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CIJ/717

LE GREFFIER DE LA COUR, M. EDUARDO VALENCIA-OSPINA, FAIT PART DE SA DECISION DE QUITTER SES FONCTIONS LE 5 FEVRIER 2000

21 septembre 1999


Communiqué de Presse
CIJ/717


LE GREFFIER DE LA COUR, M. EDUARDO VALENCIA-OSPINA, FAIT PART DE SA DECISION DE QUITTER SES FONCTIONS LE 5 FEVRIER 2000

19990921

LA HAYE, le 20 septembre 1999. Le greffier de la Cour internationale de Justice (CIJ), M. Eduardo Valencia-Ospina, a informé le président de la Cour, M. Stephen M. Schwebel, par une lettre en date du 17 septembre 1999 qu'il quittera ses fonctions le 5 février 2000. Le texte de sa lettre se lit comme suit:

"Monsieur le Président,

Le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale éliront cette année cinq membres de la Cour internationale de Justice dont les mandats commenceront le 6 février 2000. Cette date marquant également la fin de votre présidence, la Cour dans sa nouvelle composition élira votre successeur pour une période de trois ans. Il reviendra donc au nouveau président de diriger les débats qui seront programmés à l'avenir pour connaître du fond d'une affaire pendante. La Cour m'a fait un grand honneur en m'élisant à trois reprises, ma réélection au poste de greffier le 15 février 1994 étant la dernière élection en date. Mon mandat devait donc prendre fin au cours du premier tiers du mandat du nouveau président.

Au début de votre présidence, je m'étais engagé à rester en fonctions jusqu'à la fin de votre mandat. A présent que la fin de mon propre mandat approche et que j'ai accompli il y a deux jours trente-cinq ans de service au sein des Nations Unies et que j'aurai soixante ans dans deux jours, je ne vois aucune nouvelle raison qui soit de nature à m'amener à me présenter à une quatrième élection. En outre, compte tenu de la date d'expiration de mon mandat, j'ai estimé qu'il serait préférable pour la Cour que je quitte mes fonctions avant l'élection du nouveau président. De la sorte, la personne qui sera élue à ce poste pourra compter, tout au long de son mandat présidentiel, sur l'assistance continue d'un seul et même greffier.

Conformément à l'article 22 du Règlement de la Cour, en cas de vacance du poste de greffier résultant de l'expiration du mandat, le président avise les membres de la Cour de cette vacance trois mois au moins avant l'expiration de ce mandat. Dans l'esprit de cette disposition, j'ai jugé opportun de faire part à l'avance de ma décision de quitter mes fonctions le 5 février 2000, de sorte à donner amplement le temps à la Cour de prendre les arrangements nécessaires à ma succession.

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Le fait que la Cour m'ait accordé le privilège de la servir durant presque seize années représente à mes yeux le sommet de ma carrière en tant que fonctionnaire de l'Organisation des Nations Unies. Je lui serai à jamais reconnaissant de son soutien inébranlable et des marques renouvelées de confiance qu'elle m'a adressées depuis ma première élection en 1984. Veuillez agréer, monsieur le Président, les assurances renouvelées de mon admiration et de mon estime".

Dans une lettre en date du 20 septembre 1999, le président de la Cour, M. Schwebel, a répondu à la lettre du greffier en ces termes:

"Cher Eduardo,

Je vous remercie de votre lettre du 17 septembre 1999 m'informant que vous quitterez vos fonctions de greffier de la Cour le 5 février 2000.

Il y a quelque mois, vous m'aviez dit réfléchir à la date à laquelle vous prendriez votre retraite. Je suis heureux d'apprendre que celle-ci n'interviendra pas avant que mon mandat de président ne s'achève.

Vos presque seize ans de service à la Cour, d'abord comme greffier adjoint, puis comme greffier, ont été d'une qualité remarquable. L'efficacité de vos services transparaît dans le rapport actuel du comité consultatif des Nations Unies pour les questions administratives et budgétaires concernant le projet de budget-programme de la Cour pour le prochain exercice biennal, dans lequel il "fait l'éloge de la Cour pour les mesures adoptées en vue de répondre à la charge de travail croissante dans le contexte de restrictions budgétaires".

L'annonce, à l'avance, de votre décision de quitter vos fonctions le 5 février 2000 facilitera le choix de votre successeur à un poste d'intérêt vital pour la poursuite de l'activité fructueuse de la Cour. Vous avez remarquablement servi la Cour. Celle-ci vous présente ses meilleurs voeux pour vos projets futurs".

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