AG/EF/380

LE GROUPE DES 77 ET LA CHINE PRESENTENT UNE SERIE DE PROJETS DE RESOLUTION DONT UN SUR LA CONSOLIDATION DE LA BASE FINANCIERE DE L’UNITAR

28/11/01
Communiqué de presse
AG/EF/380


Deuxième Commission

33e séance – après-midi


LE GROUPE DES 77 ET LA CHINE PRESENTENT UNE SERIE DE PROJETS DE RESOLUTION DONT UN SUR LA CONSOLIDATION DE LA BASE FINANCIERE DE L’UNITAR


Ils préconisent aussi la convocation en 2003 d’une réunion ministérielle internationale sur la coopération en matière de transport de transit


La Commission économique et financière s’est réunie, cet après-midi et a entendu le représentant de l’Iran qui, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a présenté une série de projets de résolution relatifs aux questions de politique macroéconomique et de la formation et de la recherche.  Par un projet de texte sur l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR), la Commission a recommandé à l’Assemblée générale de demander instamment aux Etats qui ont cessé de verser des contributions volontaires d’envisager de revoir leur décision, compte tenu des progrès qui ont été réalisés dans la restructuration et la revitalisation de l’Institut.  Selon la Commission, l’Assemblée devrait ainsi demander aux pays développés, qui participent de plus en plus aux programmes de formation à New York et à Genève, de verser des contributions au Fonds général ou de les augmenter.  Pour palier à la situation critique dans laquelle se trouve l’Institut au plan financier, la Commission a recommandé des efforts de la part du Conseil d’administration de l’Institut pour élargir la base des donateurs tout comme elle recommande le reclassement des loyers et des charges facturés à l’Institut auquel il est appliqué les tarifs du marché contrairement à d’autres organisations apparentées à l’ONU.


La Commission a été saisie en outre d’un projet de résolution sur les mesures spécifiques répondant aux besoins et problèmes particuliers des pays en développement sans littoral.  Par ce texte, elle a recommandé à l’Assemblée de prier le Secrétaire général de l’ONU de convoquer en 2003 une réunion ministérielle internationale des pays en développement sans littoral et de transit, et de représentants des pays donateurs et d’organismes de financement et de développement sur la coopération en matière de transit.  Elle se féliciterait, dans ce cadre, de l’offre du Gouvernement kazakh d’accueillir la réunion.  La situation des pays touchés par les mesures économiques unilatérales utilisées pour exercer une pression politique et économique a également fait l’objet d’un projet de résolution dans lequel la Commission a recommandé à l’Assemblée de prier le Secrétaire général de continuer à surveiller l’imposition de mesures de ce type et à étudier leurs incidences sur le commerce et le développement.


La Commission se réunira demain jeudi 29 novembre à 10 heures et entamera l’examen des résultats de la Troisième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (PMA).


PRESENTATION DE PROJETS DE RESOLUTION SUR LES QUESTIONS DE POLITIQUE MACROECONOMIQUE


Aux termes du projet de résolution sur le commerce et le développement (A/C.2/56/L.35), présenté par l’Iran, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, l’Assemblée générale prierait le Secrétaire général, agissant en collaboration  avec le Secrétariat de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), de lui rendre compte, à sa prochaine session, de l’évolution du système commercial multilatéral.


Par le projet de résolution sur les mesures économiques unilatérales utilisées pour exercer une pression politique et économique sur les pays en développement (A/C.2/56/L.36), présenté par l’Iran, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, l’Assemblée engagerait instamment la communauté internationale à prendre d’urgence des mesures efficaces pour empêcher le recours unilatéral, à l’encontre des pays en développement, à des mesures économiques coercitives qui ne sont pas autorisées par les organes compétents de l’ONU ou sont contraires aux principes de droit international énoncés dans la Charte des Nations Unies, et qui contreviennent aux principes de base du système commercial multilatéral.  Elle prierait le Secrétaire général de continuer à surveiller l’imposition de mesures de ce type et à étudier leur impact sur les pays touchés, en particulier leurs incidences sur le commerce et le développement.


Aux termes d’un projet de résolution sur les mesures spécifiques répondant aux besoins et problèmes particuliers des pays en développement sans littoral (A/C.2/56/L.37), présenté, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, par le représentant de l’Iran l’Assemblée générale réaffirmerait que les pays sans littoral ont le droit d’accès à la mer et depuis la mer, ainsi que la liberté de transit à travers le territoire des Etats de transit par tous les moyens de transport, conformément au droit international, et elle réaffirmerait que les pays de transit ont le droit de prendre, dans l’exercice de leur pleine souveraineté, toutes mesures nécessaires pour que les droits et facilités accordés aux pays sans littoral, ne portent en rien intérêt à leurs intérêts légitimes.


Aux termes de ce projet de résolution, l’Assemblée demanderait aux pays en développement sans littoral et aux pays de transit voisins de prendre des mesures afin de renforcer davantage leur coopération et leur collaboration, y compris leur collaboration bilatérale, et le cas échéant, sous-régionale, pour résoudre leurs problèmes de transit.  L’Assemblée engagerait de nouveau, par ce texte, tous les Etats, les organisations internationales et les institutions financières à appliquer d’urgence et à titre prioritaire les mesures spécifiques répondant aux besoins et problèmes particuliers des pays en développement sans littoral qui sont prévues dans les résolutions et déclarations adoptées par l’Assemblée générale et dans les documents finaux des grandes conférences récentes des Nations Unies, et elle soulignerait que l’aide destinée à améliorer les installations et les services de transport en transit devrait être intégrée à la stratégie générale de développement économique des pays en développement sans littoral et de transit.  Elle prierait le Secrétaire général de l’ONU de convoquer en 2003 une réunion ministérielle internationale des pays en développement sans littoral et de transit et de représentants des pays donateurs et d’organismes de financement et de développement sur la coopération en matière de transit.  Elle se féliciterait ainsi de l’offre généreuse faite par le Gouvernement kazakh d’accueillir la réunion.


Par le projet de résolution sur le commerce et le développement (A/C.2/56/L.38), présenté par l’Iran, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, l’Assemblée se féliciterait de la décision prise par le Conseil du commerce et du développement de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) de procéder, à Bangkok, du 29 au 3 mai 2002, à l’examen à mi-parcours de la suite donnée aux conclusions de la dixième session de la CNUCED, et, à cet égard, exprimerait sa profonde gratitude au Gouvernement thaïlandais qui a offert d’accueillir la réunion.


PRESENTATION D’UN PROJET DE RESOLUTION SUR LA FORMATION ET LA RECHERCHE


      Par un projet de résolution relatif à l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (A/C.2/56/L.30), présenté par l’Iran, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, l’Assemblée générale demanderait instamment aux Etats qui ont cessé de verser des contributions volontaires d’envisager de revoir leur décision, compte tenu des progrès qui ont été réalisés dans la restructuration et la revitalisation de l’Institut.  A ce propos, l’Assemblée demanderait aux pays développés, qui participent de plus en plus aux programmes de formation à New York et à Genève, de verser des contributions au Fonds général ou, s’ils en versent déjà, de les augmenter.  L’Assemblée engagerait aussi le Conseil d’administration de l’Institut à continuer de s’efforcer de trouver une solution à la situation critique dans laquelle se trouve l’Institut sur le plan financier, en cherchant en particulier à accroître le nombre de donateurs et augmenter les contributions versées au Fonds général. 


Elle déciderait, par ailleurs, de reclasser les loyers et les charges facturés à l’Institut, l’objectif étant d’atténuer les difficultés financières que traverse actuellement ce dernier, qui sont aggravées par la pratique actuelle consistant à appliquer les tarifs du marché, compte tenu fait que ce privilège est accordé à d’autres organisations apparentées à l’ONU.


Commentant ce projet, le représentant du Portugal, s’exprimant au nom de l’Union européenne par délégation de la Présidence de la Belgique, a estimé que le document est une bonne base de travail et a souhaité que la Commission l’adopte par consensus dans les meilleurs délais.  Il s’est inquiété des incidences financières du texte et a demandé au Secrétariat de présenter à la Commission un document concernant ces incidences.  A cet égard, le représentant de l’Iran a repris la parole pour demander si le document requis par le Portugal doit être présenté à la Deuxième Commission avant l’adoption du projet de résolution alors que la question des incidences financières relève de la compétence de la Cinquième Commission.  Tous les projets de résolution sont soumis à une évaluation financière, a répondu le Secrétariat de la Commission en précisant cependant que l’examen des incidences financières relève de la seule compétence de la Cinquième Commission.


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