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AG/EF/255

LA DEUXIÈME COMMISSION ADOPTE CINQ PROJETS DE RESOLUTION, DONT UN SUR LA COOPÉRATION ENTRE L'ONU ET LA COMMUNAUTÉ DE L'AFRIQUE AUSTRALE

2 décembre 1997


Communiqué de Presse
AG/EF/255


LA DEUXIÈME COMMISSION ADOPTE CINQ PROJETS DE RESOLUTION, DONT UN SUR LA COOPÉRATION ENTRE L'ONU ET LA COMMUNAUTÉ DE L'AFRIQUE AUSTRALE

19971202 La Deuxième Commission (économique et financière) a adopté ce matin cinq projets de résolution. Elle a adopté, par 124 voix contre 2 (Israël et Etats- Unis) et 13 abstentions, un projet de résolution relatif à la Souveraineté permanente du peuple palestinien dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem, et de la population arabe dans le Golan syrien occupé, sur leurs ressources naturelles. Aux termes de ce texte, l'Assemblée générale réaffirmerait le droit inaliénable du peuple palestinien et de la population du Golan syrien occupé sur leurs ressources naturelles, notamment leurs terres et leurs eaux et demanderait à Israël, puissance occupante, de ne pas exploiter, détruire, épuiser, ni mettre en péril les ressources naturelles dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem, et dans le Golan syrien occupé. Les représentants des pays suivants ont expliqué leur vote: Israël, Etats-Unis, Jordanie, République arabe syrienne, Japon, République islamique d'Iran, Fédération de Russie, Luxembourg (au nom de l'Union européenne) Jamaryia arabe libyenne; l'observateur permanent de Palestine a fait une déclaration.

La Commission a également adopté, sans vote, un projet de résolution relatif à la Coopération économique et technique entre pays en développement, dans le cadre du point de son ordre du jour intitulé "Activités opérationnelles de développement". Aux termes de ce texte, relatif à la Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et la Communauté de l'Afrique australe, l'Assemblée générale demanderait aux États Membres de l'ONU ainsi qu'à ses organes, organisations et organismes qui n'ont pas encore établi des contacts ou des relations avec la Communauté d'étudier la possibilité de le faire. Elle demanderait de nouveau à la communauté internationale de maintenir à son niveau actuel et d'accroître s'il y a lieu son appui financier, technique et matériel à la Communauté afin de lui permettre d'exécuter intégralement ses programmes d'action et de répondre aux besoins de la reconstruction et du relèvement de la région.

La Commission a adopté, sans vote, trois projets de résolution dans le cadre du point de son ordre du jour intitulé "Développement durable et coopération économique internationale". Ces projets sont relatifs

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respectivement aux migrations internationales et développement, au développement culturel et à la Première Décennie des Nations Unies pour l'élimination de la pauvreté. Concernant ce dernier texte, le représentant des Etats-Unis a expliqué la position de son pays.

La Deuxième Commission se réunira de nouveau, demain mercredi 3 décembre, dans l'après-midi, pour poursuivre l'adoption de projets de résolution.

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DEVELOPPEMENT DURABLE ET COOPÉRATION ÉCONOMIQUE INTERNATIONALE

Migrations internationales et développement

Présentation et adoption d'un projet de résolution

Aux termes du projet de résolution A/C.2/52/L.35, relatif aux Migrations internationales et développement, présenté par le Vice-Président de la Commission, M. Hans-Peter Glanzer (Autriche) et adopté sans vote, l'Assemblée générale engagerait instamment les États Membres et les organismes des Nations Unies à renforcer la coopération internationale dans le domaine des migrations internationales et développement afin de combattre les causes profondes des migrations, en particulier celles qui sont liées à la pauvreté, et de maximiser les avantages que les migrations internationales procurent aux intéressés; elle encouragerait, le cas échéant, les mécanismes interrégionaux, régionaux et sous-régionaux à continuer à s'occuper de la question des migrations et développement; elle demanderait à la communauté internationale de faire en sorte que la décision de rester dans son pays soit pour chacun une option viable.

Elle déciderait d'inscrire à l'ordre du jour provisoire de sa cinquante- quatrième session une question intitulée "Migrations internationales et développement, y compris la question de la convocation d'une conférence des Nations Unies sur les migrations internationales et développement, qui aborderait les questions liées aux migrations".

Suite à l'adoption du projet de résolution A/C.2/52/L.35, le projet de résolution A/C.2/52/L.14, présenté par la République-Unie de Tanzanie au nom du Groupe des 77 et la Chine, a été retiré.

Première Décennie des Nations Unies pour l'élimination de la pauvreté

Présentation et adoption d'un projet de résolution

Aux termes du projet de résolution A/C.2/52/L.34, présenté par le Vice- Président de la Commission, M. Hans-Peter Glanzer (Autriche), relatif à la Première Décennie des Nations Unies pour l'élimination de la pauvreté, et adopté sans vote, l'Assemblée générale déclarerait de nouveau que la première Décennie des Nations Unies pour l'élimination de la pauvreté a pour objectif principal de parvenir à éliminer la pauvreté absolue et de faire reculer sensiblement la pauvreté en général dans le monde. Elle réaffirmerait qu'une attention particulière doit être accordée à la nature multidimensionnelle du problème et au contexte général et aux politiques qui, aux échelons national et international, sont de nature à conduire à l'élimination de la pauvreté et qui doivent viser à réaliser l'intégration, sur les plans social et économique, des personnes qui vivent dans la pauvreté et à promouvoir et défendre, pour tous, tous les droits de l'homme et toutes les libertés fondamentales, y compris le droit au développement.

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L'Assemblée réaffirmerait également qu'il convient de s'attaquer aux causes de la pauvreté dans le cadre de stratégies sectorielles et en cherchant à répondre aux besoins particuliers des groupes défavorisés vulnérables, de manière à accroître les possibilités et les choix de ceux qui vivent dans la pauvreté et à leur permettre de tirer parti de leurs points forts et de leurs atouts. Elle soulignerait que, dans les pays en développement, le développement rural reste au centre des efforts d'élimination de la pauvreté et qu'il faudrait, dans tous les pays, lutter contre la pauvreté dans les zones urbaines

L'Assemblée demanderait aux pays développés de réaffirmer les engagements qu'ils ont pris d'atteindre dès que possible l'objectif consistant à consacrer à l'ensemble de l'aide publique au développement, comme convenu, un montant égal à 0,7 % de leur produit national brut et, lorsqu'il en a également été convenu, à réserver aux pays les moins avancés une part de ce montant se situant entre 0,15 % et 0,20 % dudit produit national brut. Elle inviterait la communauté internationale, y compris les institutions financières multilatérales, à mettre en oeuvre intégralement et efficacement toutes les initiatives adoptées en vue d'alléger la dette des pays en développement.

L'Assemblée réaffirmerait l'importance qu'il y a à ce que les pays partenaires intéressés, développés et en développement, s'engagent d'un commun accord à allouer en moyenne 20 % de l'aide publique au développement et 20 % du budget national, respectivement, aux programmes sociaux de base.

Suite à l'adoption du projet de résolution A/C.2/52/L.34, le projet de résolution A/C.2/52/L.30, présenté par la République-Unie de Tanzanie au nom du Groupe des 77 et la Chine, a été retiré.

Explication de position

Le représentant des Etats-Unis a déclaré qu'il n'avait pas d'objection envers ce texte de consensus, mais a rappelé qu'en ce qui concerne le paragraphe du projet de résolution relatif à l'objectif de 0,7% du PIB en faveur de l'aide au développement, son pays n'avait jamais pris un tel engagement.

Développement culturel

Présentation et adoption d'un projet de résolution

Aux termes du projet de résolution A/C.2/52/L.33, relatif au Développement culturel, présenté par le Vice-Président de la Commission, M. Hans-Peter Glanzer (Autriche), et adopté sans vote, l'Assemblée générale inviterait tous les États Membres, organes intergouvernementaux et organismes

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des Nations Unies et toutes les organisations non gouvernementales à présenter à l'UNESCO leurs observations sur le rapport de la Commission mondiale sur la culture et le développement intitulé "Notre diversité créatrice"; elle les inviterait également à intensifier leurs efforts pour intégrer les facteurs culturels dans leurs programmes et projets de développement, de manière à assurer un développement humain durable qui soit pleinement respectueux de la diversité culturelle.

L'Assemblée encouragerait l'UNESCO à poursuivre sa tâche consistant à promouvoir dans tout le système des Nations Unies une prise de conscience accrue des relations cruciales qui existent entre la culture et le développement, en tenant compte de la diversité des cultures; elle se féliciterait de la convocation en 1998 à Stockholm d'une conférence intergouvernementale sur les politiques culturelles organisée par l'UNESCO et prierait le Secrétaire général, lorsqu'il élaborera la Stratégie internationale du développement pour la prochaine Décennie des Nations Unies pour le développement, d'y inclure des recommandations visant à intégrer la dimension culturelle dans les activités de développement.

ACTIVITES OPERATIONNELLES DE DEVELOPPEMENT

Coopération économique et technique entre pays en développement

Présentation et adoption d'un projet de résolution

Aux termes du projet de résolution A/C.2/52/L.36, relatif à la Coopération entre l'Organisation des Nations Unies et la Communauté de l'Afrique australe, et présenté par le Vice-Président de la Commission, M. Adel Abdellatif (Égypte) et adopté sans vote, l'Assemblée générale demanderait aux États Membres de l'ONU ainsi qu'à ses organes, organisations et organismes qui n'ont pas encore établi des contacts ou des relations avec la Communauté d'étudier la possibilité de le faire; elle demanderait de nouveau à la communauté internationale de maintenir à son niveau actuel et d'accroître, s'il y a lieu, son appui financier, technique et matériel à la Communauté afin de lui permettre d'exécuter intégralement ses programmes d'action et de répondre aux besoins de la reconstruction et du relèvement de la région; l'Assemblée engagerait la communauté internationale et les organismes des Nations Unies à continuer de fournir aux pays de la Communauté, où un processus de reconstruction nationale est en cours, l'assistance dont ils ont grand besoin pour étayer leurs efforts de démocratisation et appuyer leurs programmes nationaux de développement.

L'Assemblée générale engagerait la communauté internationale à appliquer toutes les résolutions du Conseil de sécurité sur l'Angola qui intéressent le processus de paix et qui, jointes à d'autres efforts en la matière, faciliteront le processus de relèvement et de reconstruction de l'économie angolaise; elle engagerait l'Organisation des Nations Unies et la communauté

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internationale à aider à renforcer les moyens existant dans la région pour assurer une gestion durable des ressources en eau et à répondre avec générosité aux besoins créés par la sécheresse qui sévit en Afrique australe. Elle demanderait à la communauté internationale d'envisager d'appuyer la création de zones économiques spéciales et de couloirs de développement dans la Communauté, et plus particulièrement le couloir de développement de Maputo dont l'établissement est en cours, avec la participation active du secteur privé.

Suite à l'adoption du projet de résolution A/C.2/52/L.36, le projet de résolution A/C.2/52/L.7, présenté par l'Afrique du Sud et un groupe de pays, a été retiré.

SOUVERAINETÉ PERMANENTE DU PEUPLE PALESTINIEN DANS LE TERRITOIRE PALESTINIEN OCCUPÉ, Y COMPRIS JÉRUSALEM, ET DE LA POPULATION ARABE DANS LE GOLAN SYRIEN OCCUPÉ, SUR LEURS RESSOURCES NATURELLES

Adoption d'un projet de résolution

Aux termes du projet de résolution A/C.2/52/L.6.Rev.1, présenté par le Yémen au nom d'un groupe de pays et adopté par 124 voix contre deux (Israël et Etats-Unis) et 13 abstentions, l'Assemblée générale réaffirmerait le droit inaliénable du peuple palestinien et de la population du Golan syrien occupé sur leurs ressources naturelles, notamment leurs terres et leurs eaux. Elle demanderait à Israël, puissance occupante, de ne pas exploiter, détruire, épuiser, ni mettre en péril les ressources naturelles dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem, et dans le Golan syrien occupé. Elle reconnaîtrait le droit du peuple palestinien de revendiquer la restitution en cas d'exploitation, de destruction, d'épuisement ou de mise en péril de ses ressources naturelles, et exprimerait l'espoir que cette question sera traitée dans le cadre de la négociation sur le statut final entre les parties palestinienne et israélienne.

Explications de vote

Le représentant d'Israël a déclaré que lorsque Sheherazade racontait ses histoires des 1001 nuits au Khalife Haroun al Raschid, elle n'aurait jamais imaginé que ses contes trouveraient un écho aux Nations Unies si longtemps après. M. Kerem a indiqué que son pays votait contre cette résolution. Le préambule s'emploie de nouveau à réécrire l'histoire, a-t-il dit. Il a rappelé la résolution 242 du Conseil de sécurité qui avait, à l'époque, été rédigée avec beaucoup d'attention. En effet, le futur statut et l'expansion des territoires qui sont actuellement discutés devaient faire l'objet de

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négociations. Les Palestiniens à l'époque n'existaient pas en tant qu'entité, a-t-il précisé. Le représentant a rappelé le principe juridique international qui stipule que les territoires acquis en cas de légitime défense peuvent être gardés aussi longtemps que nécessaire.

Concernant la quatrième Convention de Genève, Israël a rappelé qu'elle a été rédigée dans un contexte historique bien particulier. La situation actuelle des ressources palestiniennes est le résultat du manque d'investissement palestinien et arabe dans les territoires, et de l'absence de volonté politique des autorités palestiniennes pour contrôler les extrémistes à l'intérieur de ses territoires. Il a rappelé les progrès réalisés dans le processus de paix au Moyen-Orient en citant les accords signés avec l'Egypte et la Jordanie, ainsi que les deux accords avec les Palestiniens. Le principe de la terre contre la paix est un pur produit de l'imagination arabe, a-t-il indiqué. Il n'existe en fait aucun principe de ce genre dans aucun des accords.

En ce qui concerne l'absence de la mise en oeuvre des accords israélo- palestiniens, mentionnés dans le dernier paragraphe du préambule, il a indiqué que l'échec des Palestiniens à contenir les activités terroristes et à garantir la sécurité ont compromis le programme de la mise en oeuvre de ces accords. Le représentant a rappelé la volonté de la Syrie de détourner en amont les eaux du Jourdain pour empêcher Israël de bénéficier de l'eau en aval. Il a déclaré qu'en ce qui concerne la reconnaissance d'un droit à la restitution, cela devrait être équilibré par un droit juif à la restitution et à la compensation des biens et propriétés abandonnés par les Juifs qui vivaient avant 1948 dans les pays arabes, en Judée et en Samarie. Cette résolution est politique et ne devrait donc pas être discutée au sein de cette Commission et devrait être renvoyée à l'Assemblée générale.

Le représentant des Etats-Unis a exprimé son opposition à la résolution. Celle-ci, a-t-il expliqué, implique de façon inappropriée et partiale l'Assemblée générale dans le résultat de négociations bilatérales. Les Etats- Unis sont notamment opposés à l'utilisation du terme "souveraineté" dans le projet de résolution. Ils continueront également de s'opposer à toute référence faite particulièrement à Jérusalem, qui préjugerait de façon inappropriée des résultats des négociations bilatérales. Les Etats-Unis voteront donc contre le texte.

Le représentant de la Jordanie a expliqué que le représentant d'Israël avait commis une erreur dans la référence faite à Sheherazade. Cela donne une idée de la validité du reste de sa déclaration, a-t-il ajouté.

Le représentant de la République arabe syrienne a rappelé qu'il avait voté en faveur de la résolution, qui confirme l'appui de la communauté internationale à la souveraineté des Palestiniens et des populations des pays arabes occupés sur leurs ressources naturelles. La résolution confirme également la responsabilité historique des Nations Unies concernant la

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question de Palestine, a-t-il estimé. Il a toutefois regretté que le projet de résolution ne mentionne pas spécifiquement la responsabilité du Gouvernement israélien actuel dans le blocage du processus de paix, alors que ce gouvernement est revenu sur certains engagements antérieurs.

Le représentant du Japon a déclaré qu'étant donné que le processus de négociation en cours constitue la seule solution réaliste pour parvenir à une paix durable au Proche-Orient, son gouvernement appuie ce processus. C'est en se fondant sur ces considérations que le Japon a voté en faveur du projet de résolution. Ce vote ne préjuge toutefois pas de la position du Japon quant au statut final des territoires. Le Japon estime, en outre, que la Deuxième Commission n'est pas le lieu adéquat pour discuter de telles questions, qui sont éminemment politiques.

Le représentant de la République islamique d'Iran a indiqué que son vote ne doit pas être considéré comme une reconnaissance de l'Etat d'Israël.

Le représentant de la Fédération de Russie a déclaré que son vote ne change pas sa position par rapport à la résolution 425 du Conseil de sécurité.

Le représentant du Luxembourg au nom de l'Union européenne, a expliqué que l'Union européenne a voté en faveur du projet de résolution car elle estime que les ressources naturelles d'un territoire, conquis par la force des armes, et occupé illégalement, ne doivent pas être utilisées par la puissance occupante. L'Union européenne estime donc que la quatrième Convention de Genève s'applique en fait et en droit aux territoires occupés; en même temps, la question de la souveraineté, en elle-même, relève des négociations bilatérales israélo-palestiniennes sur le statut permanent des territoires occupés. Le projet de résolution adopté ne doit donc pas être considéré comme préjugeant du résultat de ces négociations.

Le représentant de la Jamaryia arabe libyenne a rappelé qu'il a voté en faveur du projet de résolution. Ce vote ne signifie pas que la Jamaryia arabe libyenne reconnaît Israël.

Déclaration

L'observateur permanent de la Palestine a remercié tous les Etats coauteurs du projet de résolution et ceux qui ont voté en sa faveur. Il a estimé que le représentant israélien a une fois encore fait montre d'une logique inacceptable et falsifié l'histoire. Il a notamment affirmé, citant le général Dayan, que la guerre lancée par Israël en 1967 n'était pas une guerre de légitime défense. Il a également rappelé les récentes déclarations de l'actuel Premier Ministre israélien concernant de nouvelles colonies de peuplement.

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