En cours au Siège de l'ONU

AG/J/266

- 2 - AG/J/266 MESURES VISANT A ELIMINER LE TERRORISME INTERNATIONAL

11 novembre 1998


Communiqué de Presse
AG/J/266


- 2 - AG/J/266 MESURES VISANT A ELIMINER LE TERRORISME INTERNATIONAL

19981111 Déclarations

Mme YESIM BAYKAL (Turquie) a fermement condamné le terrorisme sous toutes ses formes. Il est important pour les Nations Unies de prendre des mesures concertées pour lutter contre le terrorisme. Tous les membres des Nations Unies doivent reconnaître qu'en permettant à des personnes, groupes ou organisations de mener, sur leur territoire, des activités illégales visant à mettre en jeu la paix, la sécurité, ainsi que la stabilité d'autres Etats, agissent en violation de la Charte des Nations Unies. Il s'agirait, en l'occurrence, d'un encouragement facile de recours à la violence. Les terroristes bénéficient de ressources financières. A cet égard, la délégation turque considère avec intérêt la proposition de la France de négocier une convention internationale contre le financement du terrorisme. Mme Baykal a estimé qu'il faudrait prendre des mesures efficaces telles que le gel des avoirs appartenant à des individus ou organisations qui ont participé à des actes terroristes, directement ou indirectement. Elle a fait remarquer que les terroristes, en dépit du fait qu'ils commettent des actes ignobles, bénéficient souvent de l'asile politique. La Turquie considère d'autre part que la convention sur la répression des attentats terroristes à l'explosif constitue une étape majeure dans la lutte contre le terrorisme et rappelle qu'elle appuie le projet de convention pour la répression des actes de terrorisme nucléaire. Mme Baykal a regretté que le crime de terrorisme ne figure pas dans le Statut de la Cour pénale internationale, adopté à Rome en juillet 1998.

M. A. K. MORSHED (Bangladesh) a déclaré que son pays attache une haute priorité à l'élimination mondiale du terrorisme sous toutes ses formes. Le projet de convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire constitue une base solide pour le cadre juridique d'une question extrêmement complexe. Certaines des préoccupations du Bangladesh ont été soulignées dans la déclaration faite ce matin par le Zimbabwe, au nom du Mouvement des pays non alignés. M. Morshed a réaffirmé que le terrorisme ne saurait être éliminé par les seuls instruments internationaux. Le Bangladesh trouve toutefois intéressante la proposition de la France concernant l'élaboration d'une convention internationale contre le financement du terrorisme, ainsi que de celle de l'Inde, sur la répression du terrorisme. La proposition française a l'avantage de combler un vide juridique en la matière. Pour sa part, le projet révisé de la proposition indienne répond au besoin de se doter d'une convention globale pour la répression du terrorisme afin d'assurer que les responsables d'actes terroristes soient jugés et punis.

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