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AG/EF/258

LA DEUXIEME COMMISSION ADOPTE UN PROJET DE RESOLUTION TENDANT À EXAMINER EN 1999 L'APPLICATION DU PROGRAMME D'ACTION DU CAIRE

5 décembre 1997


Communiqué de Presse
AG/EF/258


LA DEUXIEME COMMISSION ADOPTE UN PROJET DE RESOLUTION TENDANT À EXAMINER EN 1999 L'APPLICATION DU PROGRAMME D'ACTION DU CAIRE

19971205 La Deuxième Commission (économique et financière) a adopté cet après- midi, sans vote, trois projets de résolution.

Au titre du point intitulé "Développement durable et la coopération économique internationale", la Commission a adopté un projet de résolution relatif à la population et au développement, aux termes duquel l'Assemblée générale déciderait de convoquer une session extraordinaire pour une durée de trois jours (30 juin - 2 juillet 1999), avec une participation au plus haut niveau politique possible, afin d'examiner et d'évaluer l'application du Programme d'action de la Conférence internationale sur la population et le développement, tenue au Caire. La Secrétaire de la Commission a expliqué les incidences budgétaires du projet de résolution.

La Commission a adopté, au titre du même point, un projet de résolution relatif à l'application des décisions de la Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (Habitat II). Elle a adopté un projet de résolution relatif à l'Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR).

Par ailleurs, les représentants des Etats-Unis et de la République-Unie de Tanzanie au nom du Groupe des 77 et la Chine, ont fait des déclarations concernant le projet de résolution relatif à la protection du climat mondial pour les générations présentes et futures. Le Président a également pris la parole.

En fin de séance, le représentant de la Lettonie a annoncé une correction dans le vote de son pays sur le projet de résolution A/C.2/52/L.6/Rev.1, relatif à la souveraineté permanente du peuple palestinien dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem, et de la population arabe dans le Golan syrien occupé sur leurs ressources naturelles. La Lettonie, qui s'était abstenue, souhaite que son vote soit enregistré comme positif.

La Deuxième Commission reprendra ses travaux mardi, 9 décembre, à 10 heures.

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DÉVELOPPEMENT DURABLE ET COOPÉRATION ÉCONOMIQUE INTERNATIONALE

Présentation et adoption d'un projet de résolution

Aux termes du projet de résolution A/C.2/52/L.43, relatif à La population et au développement, présenté par le Vice-Président de la Commission, M. Hans-Peter Glanzer (Autriche), et adopté sans vote, l'Assemblée générale déciderait de convoquer une session extraordinaire pour une durée de trois jours (30 juin - 2 juillet 1999), avec une participation au plus haut niveau politique possible, afin d'examiner et d'évaluer l'application du Programme d'action de la Conférence internationale sur la population et le développement. Elle déciderait que la Commission de la population et du développement devrait servir d'organe préparatoire chargé de mettre la dernière main aux préparatifs de la session extraordinaire consacrée à l'examen et l'évaluation d'ensemble de l'application du Programme d'action, et lui rendre compte par l'intermédiaire du Conseil économique et social, et, dans cette optique, noterait que le rapport détaillé établi par le Secrétaire général devrait également contenir une évaluation d'ensemble des progrès accomplis et des obstacles rencontrés dans l'application du Programme d'action, ainsi que des recommandations concernant les actions à mener par la suite.

L'Assemblée générale inviterait les gouvernements des pays développés et des pays en développement à fournir des informations permettant de constituer une base de données factuelles en vue de l'examen de la mobilisation des ressources rendues disponibles — bilatérales, multilatérales et nationales — pour les activités de population et de développement, afin de renforcer l'application du Programme d'action. Elle déciderait que la trente-deuxième session de la Commission de la population et du développement devrait être ouverte à tous afin que tous les États puissent y participer pleinement, et déciderait également d'inviter les États membres des institutions spécialisées qui ne sont pas membres de l'Organisation des Nations Unies à participer aux travaux de la session extraordinaire en qualité d'observateurs.

Après l'adoption de ce document, le projet de résolution A/C.2/52/L.15, portant sur le même thème, a été retiré.

Incidences budgétaires

Aux termes du document A/C.2/52/L.50, concernant L'état des incidences sur le budget-programme du projet de résolution A/C.2/52/L.43, présenté par le Secrétaire général et adopté, le coût des dépenses nécessaires à la tenue de la session extraordinaire prévue par le projet de résolution A/C.2/52/L.43 est estimé à 396 200 dollars au titre des services de conférence et à 109 000 dollars pour les services d'appui connexes. Toutefois, des crédits sont demandés dans le projet de budget-programme pour l'exercice biennal 1998-1999.

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En conséquence, si l'Assemblée générale décidait d'adopter le projet de résolution, aucune ouverture de crédit supplémentaire ne serait nécessaire dans ce budget-programme au titre des services de conférence et services d'appui.

On estime qu'un montant de 120 000 dollars serait nécessaire pour couvrir les frais de voyage aller-retour d'un représentant de chacun des pays les moins avancés participant à la session extraordinaire. Toutefois, le FNUAP a fait savoir qu'il prendrait en charge ces frais de voyage. En conclusion, aucun montant additionnel ne serait requis sous le chapitre 7A (Affaires économiques et sociales) du projet budget-programme pour l'exercice biennal 1998-1999 si l'Assemblée générale adoptait le projet de résolution A/C.2/52/L.43.

Présentation et adoption d'un projet de résolution

Aux termes du projet de résolution A/C.2/52/L.53, relatif à l'application des décisions de la Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (Habitat II) et présenté par le Vice-Président de la Commission, M. Hans-Peter Glanzer (Autriche), l'Assemblée générale demanderait au Secrétaire général de s'attaquer d'urgence aux graves problèmes de gestion et difficultés financières que connaît le Centre, afin que ce dernier puisse s'acquitter des responsabilités qui lui incombent en ce qui concerne l'application du Programme pour l'habitat. Elle prierait instamment le Directeur exécutif du Centre de prendre de nouvelles mesures en vue de procéder à la réforme de la gestion administrative et financière. Elle prierait le Secrétaire général de lui présenter, à sa cinquante-troisième session, l'évaluation complète et approfondie du Centre en vue de sa revitalisation.

L'Assemblée générale affirmerait qu'il importe de reconnaître et de renforcer le rôle central que jouent les autorités locales dans la mise en oeuvre du Programme pour l'habitat. Elle demanderait à tous les organes et organismes des Nations Unies compétents, en particulier aux commissions régionales et aux institutions de Bretton Woods, d'appuyer sans réserve, à tous les niveaux, l'application effective du Programme pour l'habitat. L'Assemblée soulignerait que l'application intégrale et effective du Programme nécessitera la mobilisation de ressources financières additionnelles provenant de sources diverses aux échelons national et international et une coopération plus efficace pour le développement.

L'Assemblée inviterait tous les gouvernements et la communauté internationale à envisager d'accroître leur appui à la Fondation des Nations Unies pour l'habitat et les établissements humains dans ses activités, compte tenu de la nécessité de continuer à améliorer son efficacité. Elle déciderait enfin de convoquer en 2001 une session extraordinaire chargée de procéder à un examen et à une évaluation d'ensemble de l'application des décisions de la deuxième Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (Habitat II).

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Après l'adoption de ce texte, le projet de résolution A/C.2/52/L.18, portant sur le même thème, a été retiré.

Incidences budgétaires

La secrétaire de la Commission a fait savoir que, si le projet de résolution est adopté par l'Assemblée générale, la convocation en 2001 d'une session extraordinaire chargée de procéder à un examen et à une évaluation d'ensemble de l'application des décisions de la Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (Habitat II)il aura des incidences budgétaires sur le projet de budget 2000-2001 qui sera présenté à l'Assemblée générale lors de sa cinquante-quatrième session.

FORMATION ET RECHERCHE : INSTITUT DES NATIONS UNIES POUR LA FORMATION ET LA RECHERCHE

Présentation et adoption d'un projet de résolution

Aux termes du projet de résolution A/C2/52/L.52, relatif à l'Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR), présenté par le Vice-Président de la Commission, M. Adel Abdellatif (Egypte) et adopté sans vote, l'Assemblée générale réaffirmerait l'utilité de l'UNITAR, compte tenu de l'importance croissante de la formation au sein du système des Nations Unies et des besoins des États dans ce domaine, et l'intérêt des activités de recherche liées à la formation menées par l'Institut dans le cadre de son mandat; elle engagerait de nouveau tous les gouvernements et les institutions privées à fournir un appui financier à l'Institut et demanderait instamment aux États qui ont cessé de verser des contributions volontaires d'envisager de recommencer à le faire, compte tenu des progrès qui ont été réalisés dans la restructuration et la revitalisation de l'Institut.

L'Assemblée générale soulignerait la nécessité d'une division rationnelle du travail entre les principales institutions de formation et de recherche des Nations Unies, de l'Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche et de l'Ecole des cadres des Nations Unies et, à ce sujet, note les recommandations du Corps commun d'inspection; elle demanderait au Secrétaire général d'examiner tous les moyens possibles de fournir à l'Institut de nouvelles installations lui permettant d'organiser des programmes et des cours de formation à titre gracieux à l'intention des États et de leurs représentants accrédités auprès de l'Organisation des Nations Unies à New York, Nairobi, Genève et Vienne.

Suite à l'adoption de ce texte, le projet de résolution A/C.2/52/L.32, portant sur le même point, a été retiré.

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ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT DURABLE : PROTECTION DU CLIMAT MONDIAL POUR LES GÉNÉRATIONS PRÉSENTES ET FUTURES

Déclarations

Le représentant des Etats-Unis a rappelé les relations entre les Nations Unies et les trois Conventions de la Conférence de Rio en ce qui concerne les coûts associés au fonctionnement de ces Conventions. Le représentant a indiqué que ces coûts ne doivent pas être pris en charge par le budget ordinaire des Nations Unies, et pour cette raison, les Etats-Unis se dissocient du paragraphe 5 du projet de résolution L.21. Les coûts doivent en effet être couverts, a-t-il précisé, par les Parties à la Convention. A cet égard, le représentant a indiqué que son pays est disposé à augmenter ses contributions volontaires aux programmes mondiaux sur le climat durant la période octobre 1997-septembre 1998.

Le représentant de la République-Unie de Tanzanie a déclaré qu'il pensait qu'il y a eu un consensus sur le texte du projet de résolution L.23. Cependant, à la lumière de la position exprimée par les Etats-Unis, il a demandé au Président d'indiquer la position qu'il comptait prendre concernant l'adoption du projet.

Le Président de la Commission a répondu qu'il avait cru comprendre que les Etats-Unis n'ont pas refusé d'adopter par consensus la résolution, mais qu'ils n'adhéraient pas aux dispositions du paragraphe 5 de ce projet. Toutefois, il a reporté à une date ultérieure l'adoption du texte.

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