DU 1ER OCTOBRE AU 7 DECEMBRE, LA COMMISSION EXAMINERA UN AGENDA MARQUE PAR UN DEBAT GENERAL ET DES TABLES RONDES SUR LES QUESTIONS D’ACTUALITE COMME CELLE DU GENOME HUMAIN
Communiqué de presse AG/EF/347 |
Deuxième Commission
2e séance – après-midi
DU 1ER OCTOBRE AU 7 DECEMBRE, LA COMMISSION EXAMINERA UN AGENDA MARQUE PAR UN DEBAT GENERAL ET DES TABLES RONDES SUR LES QUESTIONS D’ACTUALITE COMME CELLE DU GENOME HUMAIN
La Deuxième Commission (Commission économique et financière de l’Assemblée générale de l’ONU) a entamé, cet après-midi, les travaux de sa cinquante-sixième session, par une réunion d’organisation. Présidée par M. Francisco Seixas da Costa du Portugal, la Commission a décidé de tenir son traditionnel débat général de trois jours, à partir du lundi 1er octobre, jour où elle élira également ses trois Vice-Présidents et son Rapporteur.
Dans sa déclaration d’ouverture, le Président de la Commission a déclaré que les attentats qui ont frappé la ville de New York doivent conduire la Commission à une réflexion approfondie dans un contexte élargi tout en tenant compte d’un avenir qui va apporter au monde un certain nombre de changements profonds. Il est du devoir de la Commission, a dit le Président, d’examiner soigneusement les questions liées au développement durable, qui sont intrinsèquement liées, dans un monde où il est de plus en plus difficile de percevoir les questions de développement de manière isolée ou parcellaire. Le développement durable suppose une intégration du développement économique et social à la préservation de l’environnement dans un cadre démocratique qui donne la parole à tous les secteurs de la société. Nous veillerons à ce que les travaux de la Commission se situent dans la droite ligne du Dialogue de haut niveau qui vient de se tenir sur la question de la coopération économique internationale pour le développement par le partenariat. Nos débats devront aussi s’inscrire dans l’optique du suivi des objectifs internationaux de développement agréés lors du Sommet du Millénaire, et auparavant définis par les grandes conférences organisées par le système de l’ONU au cours des années 90, a insisté le Président de la Deuxième Commission.
Au cours d’une session qui devrait se terminer le vendredi 7 décembre, la Commission a prévu d’examiner, conformément à la décision de la Plénière de l’Assemblée générale, les 14 points suivants : questions de politique macroéconomique; questions de politique sectorielle; développement durable et coopération économique internationale; environnement et développement durable; activités opérationnelles de développement; migrations internationales et développement; souveraineté permanente du peuple palestinien dans le territoire palestinien occupé et de la population arabe dans le Golan syrien occupé sur leurs ressources naturelles; mise en oeuvre du Programme pour l’habitat; mise en oeuvre de la première Décennie des Nations Unies pour l’élimination de la pauvreté; formation et recherche; mondialisation et interdépendance; Troisième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (PMA); Réunion internationale de haut niveau chargée d’examiner la question du financement du développement; et Rapport du Conseil économique et social.
Dans ce cadre, la Commission entend organiser, outre les célébrations le 16 octobre de la Journée mondiale de l’alimentation, et le 17 octobre, de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, des tables rondes sur les thèmes suivants : le génome humain; les perspectives régionales sur le Sommet mondial pour le développement durable; la mise en oeuvre d’Action 21 dans le contexte de la mondialisation –risques et possibilités-; la mondialisation et l’Etat; les changements et les tendances dans l’administration publique; les grandes questions pour la réunion de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Doha au Qatar; la mondialisation et la pauvreté; et l’évaluation de l’impact des activités opérationnelles sur le renforcement des capacités et la lutte contre la pauvreté.
Du 15 au 19 octobre, la Commission a aussi prévu de suspendre sa session pour permettre à ses membres de participer aux travaux du Comité préparatoire de la Conférence internationale sur le financement du développement qui doit se dérouler à Monterrey au Mexique, en mars 2002.
Les représentants de l’Iran, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, de la Belgique, au nom de l’Union européenne, du Brésil, des Etats-Unis et de la Fédération de Russie ont souligné les points qui pour eux revêtent la plus grande importance en citant, en particulier, les questions de la mondialisation, du financement du développement et du développement durable.
La Commission commencera son débat général le lundi 1er octobre à 10 heures.
Déclaration du Président
M. FRANCISCO SEIXAS DA COSTA, Représentant permanent du Portugal auprès des Nations Unies et Président de la Deuxième Commission, a déclaré que les circonstances dans lesquelles la Deuxième Commission s’apprête à commencer les travaux de sa 56ème session sont tout à fait exceptionnelles et n’ont pas de précédent dans l’histoire des Nations Unies. Les attentats qui ont frappé la ville de New York doivent nous conduire à une réflexion approfondie dans un contexte élargi tout en tenant compte d’un avenir qui va apporter au monde un certain nombre de changements profonds. D’autres circonstances exceptionnelles, a ajouté M. Seixas da Costa, provoqueront l’interruption des travaux de la Deuxième Commission, du 15 au 19 octobre, pour permettre la tenue de la réunion du Comité préparatoire de la Conférence internationale sur le financement du développement qui doit avoir lieu à Monterrey au Mexique. Dans le but d’éviter des doubles emplois dans les négociations ainsi que d’autres interruptions au calendrier déjà réduit de la Deuxième Commission, le Bureau sera en contact permanent et très étroit avec le Bureau du Comité préparatoire de la Conférence sur le financement du développement, afin de trouver les meilleures solutions possibles.
Il est du devoir de la Commission d’examiner soigneusement les questions liées au développement durable, qui sont intrinsèquement liées, dans un monde où il est de plus en plus difficile de percevoir les questions de développement de manière isolée ou parcellaire. Les questions d’environnement sont de plus en plus liées à celles touchant à l’habitat, à l’emploi, aux migrations, et à d’autres questions économiques auxquelles on ne trouve pas encore de réponses. Le principal défi qui se pose aux Nations Unies reste cependant celui de l’élimination de la pauvreté, qui est au centre de toutes les politiques visant à promouvoir le développement durable, ceci dans l’esprit de suivi du Sommet du Millénaire. Le développement durable suppose une intégration du développement économique et social à la préservation de l’environnement dans un cadre démocratique qui donne la parole à tous les secteurs de la société. La sauvegarde de l’environnement naturel de la planète est l’un des sujets importants que doit examiner la Deuxième Commission. L’examen des points de l’ordre du jour liés à cette question devra tenir compte du cadre préparatoire du Sommet mondial sur le développement durable prévu à Johannesburg à l’automne prochain.
Dans un monde qui compte désormais 6 milliards d’habitants, les questions de population sont cruciales. Les récents changements dans la dymanique de l’évolution démographique et des migrations humaines ont rendu les discussions sur ces questions de plus en plus polémiques. Elles sont en ce moment renvoyées aux plus hautes instances politiques. Cette Commission devra énoncer des propositions sur ces questions. Concernant les questions de développement pures et de politiques macroéconomiques, les pays les moins avancés sont souvent perçus comme ceux dont les problèmes sont les plus urgents à résoudre. Nous devrons veiller à leur accorder une attention particulière. Toujours sur les questions macroéconomiques, l’opinion publique internationale et les organisations de la société civile ont ces derniers temps manifesté leur mécontentement envers certaines politiques. On l’a vu récemment lors du Sommet du G8 à Gênes. Nous devons travailler à la recherche de consensus sur ces questions. Nous veillerons, à cet égard, à ce que les travaux de la Commission se situent dans la droite ligne du Dialogue de haut niveau qui vient de se tenir sur la question de la coopération économique internationale pour le développement. Nos débats devront aussi s’inscrire dans l’optique du suivi des objectifs internationaux de développement agréés lors du Sommet du Millénaire, et auparavant définis par les grandes conférences organisées par le système de l’ONU au cours des années 90.
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