolution relatif au dialogue de haut niveau sur le renforcement de la coopération économique internationale pour le développement par le partenariat (A/C.2/56/L.56), aux termes duquel l'Assemblée générale réaffirmerait qu'il importe de poursuivre un dialogue constructif et un partenariat véritable si l'on veut renforcer la coopération économique internationale pour le développement.  L'Assemblée prierait par ce texte le Secrétaire général d'élaborer, en coopération étroite avec les gouvernements, tous les organismes concernés des Nations Unies et toutes autres parties intéressées des propositions concernant les modalités, la nature et le moment opportun pour ce dialogue constructif et ce partenariat véritable aux fins de la promotion de la coopération économique internationale.


La Commission a également pris note du résumé du Dialogue de haut niveau rédigé par le Président de l’Assemblée et qui concernait le thème “Répondre à la mondialisation : Faciliter l’intégration des pays en développement dans l’économie mondiale au XXIème siècle” (A/56/482)  


ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE


      La Commission a adopté sans vote un projet de résolution relatif à la Convention sur la diversité biologique (A/C.2/56/L.58) par laquelle l'Assemblée générale se féliciterait du fait que cent quatre-vingt-un Etats et une organisation d'intégration économique régionale sont devenus parties à la Convention et demanderait instamment à tous les Etats qui ne l'ont pas encore fait d'en devenir parties.  Elle demanderait aux Etats Membres qui sont parties à la Convention de devenir parties au Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques.  L'Assemblée se féliciterait de la décision de la Conférence des Parties relativement à son programme de travail visant la diversité biologique des forêts, et inviterait les parties ainsi que le secrétariat de la Convention à coopérer avec le Forum des Nations Unies sur les forêts notamment en ce qui concerne le respect, la sauvegarde et la préservation des connaissances, des innovations et des pratiques des communautés autochtones et des collectivités locales incarnant des modes de vie traditionnels. 


L'Assemblée prendrait note du fait les dispositions de l'Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce sont liées entre elles, et inviterait l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) à explorer ces liens.


La Commission a également adopté sans vote un projet de résolution relatif à la promotion des sources d'énergie nouvelles et renouvelables, y compris la mise en oeuvre du Programme solaire mondial 1996-2005 (A/C.2/56/L.57).  Par ce texte, l'Assemblée générale noterait avec satisfaction le rôle que la Commission solaire mondiale continue à jouer dans la mobilisation d'un appui et d'une assistance au niveau international en vue de l'exécution de projets nationaux du Programme


solaire mondial 1996-2005 dont bon nombre sont actuellement financés par les pays eux-mêmes.  Elle inviterait la communauté internationale à appuyer entre autres grâce à un apport de ressources financières, les efforts que font les pays en développement qui s'orientent vers des modes durables de production et de consommation énergétiques. 


L'Assemblée réitèrerait son appel à toutes les institutions de financement et aux donateurs bilatéraux et multilatéraux concernés ainsi qu'aux institutions régionales de financement et aux organisations non gouvernementales, pour qu'ils appuient les efforts actuellement déployés pour développer le secteur de l'énergie renouvelable dans les pays en développement.  Elle soulignerait la nécessité d'intensifier la recherche-développement à l'appui d'un développement énergétique durable.  Elle reconnaîtrait que pour développer l'emploi des technologies faisant appel à des sources d'énergie renouvelables, il importe de diffuser les technologies  disponibles à l'échelle mondiale, notamment dans le cadre de la coopération Nord-Sud et Sud-Sud.


L'Assemblée prendrait note de la décision de la Conférence générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) concernant la contribution du Programme mondial d'éducation et de formation en matière d'énergie renouvelable 1996-2005 à la réalisation de l'objectif du développement durable, et, dans ce contexte, encouragerait le Directeur général de cette organisation à mobiliser les ressources, tant humaines que financières pour assurer la mise en oeuvre effective du Programme et à s'employer à sensibiliser l'opinion publique dans tous les Etats Membres à cette question, avec l'appui des institutions internationales, régionales et nationales, tant publiques que privées.


ACTIVITES OPERATIONNELLES DE DEVELOPPEMENT


      La Commission a adopté sans vote un projet de résolution relatif à la coopération économique et technique entre pays en développement (A/C.2/56/L.54) par laquelle l'Assemblée générale noterait avec satisfaction le renforcement sensible de la coopération Sud-Sud et, à cet égard, engagerait les pays en développement, qui sont en mesure de le faire, à intensifier les initiatives de coopération technique et économique prises aux niveaux régional et interrégional dans des domaines comme la santé, l'éducation, la formation, l'agriculture, la science et les technologies nouvelles.  Elle réaffirmerait que la coopération Sud-Sud ne remplace pas la coopération Nord-Sud mais la complète et, à cet égard, noterait avec satisfaction qu'un nombre croissant de pays développés et de fondations pour le développement appuient les activités de coopération Sud-Sud par divers arrangements de coopération triangulaire.


L'Assemblée noterait également avec satisfaction la contribution que certains pays ont apportée au Fonds bénévole spécial pour la promotion de la coopération Sud-Sud et au Fonds d'affectation spéciale Perez-Guerrero pour la coopération économique et technique entre pays en développement.  Elle considèrerait qu'il importe de renforcer les institutions du Sud, notamment les institutions de recherche-développement et les centres d'excellence notamment en améliorant le partage des  connaissances, la constitution de réseaux, le renforcement des capacités et les courants d'information entre pays du Sud ainsi que l'analyse et la coordination des politiques entre pays en développement en ce qui concerne les questions de développement. 


Elle demanderait à tous les organismes compétents de l'ONU et aux institutions multilatérales d'envisager d'accroître les ressources humaines, techniques et financières allouées à la coopération Sud-Sud.  Elle prendrait note avec satisfaction de la proposition contenue dans le Consensus de Téhéran relative au lancement d'une Décennie internationale de la coopération Sud-Sud et à la tenue d'une Journée des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud et demanderait, à nouveau à l'Administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement de préserver l'identité distincte du Groupe spécial de la coopération technique entre pays en développement et de le doter des moyens nécessaires.


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