En cours au Siège de l'ONU

AG/EF/250

LE REPRESENTANT DES ETATS-UNIS TENTE DE JUSTIFIER LES MESURES DE COERCITION ECONOMIQUES UNILATERALES

13 novembre 1997


Communiqué de Presse
AG/EF/250


LE REPRESENTANT DES ETATS-UNIS TENTE DE JUSTIFIER LES MESURES DE COERCITION ECONOMIQUES UNILATERALES

19971113 La Commission achève l'examen des points de son ordre du jour

La Deuxième Commission (économique et financière) a achevé cet après- midi l'examen de l'ensemble des points inscrits à son ordre du jour, par une reprise du chapitre relatif au commerce et au développement, dans le cadre des questions de politique macro-économique. Le représentant des Etats-Unis a fait une déclaration, dans laquelle il a justifié la prise unilatérale de mesures économiques de coercition par son pays, en expliquant que les Etats- Unis tentent toujours d'agir dans un cadre multilatéral, plus efficace, mais qu'à défaut, ils ont le droit souverain de décider avec qui ils veulent ou ne veulent pas commercer. Les représentants de la Jamahiriya arabe libyenne et du Soudan ont également pris la parole, pour juger illégales de telles mesures unilatérales.

La Commission avait auparavant achevé l'examen des deux chapitres: "Application de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique" et "Décennie internationale de la prévention des catastrophes naturelles", dans le cadre du point de son ordre du jour relatif à l'environnement et au développement durable. Les représentants de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), de Saint-Marin, du Fonds international pour le développement agricole (FIDA) et du Sénégal avaient pris la parole.

La Commission avait par ailleurs repris l'examen du point de son ordre du jour relatif à la formation et à la recherche pour examiner la question de l'Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR). Elle avait entendu dans ce cadre une déclaration de M. Homero Hernandez, Coordonnateur du Corps d'inspection commun (CIC), qui a présenté le rapport du CCI sur l'UNITAR. Les représentants de l'Argentine et de la République dominicaine avaient ensuite pris la parole.

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La Commission se réunira de nouveau lundi, 17 novembre, dans l'après- midi, pour entendre la présentation de projets de résolutions relatifs à la protection du climat mondial et à la Décennie internationale de la prévention des catastrophes naturelles. Auparavant, à 14h30, lors d'une réunion officieuse, les représentants auront pu entendre une déclaration de Mme Mary Robinson, Haut Commissaire des Nations Unies pour les droits de l'homme, sur le thème: "Droits de l'homme et développement".

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Débat

M. DANIEL D.C. DON NANJIRA (Organisation météorologique mondiale OMM) a déclaré que l'expérience de l'OMM a été renforcée par les décisions de 1977 lorsque le Programme d'action pour la lutte contre la désertification à l'échelle mondiale a été adopté, Programme qui a d'ailleurs été mis en oeuvre après la Conférence de Rio. En collaboration avec la FAO, l'OMM a appliqué des méthodes agrométéorologiques dans les pays en développement affectés par les fléaux de la désertification pour mieux gérer l'exploitation et l'utilisation des terres. En Afrique, a-t-il déclaré, de nombreux pays subissent des sécheresses graves, et l'OMM appuie des programmes de suivi au niveau des services météorologiques.

Le représentant a indiqué que dans le cadre de la Décennie sur la réduction des catastrophes naturelles, l'OMM a indiqué qu'elle continuera à contribuer aux efforts déployés. Il a rappelé qu'à la Conférence de Panama, qui n'a duré que cinq jours, un consensus international a été très rapidement trouvé. Les Etats sont en effet parvenus à un accord sur la stratégie à adopter face à la prévention et aux différentes mesures à prendre en cas de catastrophes naturelles au niveau régional et mondial, et ceci a pu se faire car les gouvernements sont de plus en plus conscients des effets dévastateurs que les catastrophes naturelles peuvent causer. En 1994, il y eu des pertes de dizaines de milliards de dollars à cause des catastrophes naturelles, sans compter les milliers de vie qui ont été sacrifiées. La question importante est donc de savoir comment se préparer en cas de catastrophe naturelle. Les mesures visant à protéger aussi bien les êtres humains, que les ressources naturelles et économiques doivent être très sérieusement étudiée. La communauté internationale doit agir de manière concertée pour atténuer les effets dévastateurs de ces calamités. La question des catastrophes naturelles exigent que les gouvernements se concentrent sur la préservation de l'humanité. Ce thème peut donc faire l'objet de table ronde et de réunion d'experts, comme cela s'est déjà produit au sein du système des Nations Unies. Il faut discuter cette question dans le contexte du développement et de l'environnement. Il a proposé l'occasion de la cérémonie de clôture de la Décennie pour effectuer l'évaluation de ce qui a été fait dans le cadre de celle-ci.

M. GIAN NICOLA FILIPPI BALESTRA (Saint-Marin) a souhaité une plus grande coopération entre secteurs privé et public pour créer un système d'alerte rapide des catastrophes naturelles, dont il a souligné l'importance. Il a également reconnu le rôle joué par les ONG dans ce domaine.

Le représentant a indiqué qu'un Centre médical spécialisé dans les catastrophes naturelles (le CEMEC) a été établi à Saint-Marin sous les auspices de l'Organisation mondiale de la santé et du Conseil de l'Europe, ceci afin d'assurer une meilleure prévention, une meilleure protection et une meilleure organisation en cas de situations d'urgence.

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Il a rappelé l'existence de l'Accord partiel ouvert, signé en 1986, qui prévoit trois niveaux d'action: un niveau politique, avec des réunions ministérielles régulières pour fixer des politiques de coopération et examiner leur mise en oeuvre; un niveau scientifique et technique; et un niveau constitué par un réseau de centres spécialisés européens, dont le CEMEC. Enfin, le Centre s'intéresse particulièrement aux activités en faveur des réfugiés, et a tissé des liens de coopération étroits avec les organismes internationaux compétents, afin de traiter les questions les plus urgentes pour les prochaines années. Enfin le Centre forme également les différents personnels travaillant dans les situations d'urgence.

Saint-Marin est tout disposé à rechercher les moyens d'accroître encore la coopération entre le CEMEC et les organes des Nations Unies.

Mme VERA P. WEILL-HALLE (Fonds international pour le développement agricole - FIDA) a exprimé la reconnaissance du FIDA pour avoir été choisie comme organisation hôte du Mécanisme mondial de la Convention sur la lutte contre la désertification. C'est le premier traité international de ce genre qui se concentre sur les questions de l'élimination de la pauvreté et de la détérioration environnementale. Le développement durable, l'agriculture sur des terres arides et la situation agricole sont des questions importantes et urgentes étant donné le problème toujours préoccupant de la sécurité alimentaire dans le monde. Il s'en suit une inquiétude permanente dans le domaine de la production agricole pour alimenter une population toujours croissante. Les ménages appauvris manquent de capitaux productifs, a-t-elle déclaré, et la sécurité alimentaire des ménages ne peut être garantie surtout dans les zones particulièrement fragiles du point de vue écologique. Le combat contre la désertification et la sécheresse doit se faire au niveau global en combinant les changements institutionnels avec des politiques hardies au niveau international et en s'appuyant sur les individus au niveau local. Cette approche stratégique ressort d'ailleurs très bien de la Convention. D'un autre côté, les problèmes environnementaux mondiaux ont des facteurs communs et la Convention de lutte contre la désertification vient compléter à cet égard les autres Conventions adoptées à Rio notamment sur la biodiversité et le changement climatique.

Elle s'est félicitée de voir que la communauté internationale est de plus en plus consciente des enjeux de la désertification. La mise en oeuvre de la Convention se fonde sur une approche participative qui mettra aussi l'accent sur la connaissance et l'expérience. Le Principe de partenariat est également inscrit dans la Convention. La mobilisation et la canalisation de ressources financières suffisantes sont indispensables pour le succès de la mise en oeuvre des différents Programmes d'action. La création du Mécanisme mondial doit donc être considéré dans ce même contexte. La question de la mobilisation des ressources financières est d'autant plus importante que l'on sait que la tendance de l'aide traditionnelle au développement est plutôt à la baisse. Le principe de partenariat est donc très important à ce niveau. Il faut utiliser de nouvelles sources de financement, impliquer le secteur privé

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et compter sur les contributions volontaires. Il existe une convergence entre l'approche préconisée par le FIDA et par la Convention. La représentante a indiqué que le FIDA continuera à contribuer à la cause de la lutte contre la pauvreté, et plus particulièrement à la lutte contre la désertification. Des modalités entre le PNUD et la Banque mondiale ont déjà été arrêtées, notamment par la création du Comité de facilitation (Facilitation Committee) qui, comme son nom l'indique, facilitera le bon fonctionnement du Mécanisme mondial de lutte contre la désertification.

M. IBRA DEGUENE KA (Sénégal) a déclaré que le succès de la première réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la désertification, qui vient de se tenir à Rome, constitue un progrès significatif dans les efforts que la communauté internationale déploie dans sa quête commune d'un développement durable. Le Sénégal sera heureux d'accueillir l'an prochain la deuxième réunion de cette Conférence des Parties.

La désertification et la sécheresse présentent aujourd'hui un défi planétaire qui appelle une réaction coordonnée de la part de la communauté internationale, sur la base du principe d'une responsabilité commune mais différenciée, a déclaré le représentant. Il a appelé les Etats qui ne l'ont pas encore fait à adhérer à la Convention. M. Ka s'est félicité de l'accord obtenu à Rome sur le Mécanisme mondial, qui devrait lui permettre de jouer pleinement son rôle, notamment dans la mobilisation des ressources indispensables aux activités de mise en oeuvre de la Convention. Il a souhaité que les questions encore en suspens, notamment le règlement intérieur de la Conférence des Parties et le mécanisme d'évaluation d'application de la Convention trouveront rapidement des solutions satisfaisantes.

La pleine réalisation des objectifs de la Convention requiert la définition et la mise en oeuvre de politiques nationales hardies, a estimé le représentant. Au coeur de celles-ci devraient figurer la gestion rationnelle des ressources naturelles, la lutte contre la pauvreté et l'amélioration des méthodes d'exploitation agricole. A cet égard, l'implication de toutes les parties prenantes, en particulier les exploitants agricoles, les femmes, les communautés rurales et les ONG, est un impératif de premier ordre.

Quelle que soit la pertinence des politiques nationales, le manque de moyen de beaucoup de pays en développement reste un obstacle sérieux à la mise en oeuvre des engagements convenus. Il est donc essentiel que ces efforts internes soient soutenus par un véritable partenariat car la dégradation de l'environnement est de nature transfrontalière.

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FORMATION ET RECHERCHE: INSTITUT DES NATIONS UNIES POUR LA FORMATION ET LA RECHERCHE

Présentation de rapport

M. HOMERO L. HERNANDEZ (Coordonnateur du Corps commun d'inspection) a présenté le rapport du Corps commun d'inspection (CCI) sur l'Institut des Nations Unies pour la recherche et la formation (A/52/559). Le rapport est centré sur l'analyse des plus importants instituts de formation au sein du système des Nations Unies. Le CCI s'est penché sur la préparation de ce rapport de manière collective, à travers la soumission par chaque organisation de rapports qui ont ensuite été analysés. Les institutions participantes ont manifesté leur appui à l'établissement de ce rapport qui tente de montrer les principales difficultés rencontrées par les institutions de formation au sein des Nations Unies. Toutes les institutions de formation ne sont cependant pas touchées par tous et les mêmes problèmes qui figurent dans les conclusions du rapport. Un des plus importants d'ailleurs se situe au niveau du manque d'échange d'informations entre les différentes institutions en question. La deuxième des recommandations s'y réfère en indiquant qu'il faut veiller à ce que les échanges d'informations entre les différentes institutions soient aussi complets que possible. Aucun organe ne peut coordonner à lui seul toute la formation au sein des Nations Unies, a-t-il indiqué. Il faut donc renforcer la coopération au niveau de la coordination de la formation. Il a énuméré les autres recommandations, notamment celle ayant trait à l'obtention d'un rapport sur l'impact des activités de formation destinées aux Etats membres. M. Hernandez a déclaré que un des problèmes réside dans le fait qu'au sein des Nations Unies, il n'existe aucun accord sur la définition des mots "formation" et "institution de formation". Une liste des 100 institutions de formation au sein des Nations Unies sera bientôt disponible, a-t-il ajouté. Le corps du rapport ne porte donc pas sur la formation en soi, mais plutôt sur les activités des institutions de formation du système.

Débat

M. HORACIO FERNANDEZ PALACIO (Argentine) a estimé que le rapport montre que la réforme de l'UNITAR a été utile car elle lui a permis de renforcer la coopération avec diverses institutions supérieures, y compris privées. On pourrait donc envisager que le prochain rapport du Secrétaire général mentionne les activités susceptibles de renforcer cette coopération. Le représentant a estimé que les observations du Corps commun d'inspection (CCI) permettront d'améliorer le système de l'UNITAR. L'Argentine est donc d'accord avec les propositions tendant à limiter la prolifération des institutions de formation du personnel.

Mme JULIA TAVARES DE ALVAREZ (République dominicaine) a jugé très utile le rapport du Corps commun d'inspection. Elle a dit apprécier les efforts du CCI pour tenter de définir les activités de formation des Nations Unies et en dresser une liste complète. On pourra ainsi éviter les chevauchements d'activités et mieux fixer la tâche de chaque institution en utilisant au mieux les ressources disponibles.

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QUESTIONS DE POLITIQUE MACRO-ECONOMIQUE

Commerce et développement

Débat

M. FRANK GUARINI (Etats-Unis), a déclaré que l'économie mondiale offre aujourd'hui des opportunités en matière de commerce et d'investissements sans précédent. Des politiques économiques, sociales et environnementales saines menées au niveau national restent la seule façon , surtout pour les pays en développement, de tirer avantage de la mondialisation et de s'intégrer pleinement dans ce monde de plus en plus économiquement interdépendant. Le développement durable doit pouvoir s'appuyer sur des relations de commerce international saines et des programmes de développement. Le représentant a rappelé que les Etats Membres se sont engagés à atteindre cet objectif, en adoptant la Déclaration de Midrand, et ont insisté sur la nécessité d'un système commercial multilatéral transparent, non discriminatoire, ouvert et réglementé. De l'avis des Etats-Unis, il est nécessaire de réformer la CNUCED et d'approuver les efforts déployés par cette institution pour renforcer sa coopération et sa collaboration avec l'Organisation mondiale du commerce et le Centre du commerce international. Les Etats-Unis demandent que la CNUCED alloue de plus en plus de ressources aux programmes destinés aux pays les moins avancés afin qu'ils puissent participer pleinement au processus de la mondialisation. La CNUCED peut jouer un rôle clef en aidant les pays à améliorer leurs performances en matière de commerce et d'investissements.

Le représentant a rappelé que tous les pays devraient pouvoir tirer avantage du processus de la mondialisation mais qu'ils ne pourront pas le faire s'ils ne tiennent pas compte de leurs populations, ressource la plus abondante à leur disposition. Le développement doit également se fonder sur des valeurs telles que la citoyenneté, la santé et l'éducation. C'est la raison pour laquelle l'Agence américaine pour le développement international s'attachera durant ces cinq prochaines années à développer le domaine de l'éducation pour atteindre l'objectif de développement durable.

Aucun pays aujourd'hui ne peut espérer prendre part au processus de mondialisation s'il ne peut pas compter sur sa principal ressource: son propre capital humain, a déclaré M. Guarini. Ce capital n'est pas un produit qu'on peut acheter facilement, c'est un capital à long terme. C'est pourquoi les Etats-Unis font de l'éducation un objectif fondamental en vue du développement durable, notamment dans les pays les plus pauvres de l'Afrique subsaharienne. C'est pourquoi l'Agence américaine pour le développement international inscrit l'éducation parmi ses cinq objectifs fondamentaux en faveur du développement durable. C'est dans le même but que les Etats-Unis ont pris des mesures pour interdire l'importation de biens produits par des enfants contraints de travailler.

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Le représentant a déclaré que les sanctions économiques sont un instrument légitime de la politique étrangère. Face à un comportement inacceptable, elles font partie des mesures qui peuvent être adoptées pour obtenir un changement d'attitude. Les sanctions sont certes plus efficaces quand elles sont appliquées de manière multilatérale, comme ce fut le cas lors de l'agression iraquienne contre le Koweït. D'ailleurs, depuis 1990, le Conseil de sécurité a imposé des sanctions économiques contre neuf pays, a rappelé M. Guarini. Malheureusement, le rapport du Secrétariat qualifie les mêmes mesures, lorsqu'elles sont prises par un seul Etat, de mesures coercitives. Nous ne sommes pas d'accord avec cette qualification, a déclaré le représentant. Il arrive que nous n'ayons pas le choix et que nous devions recourir à ces mesures unilatéralement. C'est le droit souverain des Etats- Unis de décider avec qui ils veulent avoir des échanges commerciaux. En outre, a ajouté M. Guarini, les Etats-Unis gardent toujours à l'esprit les préoccupations humanitaires et veillent à ce que les populations ne souffrent pas des sanctions. Ainsi, les Etats-Unis, qui ont pris des sanctions contre la République démocratique populaire de Corée, fournissent en même temps une importante aide alimentaire à sa population.

M. ALI SULEIMAN AUJALI (Jamahiriya arabe libyenne) a déclaré que les mesures coercitives imposées par les Etats-Unis portent préjudice à bon nombre d'acteurs. Les premières victimes sont les pays en développement, ainsi que les pays développés qui ont investi dans les pays victimes de telles sanctions. Ces mesures sont illégales et vont à l'encontre du droit international. C'est une preuve d'égoïsme et une volonté d'hégémonie qui ont poussé certains pays a prendre de telles dispositions. Ces mesures de coercition vont aussi à l'encontre du bon sens et n'ont absolument aucune utilité au niveau des relations internationales. Le représentant a qualifié les mesures coercitives prises par les Etats-Unis contre son pays de fascistes. Si l'on appliquait les mêmes règles à tous, les Etats-Unis seraient les premiers sanctionnés, a-t-il conclu.

M. MUBARAK RAHMTALLA (Soudan) a déclaré que des sanctions économiques avaient été imposées contre son pays sur la base d'arguments fallacieux. En fait, les Etats-Unis ont ainsi envoyé au mouvement rebelle du sud du pays, un message de soutien, Donc un mauvais signal. Il est très malheureux que les pourparlers aient été suspendus.

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