LE SUCCES DES ACTIVITES DE DEVELOPPEMENT DE L'ONU DEPEND DE L'IMPLICATION DES GOUVERNEMENTS ET DE LA DISPONIBILITE DES RESSOURCES ADEQUATES
Communiqué de Presse
AG/EF/224
LE SUCCES DES ACTIVITES DE DEVELOPPEMENT DE L'ONU DEPEND DE L'IMPLICATION DES GOUVERNEMENTS ET DE LA DISPONIBILITE DES RESSOURCES ADEQUATES
19981015 La Commission économique et sociale a poursuivi, ce matin, son débat général sur l'examen de la question des activités opérationnelles de développement. Les délégations se sont félicitées de l'élaboration du Programme-cadre des Nations Unies pour l'aide au développement, mécanisme de coordination des activités opérationnelles de développement menées par les fonds et programmes des Nations Unies sur le terrain. Selon les délégations, ce Programme-cadre doit servir de plate-forme stratégique pour la pleine mise en oeuvre des objectifs agréés lors des grandes Conférences. Bien utilisé, il devrait permettre de renforcer la cohérence et l'impact des opérations de développement sur le terrain, en se basant sur des priorités communes, des stratégies coordonnées et une division du travail convenu ainsi que sur une étroite collaboration avec les autres organisations internationales, y compris les institutions de Bretton Woods. Comme l'a montré l'étude d'évaluation du programme pilote, la participation des gouvernements est importante puisque son impact serait nul sans la prise en compte des priorités fixées par les gouvernements eux-mêmes.Pour le représentant de la Banque mondiale, en l'absence d'une vision de l'avenir des gouvernements, l'action des Nations Unies et des institutions de Bretton Woods ne se limitera qu'à une intervention palliative à court terme. Les délégations ont souligné que sans les fonds suffisants, ces objectifs ne pourraient être atteints. Aussi, est-il indispensable de renverser les tendances actuelles du déclin de l'APD et de trouver de nouvelles sources de financement. Les représentants des pays suivants ont pris la parole: Autriche au nom de l'Union européenne, Brésil au nom des pays membres du MERCOSUR, Etats-Unis, Bangladesh, Norvège, Népal, Australie, Fédération de Russie, Iles Marshall, Myanmar, Pakistan, Ethiopie, Chine, Turquie, République de Corée et Ghana. La Commission a également entendu l'Observateur de la Suisse et les représentants du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), de la Banque mondiale et de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).
La Commission reprendra son débat général cet après-midi à 15 heures.
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ACTIVITES OPERATIONNELLES DE DEVELOPPEMENT
Débat général
Mme ALOISIA WORGETTER (Autriche, au nom de l'Union européenne et des pays associés), s'est déclarée encouragée par l'évolution de la situation à la fois au Siège et sur le terrain depuis le lancement des réformes, il y a tout juste un an. Elle a souhaité la poursuite de ce processus de changement et d'adaptation qui permettra aux activités opérationnelles des Nations Unies de faire vraiment la différence pour ceux qui sont dans le besoin. Tout en se concentrant sur les aspects techniques de l'aide pour le développement fournie par les Nations Unies, il ne faut pas perdre de vue que la coopération pour le développement s'effectue dans le cadre plus large du suivi et de la mise en oeuvre des recommandations des dernières Conférences des Nations Unies. Le suivi de ces grandes Conférences doit être effectué efficacement dans toutes les activités opérationnelles. A cet égard, l'Union européenne accueille avec satisfaction les références faites au système des coordonnateurs résidents. Elle estime qu'il faut déployer davantage d'efforts pour intégrer pleinement la stratégie et les principaux objectifs des Conférences internationales au travail des institutions des Nations Unies et plus particulièrement au Programme-cadre des Nations Unies pour l'aide au développement. Il faut également déployer davantage d'efforts pour développer et utiliser une série d'indicateurs communs pour évaluer les progrès dans la réalisation des objectifs fixés.
Il importe, pour l'Union européenne, d'incorporer les mesures identifiées par le Conseil économique dans la politique d'examen triennal des activités opérationnelles et de promouvoir la pleine intégration d'une perspective sexospécifique, à la fois comme moyen et comme méthode, dans la réalisation des objectifs de lutte contre la pauvreté, de développement durable, de démocratie et des droits de l'homme. La "complexité excessive" de la coopération économique, dénoncée par le Secrétaire général, implique la nécessité d'établir des objectifs et des priorités précis, le but étant de simplifier le système que la communauté internationale a créé, de donner des directives sans asphyxier le système et de mettre en place des structures efficaces. Il faut également tout mettre en oeuvre pour renforcer et rendre plus efficace le cadre organisationnel dans lequel les activités opérationnelles s'effectuent.
Pour l'Union européenne, le Programme-cadre des Nations Unies pour l'aide au développement doit servir de plate-forme stratégique pour la pleine mise en oeuvre des objectifs agréés lors des grandes Conférences. Le Programme-cadre doit être développé par les équipes des Nations Unies sur le terrain, en étroite coopération avec les gouvernements. Il doit aussi contribuer à renforcer la cohérence et l'impact des opérations de développement sur le terrain, en se basant sur des priorités communes, des stratégies coordonnées et une division du travail convenue ainsi que sur une étroite collaboration avec les autres organisations internationales, y compris les institutions spécialisées et la Banque mondiale.
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L'élaboration du Programme-cadre constitue un changement important. L'Union européenne juge impératif que les modalités d'une supervision intergouvernementale soit établies au plus vite.
Pour ce qui est du système des coordonnateurs résidents, l'Union européenne estime qu'il faut établir une coordination locale avec tous les partenaires du développement, y compris la communauté des donateurs. Le système ne doit pas se limiter au rôle de centre de partage des informations mais doit avoir la fonction d'assurer des priorités communes et une réponse intégrée aux besoins des pays bénéficiaires. Le système des Nations Unies doit surmonter l'esprit de compétition et travailler à une plus grande complémentarité. En ce qui concerne la question des indicateurs permettant d'évaluer les progrès accomplis, l'Union européenne réitère son intention de continuer de développer des indicateurs et des bases de données communs. Pour l'Union européenne, une coopération accrue entre les Nations Unies et les institutions de Bretton Woods doit devenir la clé de l'aide au développement du système des Nations Unies. A cet égard, l'Union européenne souligne la nécessité de préciser la division des responsabilités. S'agissant de la question du financement, l'Union européenne accueille favorablement les stratégies de financement élaborées récemment par le PNUD et le FNUAP. Elle estime aussi que des efforts doivent être déployés pour réaliser aussitôt que possible l'objectif de 0,7% du PNB.
M. HENRIQUE VALLE (Brésil) a souligné, au nom des pays membres et associés du MERCOSUR, les changements importants intervenus cette année dans les Fonds et Programmes du système des Nations Unies. Il a indiqué que la rationalisation de l'utilisation des ressources est positive. Cependant, les pays du MERCOSUR s'opposent aux conditions introduites dans ces programmes qui sont incompatibles avec les principes fondamentaux des Nations Unies, tels que l'universalité, la neutralité et le multilatéralisme.
Les pays du MERCOSUR sont également préoccupés par la baisse des flux de l'APD. En raison de leur nature, ces flux ne sont pas remplacés par des flux de capitaux privés. L'un des principaux problèmes qui doit être résolu rapidement est le type de relations que le système des Nations Unies doit entretenir avec les pays à revenu moyen. En effet, selon le principe de l'universalité, les Nations Unies doivent fournir un appui au développement économique et social à tous les pays, même à ceux qui font des efforts et qui ont réussi à atteindre des niveaux de développement intermédiaire.
Une meilleurs synergie entre les agences des Nations Unies et les institutions de Bretton Woods est également requise, et il faut prêter plus d'attention à la coopération Sud-Sud, celle-ci étant essentielle pour mieux partager les expériences entre les différents pays.
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Les pays membres du MERCOSUR sont favorables aux premiers résultats de l'expérience du Programme-cadre des Nations Unies pour l'assistance au développement et du travail du Groupe des Nations Unies pour le développement. Ils apportent leur soutien au système de coordonnateurs résidents, appelant à un renforcement de leur rôle et à une concertation avec les gouvernements. La décentralisation de la prise de décision, associée à une plus grande responsabilité des coordonnateurs résidents obligent les Nations Unies à garantir plus de transparence au sein des bureaux locaux.
M. RAFEEUDDIN AHMED (Programme des Nations Unies pour le développement, PNUD) a estimé que l'examen triennal actuel des activités opérationnelles de développement diffère des précédents pour trois raisons : il étudie l'impact des activités opérationnelles, se fonde sur les réformes du Secrétaire général et se tient à un moment de communication et de coordination sans précédent aux niveaux interinstitutionnel et intergouvernemental. Pour la première fois, l'examen triennal dépasse les questions de coordination et de poursuite des opérations pour examiner l'impact véritable des activités sur les capacités des pays à améliorer les conditions de vie de leur population. A l'avenir, les informations concernant l'impact des activités opérationnelles ne manqueront pas de donner un nouvel élan à la mobilisation des ressources aux fins du développement.
La création du Groupe des Nations Unies pour le développement a permis aux entités opérationnelles de renforcer leur collaboration et de traiter de différentes questions telles le partage des locaux et des services, le système des coordonnateurs résidents et d'autres questions d'ordre normatif. En ce qui concerne le système des coordonnateurs résidents, des mesures sont prises pour renforcer leur engagement et leur participation dans l'élaboration des stratégies. A ce propos, les réformes du Secrétaire général ont réaffirmé le rôle du PNUD comme gestionnaire du système des coordonnateurs résidents et le lien entre le coordonnateur résident et le représentant résident du PNUD.
Pour le PNUD, le Programme-cadre des Nations Unies pour l'aide au développement permettra aux Nations Unies d'agir selon une vision et une approche communes propres à accroître l'impact des activités opérationnelles. Le Programme-cadre doit être perçu comme la réponse cohérente du système des Nations Unies aux priorités nationales exprimées dans la note de stratégie par pays. L'expérience pilote du Programme a d'ailleurs révélé l'importance de la participation des gouvernements dans le processus et ce, dès le début. En collaboration avec des partenaires du système, le PNUD a produit un nouveau système de directives concernant l'approche à adopter dans l'élaboration des programmes, l'exécution au niveau national et la gestion administrative. Il a également élaboré une deuxième série de directives destinées au système des coordonnateurs résidents sur le suivi des conférences et une matrice pour faciliter la coopération interinstitutions dans l'élimination de la pauvreté.
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Mme BETTY KING (Etats-Unis) a indiqué que les Etats-Unis sont satisfaits du rapport du Secrétaire général sur l'examen triennal des activités de développement des Nations Unies et qu'ils apprécient les efforts fournis pour la préparation et l'évaluation des 18 projets pilotes du Programme-cadre des Nations Unies pour l'assistance au développement. Ce Programme-cadre a permis d'accroître la coordination et de réduire le double emploi entre les fonds des Nations Unies et les programmes. A l'avenir, il faudrait mettre l'accent sur la participation des gouvernements aux programmes nationaux. En outre, des efforts doivent encore être faits en matière de coordination, de simplification de l'organisation et de la programmation des procédures, et de réduction de la charge de travail.
Le système des coordonnateurs résidents a été substantiellement renforcé. Nous faisons appel au Groupe des Nations Unies pour le développement pour qu'il continue à renforcer ce système. Nous encourageons, en outre, une approche plus souple, qui prenne en compte les coûts et les bénéfices, une utilisation maximale des nouvelles technologies pour faciliter la coopération au sein du système des Nations Unies, un accroissement des efforts en vue d'harmoniser les cycles de programme et de mieux déléguer les responsabilités. L'examen triennal devrait se satisfaire de la création, en matière de recrutement des coordonnateurs résidents, d'un processus de sélection objectif et transparent.
Les Etats-Unis encouragent les efforts qui visent à intégrer les droits de l'homme dans les activités des fonds et programmes. Une bonne gouvernance, l'établissement d'institutions, et le développement de l'esprit d'entreprise sont des éléments clés de la réalisation de ces droits. L'un des plus grands défis auxquels les activités de développement du système des Nations Unies sont confrontées est leur rôle dans les situations d'urgence et de gestion de l'après-crise.
M. IFTEKHAR AHMED CHOWDHURY (Bangladesh) a estimé que les activités opérationnelles de développement doivent être davantage dirigées vers la fourniture d'un appui aux mécanismes nationaux de suivi et de mise en oeuvre des Conférences internationales. Les Nations Unies devraient en outre recourir davantage aux acteurs non étatiques du développement qui ont beaucoup contribué au changement et à la réalisation des objectifs fixés. Le Bangladesh demeure préoccupé par le fait que la communauté internationale ne cesse d'éroder sa capacité à être plus efficace, en dépit de ses efforts pour rendre le système efficient. En effet, la tendance continue du déclin de l'aide publique au développement ne manquera pas de compromettre la capacité de répondre aux nombreuses priorités agréées. La vision et l'action ne doivent pas se trouver en contradiction. Le Bangladesh lance donc un appel urgent à tous les partenaires du développement pour qu'ils tiennent compte des propositions des Conseils d'administration des Fonds et Programmes des Nations Unies tendant à renverser la tendance du déclin des ressources de base et des ressources additionnelles.
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M. OLE PETER KOLBY (Norvège) a indiqué que presque dix ans ont passé depuis le Sommet mondial sur l'enfance. Des progrès ont été accomplis, mais il y a encore beaucoup de différences entre les pays et trop de disparités entre les deux sexes. L'accord sur l'interdiction des mines terrestres a aidé à mettre en place un monde plus sûr pour les enfants. Mais c'est encore insuffisant.
La Norvège se félicite de L'examen triennal des activités opérationnelles du système des Nations Unies. La coopération aux fins du développement a deux composantes : les ressources et la façon dont ces ressources sont utilisées. Le partenariat implique des engagements communs au sein des pays membres des Nations Unies. La Norvège réitère l'appel lancé à tous les donateurs afin qu'ils respectent leurs engagements en matière d'APD. Ceci est notamment nécessaire pour accroître la prévisibilité des ressources. Il est important que ces ressources ne dépendent pas d'un petit pays de donateurs. Plusieurs facteurs, comme la perte de confiance et les restrictions budgétaires, expliquent cette chute de l'APD. Cette situation doit se renverser afin d'améliorer les activités opérationnelles des Nations Unies et d'atteindre les objectifs fixés en matière de développement.
Un système fragmenté place un fardeau trop lourd sur les efforts des gouvernements prêts à engager des mesures à long terme. C'est pourquoi nous avons besoin d'un système plus coordonné. A cet égard, la Norvège est favorable au mécanisme de coordination lié au Programme-cadre des Nations Unies pour l'assistance au développement. Nous devons faire en sorte qu'au niveau du pays, les gouvernements soient pleinement inclus dans le processus. Le Programme-cadre doit permettre une simplification et rationalisation des programmes de développement. La Norvège est prête à accroître son appui financier aux activités opérationnelles de développement. Une coopération plus étroite, notamment avec les institutions de Bretton Woods et les organes bilatéraux doit être favorisée.
M. RAJEEV PARAJULI (Népal) a débuté son intervention en mettant l'accent sur l'importance de la coopération Sud-Sud. Il a estimé, à cet égard, qu'au moment où le monde entre dans une phase de changements dus à la mondialisation et à la libéralisation économiques, la coopération Sud-Sud demeure susceptible d'offrir un cadre intégral et dynamique pour une coopération internationale aux fins de développement dont le besoin se fait sentir de façon de plus en plus urgente. L'ordre du jour des pays en développement comprend des priorités et des objectifs conformes à une économie mondialisée changeante. Le Népal est également convaincu que le concept de coopération triangulaire impliquant un appui technique, financier et autre fourni par les pays développés et les organisations internationales contribueront à la promotion de la coopération entre les pays en développement.
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Le Népal a accueilli avec satisfaction le rapport du Secrétaire général sur l'examen triennal des activités opérationnelles en reconnaissant, à l'instar de ce dernier, que les modalités actuelles de financement pour les ressources de base n'ont pas généré les ressources nécessaires à la réalisation des objectifs des grandes Conférences. Pour le Népal, les activités opérationnelles des Nations Unies doivent davantage se fonder sur les besoins des pays et être lancées à la demande des pays en développement. Le Népal estime que le renforcement des capacités nationales ne représente pas seulement l'un des éléments centraux du développement économique et social mais constitue également le fondement de la durabilité des activités opérationnelles. La bonne gouvernance aux niveaux national et local ainsi que la participation active de la société civile sont deux éléments qui renforcent encore les capacités nationales. Préoccupé par le déclin des ressources, le Népal lance un appel au système des Nations Unies pour qu'il intensifie la recherche de fonds additionnels et pour qu'il étudie un mécanisme de financement viable susceptible d'assurer un financement prévisible et continu.
Mme PENNY WENSLEY (Australie) a observé, au nom de l'Australie, du Canada et de la Nouvelle-Zélande, que les activités de développement des Nations Unies devront aboutir à des résultats positifs pour les pays. Il faudrait d'autre part accroître la cohérence des programmes. A cet égard, des efforts doivent être fournis pour mettre à jour les critères de sélection, renforcer les qualités analytiques et organisationnelles des coordonnateurs résidents, accroître le nombre de femmes parmi eux, et étendre le nombre de candidats potentiels. La délégation de l'Australie est satisfaite, jusqu'à présent, par l'expérience du Programme-cadre des Nations Unies pour l'assistance au développement. Toutefois, des efforts doivent être faits pour accroître la participation des agences spécialisées et pour renforcer le partenariat entre les fonds et les programmes avec les institutions de Bretton Woods et les banques de développement régional. La participation des gouvernements est également essentielle. En matière de programmation, la délégation de l'Australie a souligné l'importance d'assurer le suivi des conférences des Nations Unies au niveau local, le renforcement des capacités locales pour faciliter l'exécution nationale, la propriété nationale et la viabilité à long terme des projets. Une harmonisation des processus de programmation entre les fonds et les programmes des Nations Unies est également indispensable.
La délégation de l'Australie souligne l'importance des relations entre les situations d'urgence, les activités de maintien de la paix et de développement. Le problème des ressources est, à cet égard, vital.
M. AFREDO SFEIR-YOUNIS, Banque mondiale, s'exprimant sur la coopération entre la Banque mondiale et le système des Nations Unies, a indiqué que, cette année, pour la première fois, une réunion s'est tenue entre un certain nombre d'ambassadeurs auprès de l'ONU et les directeurs exécutifs de la Banque.
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De telles réunions n'éliminent pas seulement les barrières artificielles qui existent entre les deux organes législatifs mais ont également l'avantage de fournir un forum d'échange de vues sur un nombre de questions mondiales urgentes. Le Comité administratif de coordination constitue une autre instance importante de coopération. Deux fois par an, les chefs des institutions, des programmes, de l'OMC et des institutions de Bretton Woods se réunissent pour traiter des problèmes auxquels sont confrontés les pays en développement. Le Comité administratif de coordination abordera, cette année, les questions liées à la crise en Asie de l'Est, différents aspects de la réforme et le rapport du Secrétaire général sur la situation en Afrique.
Les points de départ de l'ordre du jour de la Banque mondiale pour le partenariat sont sa relation avec les pays en développement et l'impact de ses services sur leur développement. La Banque mondiale est fermement convaincue que c'est au pays lui-même qu'il incombe de diriger les opérations et que le rôle de la Banque doit se limiter à renforcer la capacité du pays à régler chaque question de développement. La Banque est d'ailleurs sur le point de tester un certain nombre d'instruments pour s'assurer que chaque forme de coopération soit conforme aux besoins des pays. Si évidente qu'elle soit, une telle démarche n'a jamais été appliquée auparavant. Le succès de l'entreprise repose toutefois sur la capacité du pays à définir sa propre vision de l'avenir. En l'absence d'une telle vision, le partenariat prendra simplement la forme d'un palliatif institutionnel à court terme. La Banque sélectionne en ce moment un certain nombre de pays pilotes où sera appliquée cette nouvelle approche.
La nouvelle "Stratégie impact" de la Banque, lancé il y a deux ans, a d'abord conduit à une décentralisation de ses activités. La Banque a dépêché plusieurs directeurs sur le terrain dotés d'un haut degré d'autonomie. La Stratégie a également conduit à des améliorations substantielles puisqu'aujourd'hui, moins de 25% des opérations se sont révélées insatisfaisantes. La nouvelle structure organisationnelle de la Banque a accru l'efficacité en optimisant le recours aux professionnels dont la Banque dispose. La coopération au Mali et au Vietnam dans le cadre des stratégies d'aide au développement a donné l'occasion d'améliorer la cohérence et les synergies du processus de programmation de la Banque et du système des Nations Unies.
Mme SIBAL (UNESCO) a souligné le nouveau contexte dans lequel se déploient les activités opérationnelles, et a appelé à une meilleure coordination et à la promotion de la synergie du système. Peu de temps après la réunion de haut niveau sur la mondialisation, et alors que nous préparons la réunion du Millénaire, il faut mettre l'accent sur le thème de la mondialisation et sur l'impact de ce thème sur les activités opérationnelles de développement des Nations Unies.
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En ce qui concerne le Programme-cadre des Nations Unies pour l'assistance au développement, la lecture des rapports des coordonnateurs résidents a montré que des programmes d'action ont déjà été mis en oeuvre. Pour faciliter la coordination avec les pays, il est indiqué que le coordonnateur résident voit ses responsabilités accrues. Les rapports annuels montrent que dans la majorité des pays, il existe des institutions qui veillent à la coordination entre les fonds et programmes des Nations Unies. On peut donc se demander s'il n'y a pas double emploi avec le Programme-cadre des Nations Unies pour l'assistance au développement.
Dans le mandat de l'ONU et dans sa vocation est inscrit le lien particulier entre les instances des Nations Unies, les ONG et la société civile. La dimension régionale fait partie intégrante des activités opérationnelles de développement. Aussi importe-t-il d'établir des liens étroits entre les niveaux régional et national. En matière d'assistance humanitaire, l'UNESCO est favorable à une intégration efficace de l'aide d'urgence et du développement, ces deux éléments étant indissociables pour assurer une culture de la paix.
M. TIENDREBEOGO (Burkina Faso) a estimé que le défi auquel doivent faire face les Etats et les Nations Unies ne doit pas être de renforcer le plaidoyer en faveur des activités opérationnelles mais de mettre en place un cadre opérationnel suffisamment souple pour s'adapter et survivre aux turbulences. L'impact positif des activités opérationnelles est leur objectif ultime. A cet égard, le Burkina Faso relève la difficulté qu'il y a à tirer une conclusion générale sur la base de six évaluations seulement, qui plus est, avaient un champ d'investigations limité. Le Burkina Faso appuie, en revanche, les recommandations relatives à la systématisation de l'approche de l'ONU en matière de renforcement des capacités. Concernant le suivi des Conférences mondiales, il fait remarquer que de nombreux pays en développement rencontrent de sérieuses difficultés dans la mise en oeuvre des plans et programmes d'action. Les raisons en sont notamment la faiblesse des capacités nationales, l'absence d'instruments de suivi appropriés ainsi que le manque de ressources. Le Burkina Faso salue, à cet égard, toutes les initiatives prises au sein des conseils d'administration des fonds et programmes en vue de trouver des solutions à leur situation financière critique. Mais l'innovation, dans ce domaine, a des limites objectives. Au-delà du technique, il faut sonder le politique et, en d'autres termes, se demander s'il existe une volonté politique réelle de mettre un terme à cette crise. Il est permis aujourd'hui d'en douter d'autant que certains partenaires au développement n'ont guère attendu la crise pour manifester leur engagement.
M. NIKOLAI V. TCHOULKOV (Fédération de Russie) a indiqué que l'efficacité des activités opérationnelles du système des Nations Unies passe par un renforcement des capacités nationales. Une meilleure gouvernance à tous les niveaux, ainsi qu'un engagement de la société civile dans le processus de développement est indispensable. Aussi, faut-il favoriser l'exécution nationale des projets d'assistance technique.
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Alors que l'on parle de renforcement des activités opérationnelles, il faut réaffirmer l'importance des réformes des programmes et des fonds des Nations Unies. La délégation de la Fédération de Russie est favorable à l'accroissement de l'efficacité des programmes, à leur décentralisation, au renforcement des bureaux nationaux, à l'organisation de mécanismes d'évaluation et à la simplification des procédures administratives. La proposition du Secrétaire général d'insuffler un esprit d'équipe est également vue d'un oeil favorable. Pour assurer l'efficacité des activités opérationnelles, il est indispensable de trouver des sources de financement adéquates. Dans ce contexte, il faut rétablir la confiance des pays donateurs et assurer une plus grande coopération avec les institutions de Bretton Woods, notamment dans les domaines du développement social, de l'éradication de la pauvreté et de la protection de l'environnement.
M. JACKEO A. RELANG (Iles Marshall) a souligné que les Etats insulaires du Pacifique en général, et les Iles Marshall, en particulier, ne reçoivent, ni de sources bilatérales ni du système des Nations Unies, une assistance à la mesure de leurs besoins. Le représentant a souhaité explorer la possibilité de tenir aux Iles Marshall un atelier sur les activités opérationnelles de développement des Nations Unies qui sera parrainé par l'ONU. Il a souhaité une implication plus avant du Département de l'information dans la diffusion d'informations vers le secteur non gouvernemental des Iles Marshall. Au début de cette année, a fait remarquer le représentant, les Iles Marshall avaient espéré que le nouveau Fonds des Nations Unies pour le partenariat international fournirait des ressources additionnelles pour répondre aux besoins des pays insulaires en matière de développement durable. Or, elles constatent aujourd'hui un manque de transparence du Fonds et attendent des informations supplémentaires sur son fonctionnement futur.
M. AUNG (Myanmar) a souligné l'insuffisance persistante des ressources des Nations Unies, qui met en péril la capacité des fonds et programmes des Nations Unies de répondre aux besoins des pays en développement. Le besoin de coopération pour trouver des solutions à ce problème est essentiel. Il faudrait que les activités opérationnelles de développement prennent plus en compte les différences entre les pays. La coopération Sud-Sud est un thème émergent qui pourrait permettre de résoudre de nombreux problèmes. Le processus de transition, dans lequel s'est engagé le Myanmar, a nécessité des transformations indispensables dans les structures de l'Etat. Un élément essentiel de la coopération Sud-Sud est le secteur privé qui est appelé à jouer un rôle plus important dans notre économie. De nombreux secteurs, comme le financement, l'alimentation et la technologie, les investissements et l'éducation peuvent bénéficier de la coopération Sud-Sud. Le représentant du Myanmar a réaffirmé que toutes les ressources provenant des institutions bilatérales et multilatérales sont plus que jamais les bienvenues.
M. ROHNER, Observateur de la Suisse, a émis le voeu que les résultats de l'examen triennal des activités opérationnelles guideront la coopération internationale au développement, au cours du prochain Millénaire.
- 11 - AG/EF/224 15 octobre 1998
Les évaluations, financées par la Suisse, ont mis en évidence l'importance du renforcement des capacités nationales dans le processus de développement et montré le rôle des Nations Unies en la matière. L'ONU doit être plus active dans ce domaine compte tenu de ses avantages comparatifs. Les évaluations d'impact doivent se poursuivre et la Suisse entend continuer d'appuyer ce travail, consciente que les conclusions auront un grand intérêt pour ceux qui travaillent à la coopération au développement. La Suisse a d'ailleurs l'intention de contribuer à la diffusion des rapports d'évaluation. Pour la Suisse, le Programme-cadre des Nations Unies pour l'aide au développement et le renforcement du système des coordonnateurs résidents conduiront à une amélioration substantielle des activités opérationnelles. L'évaluation de la phase pilote a montré l'importance de la participation des gouvernements ainsi que la nécessité d'une équipe de l'ONU soudée sur le terrain, de tenir compte des besoins spécifiques des pays, et d'effectuer une évaluation commune des pays avant le lancement d'un Programme-cadre. Le système des coordonnateurs résidents a effectué des progrès notamment en matière de recrutement et plus particulièrement pour ce qui est de la formation et de la parité entre les sexes.
Il est essentiel que le système reste ancré dans un environnement opérationnel. Dans un tel contexte, la Suisse reconnaît que le PNUD est l'hôte indiqué d'un tel système et que son avenir repose sur une association étroite avec le coordonnateur résident. La fonction de coordination du PNUD doit être clairement reconfirmée et ne doit pas être remise en question au moins avant le prochain examen triennal. La Suisse espère que l'amélioration et l'évaluation de l'impact des activités opérationnelles conduiront au renversement de la tendance actuelle au déclin du financement. Les autres institutions comme la Banque mondiale et les banques de développement régionales doivent également s'impliquer dans le financement de l'APD. Il faut des engagements plus clairs de la part de donateurs traditionnels et des futurs donateurs.
M. MOHAMMAD SIDDIQUE KHAN KANJU, Ministre des affaires étrangères du Pakistan, a indiqué qu'une plus grande cohérence des programmes doit aller de pair avec une plus grande souplesse des activités opérationnelles, capables de répondre aux besoins nationaux de développement. Les activités opérationnelles devraient être davantage centrées sur le suivi des Conférences mondiales. Il revient aux Nations Unies de s'assurer de l'application de ces Conférences. Mais les gouvernements ont également un rôle important à jouer en la matière. Une plus grande coopération entre les institutions de Bretton Woods et le reste du système des Nations Unies est indispensable. Toutefois, une telle coopération ne peut être entreprise qu'avec l'accord des pays qui accueillent les programmes. La neutralité des activités des Nations Unies devrait être maintenue. Le représentant du Pakistan a réaffirmé l'importance de l'intégration des ONG dans la programmation et l'application des activités opérationnelles de développement des Nations Unies. Toutefois, l'assistance aux ONG doit passer par le gouvernement afin que celui-ci garantisse plus de transparence.
- 12 - AG/EF/224 15 octobre 1998
Le montant des ressources disponibles pour les activités opérationnelles a décliné en termes réels depuis trois ans. Il faut que les Nations Unies renversent cette tendance, par exemple, en attirant des ressources venant de nouveaux donateurs et du secteur privé.
M. BERKHANU KEBEBE (Ethiopie) a souhaité que les stratégies des Nations Unies en matière de développement ne deviennent pas un exercice isolé mais fassent partie intégrante d'une stratégie plus large de développement national. Il faut également y incorporer une certaine souplesse afin qu'elles puissent mieux répondre aux situations spécifiques. Les pays bénéficiaires et leurs programmes doivent être la base de l'intervention des Nations Unies. L'Ethiopie met tout en oeuvre pour que les activités des fonds et programmes des Nations Unies demeurent conformes aux principes cardinaux de l'approche et des modalités spécifiées dans les résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil économique et social. Le degré de respect à ces principes variant d'entité à entité, l'Ethiopie se félicite de la finalisation par le PNUD des nouvelles directives pour l'exécution des programmes au niveau national. S'inquiétant du déclin de l'APD, l'Ethiopie lance un appel aux partenaires du développement pour qu'ils honorent leurs engagements en faveur de l'objectif de 0,7% du PNB.
M. YUAN SHAOFU (Chine) a déclaré que son pays s'engage à poursuivre la coopération avec les activités opérationnelles de développement des Nations Unies. Il a souligné l'importance du respect de l'universalité, du multilatéralisme et de la neutralité et considère que les réformes actuelles du système des Nations Unies contribuent à renforcer plutôt qu'à affaiblir les activités opérationnelles de développement. Toutefois, le manque de ressources a affecté sérieusement les activités opérationnelles. Sans volonté politique, il ne sera pas possible de rassembler plus de fonds. La délégation de la Chine a mis l'accent sur le fait que les activités de développement doivent être conduites par les pays eux-mêmes. La coordination et la coopération entre les organisations des Nations Unies et les agences devraient permettre d'accroître les capacités d'action des pays qui reçoivent les programmes.
M. FEZA OZTURK (Turquie) a souligné que, dans son pays, les activités opérationnelles de développement des Nations Unies ne sont pas un vain mot. Le Gouvernement, la société civile et le secteur privé sont ouverts à une coopération avec le système des Nations Unies, en particulier avec le PNUD, comme l'indique le nombre croissant de programmes. Le budget du PNUD en Turquie a atteint la somme de 153 millions de dollars pour l'année 1998. La Turquie est en plus un des pays pilotes du Programme-cadre des Nations Unies pour l'aide au développement. La Turquie estime qu'il faut accorder plus d'autorité au coordonnateur résident. Non seulement une telle démarche est susceptible de contribuer au succès du Programme-cadre mais elle multipliera en plus les chances de certaines institutions spécialisées, qui ne disposent pas des fonds nécessaires pour fournir un appui technique aux pays.
- 13 - AG/EF/224 15 octobre 1998
La Turquie souhaite que le système des Nations Unies élargisse son appui aux efforts visant à développer les ressources humaines. L'expérience a clairement montré que la disponibilité d'experts nationaux à différents niveaux a accéléré la mise en oeuvre des projets lancés dans le cadre "d'exécution nationale".
La Turquie souligne la nécessité de maintenir une certaine complémentarité et une harmonie entre les mandats, les missions et les priorités des fonds et programmes des Nations Unies. Elle souhaite aussi qu'une attention particulière soit accordée au renforcement des activités opérationnelles au niveau régional et sous-régional. A cet égard, le système des Nations Unies devrait travailler plus avant avec les groupes économiques régionaux et sous-régionaux pour améliorer l'impact de leurs efforts de développement. Une telle approche pourrait éviter le double emploi, contribuer à une utilisation optimale des ressources déjà limitées et renforcer, si nécessaire, les capacités de ces groupes par la création de réseaux, le transfert des compétences et des directives normatives.
M. YOUNG-SEOK KIM (République de Corée) a indiqué qu'il est urgent que les Nations Unies identifient les façons de s'adapter et de participer aux changements rapides de l'économie mondiale. La délégation de la République de Corée est favorable à l'établissement du Groupe des Nations Unies pour le développement. Les efforts de coordination sont les bienvenus, de même que ceux visant à simplifier les processus de mise en place des programmes. En matière de coordination sur le terrain, la délégation de la République de Corée est satisfaite par le développement du système des coordonnateurs résidents. Les critères de sélection et la formation des coordonnateurs régionaux et de leur personnel devraient toutefois être améliorés. Le Programme-cadre des Nations Unies pour l'assistance au développement devrait permettre d'assurer cette coordination au niveau du terrain. L'un des atouts de ce Programme réside dans le fait qu'il servira de cadre non seulement aux fonds et programmes des Nations Unies, mais aussi aux autres partenaires internationaux de développement, comme les institutions de Bretton Woods et la société civile. Les Nations Unies doivent jouer un rôle de coordonnateur dans ce processus.
Les modalités d'exécution nationale des programmes doivent d'autre part être renforcées. A cet égard, une coopération Sud-Sud pourrait constituer une solution viable. Si les activités opérationnelles doivent concentrer leurs efforts au niveau national, la dimension régionale du développement pourrait également être prise en compte.
M. KWABENA OSEI-DANQUAH (Ghana) a estimé que le renforcement des capacités des secteurs public et privé, de la société civile et l'amélioration de la gouvernance mènent sans aucun doute à une bonne gestion des ressources.
- 14 - AG/EF/224 15 octobre 1998
Dans de nombreux pays, en particulier au Ghana, la nouvelle approche du système des Nations Unies, qui promeut une plus grande interaction entre les différents organes, les institutions de Bretton Woods et les gouvernements nationaux, a amélioré l'impact des activités opérationnelles sur les programmes nationaux et sur la politique de l'environnement. Le Ghana est convaincu qu'une plus grande coordination sur le terrain conduira à davantage de cohérence et d'efficacité dans la mise en oeuvre des programmes de coopération au développement.
Le Ghana souscrit à l'idée que les activités opérationnelles doivent intégrer les stratégies et les objectifs agréés tels que les détermine chaque programme de pays. L'efficacité du système des coordonnateurs résidents et la capacité des gouvernements seront essentiels au succès de la réalisation des objectifs, comme le sera également le rôle des institutions de Bretton Woods. Fervent défenseur de l'intégration régionale, le Ghana souligne le rôle des Commissions régionales des Nations Unies dans les activités opérationnelles. Aucun effort ne doit être épargné pour renforcer ces commissions. Le Ghana est également convaincu que le système des coordonnateurs résidents offre un mécanisme efficace pour la mise en oeuvre des programmes de coopération au développement au niveau des pays comme au niveau interétatique. Le Ghana souscrit aux concepts de "Maison des Nations Unies" et de "Maison virtuelle" qui assureront une plus grande coopération entre les organisations du système des Nations Unies.
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