DEUXIEME COMMISSION: LE GROUPE DES 77 ET LA CHINE DEMANDENT LA CONVOCATION D'UNE CONFÉRENCE SUR LE FINANCEMENT DU DÉVELOPPEMENT
Communiqué de Presse
AG/EF/226
DEUXIEME COMMISSION: LE GROUPE DES 77 ET LA CHINE DEMANDENT LA CONVOCATION D'UNE CONFÉRENCE SUR LE FINANCEMENT DU DÉVELOPPEMENT
19971024 La Commission a examiné les activités de l'UNITARLa Deuxième Commission (économique et financière) a été saisie ce matin de deux projets de résolution. Le premier relatif au financement du développement, inviterait l'Assemblée générale à décider de convoquer une conférence sur le financement du développement qui se tiendra avant l'an 2000 sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies. Le second concerne le point relatif à la science et la technique au service du développement. Elle a examiné le point de son ordre du jour relatif à la formation et la recherche, et à l'Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR).
Elle était saisie à cette fin d'un rapport et d'une note du Secrétaire général qui ont été présentés par le Directeur général de l'UNITAR qui a rappelé que l'UNITAR s'est réorganisé de façon salutaire. Toutefois, a-t-il ajouté, il est impératif, pour que l'UNITAR puisse concrétiser toutes ses potentialités, que l'attitude des donateurs corresponde davantage à la réalité actuelle et que les changements positifs réalisés soient reconnus. L'UNITAR, qui ne reçoit aucun subside du budget ordinaire de l'Organisation, a des finances équilibrées mais encore fragiles. Faisant remarquer que c'est la première fois depuis cinq qu'il parle de finances,le Directeur a lancé un appel à tous les Etats pour qu'ils contribuent au Fonds général de l'Institut.
La Commission au cours du débat, a entendu les délégations qui se sont félicitées de la restructuration de l'UNITAR, qu'elles ont considérée comme un succès. Plusieurs ont toutefois regretté que le rapport du Corps commun d'inspection sur cette restructuration ne soit pas encore disponible. Certains ont demandé une plus étroite collaboration et une meilleure coordination entre l'Institut et d'autres organes chargés de la formation au sein de l'ONU, notamment dans le domaine de l'informatique, ou encore avec des instituts de formation nationaux. Plusieurs délégations ont également rappelé que les fonds de l'UNITAR sont insuffisants pour lui permettre d'utiliser, au mieux, toutes ses capacités. Des délégations ont fait remarquer que les pays en développement contribuent davantage à son Fonds général que les pays développés.
(à suivre 1a)
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La Commission a entendu les représentants et observateurs des pays et organisations suivants: Pakistan (donnant lecture d'un message du Président du Conseil d'administration de l'UNITAR), Fédération de Russie, Chine, Nigéria, Luxembourg (au nom de l'Union européenne et de pays associés), Suisse, Japon, Australie, Guyana et Algérie. Elle commencera lundi 27 octobre, à 10 heures, l'examen du point de son ordre du jour relatif au développement durable et à la coopération économique internationale. Elle s'intéressera, en premier lieu, à la relance du dialogue sur le renforcement de la coopération économique internationale pour le développement par le partenariat, et à la mise en oeuvre du Programme d'action pour les années 90 en faveur des pays les moins avancés.
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Présentation de projets de résolution
Questions de politique macro-économique
Aux termes du projet de résolution, relatif à la convocation d'une conférence internationale sur le financement du développement A/C.2/52/L.2, l'Assemblée générale déciderait de convoquer une conférence sur le financement du développement qui se tiendrait avant l'an 2000, sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies. Elle déciderait également de créer un comité préparatoire intergouvernemental de l'Assemblée générale en vue d'examiner en détail les questions touchant le financement du développement et de proposer avant la fin de sa session actuelle des dates et un ordre du jour pour la conférence sur le financement du développement. L'Assemblée générale inviterait les organes intergouvernementaux des institutions de Bretton Woods à participer au lancement et à la tenue de la conférence et à appuyer, en collaborant avec lui, le comité préparatoire à ces fins, et les banques régionales de développement à participer efficacement aux préparatifs de la conférence.
Science et technique au service du développement
Aux termes du projet de résolution A/C.2/52/L.3, relatif à la science et la technique au service du développement, l'Assemblée générale demanderait à la communauté internationale, et en particulier les pays développés et les organisations internationales, de respecter tous ses engagements, tels qu'ils figurent au chapitre 34 d'Action 21 et dans les résultats de la dix-neuvième session extraordinaire de l'Assemblée générale. Elle affirmerait qu'il est nécessaire de fournir aux pays en développement des ressources financières régulières et garanties pour les aider à acquérir des techniques utiles pour leur développement, notamment des techniques écologiquement rationnelles. Elle insisterait sur la nécessité d'identifier et d'éliminer les obstacles et restrictions qui entravent le transfert de technologies vers les pays en développement et de créer des incitations financières et autres pour encourager le transfert de ces technologies et se déclarerait préoccupée par le fait que les pays en développement rencontrent de plus en plus d'obstacles dans l'accès aux nouvelles technologies, en raison des restrictions à l'exportation instaurées sous divers prétextes.
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Formation et recherche: Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR)
DOCUMENTATION
Note du Secrétaire général sur l' "achèvement de la restructuration de l'Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche" (A/52/367)
Conformément aux dispositions de la résolution 47/227 de l'Assemblée générale du 8 avril 1993, l'Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR) a été restructuré. Les modifications apportées se traduisent par le transfert du siège de New York à Genève, l'établissement d'un bureau de liaison à New York, l'exécution des activités de l'Institut sans faire appel au budget ordinaire de l'Organisation des Nations Unies, le déclassement du poste de directeur général, la diminution et la rationalisation des effectifs et la suppression progressive des activités de recherche non directement liées à la formation et à l'instauration d'une coopération. Une autre modification apportée est celle de l'instauration d'une coopération plus étroite avec les organismes des Nations Unies de manière à répondre aussi efficacement que possible et au moindre coût à l'expansion des besoins en matière de formation.
L'UNITAR ayant dès à présent une vision plus claire de son rôle et de ses possibilités au sein du système de l'ONU, il lui faudra cependant s'atteler à faire en sorte que lesdits organismes aient davantage recours à ses services, et s'assurer que les moyens de financement de base propres lui permettent de réaliser son plein potentiel. Environ 4000 personnes reçoivent chaque année une formation dans le cadre de quelques 70 programmes réalisés sur cinq continents. Lors de l'élaboration et de la conception de ses programmes qui visent à promouvoir la mise en valeur des ressources humaines sous tous ses aspects, l'UNITAR prend en compte, entre autres, la participation à la fois des donateurs et des bénéficiaires aussi bien dans les processus de décision que d'exécution. L'Institut, qui a acquis des compétences spécialisées dans le domaine de la gestion des affaires internationales et du développement durable, utilise des méthodes mettant l'accent sur la formation de formateurs. Le rapport indique que l'âge moyen du personnel de la catégorie des administrateurs est actuellement de 35 ans. La répartition selon le sexe mérite aussi d'être relevée, à savoir que 45% des fonctionnaires de la catégorie des administrateurs sont des femmes.
Le rapport précise que bien que l'Institut ait été en mesure de mobiliser des fonds d'affectation spéciale, son Fonds général, qui s'élève à un million de dollars, est insuffisant pour lui permettre d'établir systématiquement de nouveaux programmes. Pour faire face, urgemment, à ce problème, le Conseil d'administration a lancé une campagne d'appel de fonds, les contributions volontaires au Fonds général garantissant en effet la stabilité, l'autonomie et la continuité de l'Institut. Parmi les mesures proposées par le Conseil, l'Institut devrait être systématiquement considéré
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comme un organisme d'exécution ou un partenaire éventuel par les organismes des Nations Unies, et en particulier le Programme des Nations pour le développement. On trouvera, en appendice, une lettre datée du 10 Septembre 1997, adressée au Secrétaire général par le Président du Conseil d'administration suite à la session extraordinaire qui s'est tenue à Genève du 3 au 5 septembre 1997.
Rapport du Secrétaire général sur l'Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (A/52/492)
Faisant suite à la résolution 51/188 de l'Assemblée générale, ce rapport, présenté par le Secrétaire général en collaboration avec le Directeur général de l'Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR) et les responsables des fonds et programmes des Nations Unies, examine les modalités de coopération qui permettraient de mieux définir le rôle de l'Institut dans les domaines de la formation, de la recherche et de la méthodologie, de l'évaluation et du renforcement des capacités dans le cadre du système des Nations Unies. Le rapport fait référence aux recommandations faites par les membres du Conseil d'administration de l'UNITAR concernant l'attention croissante à accorder au renforcement de la coopération interinstitutions, et au document préparé par le Directeur général exposant les principaux axes de coopération de l'Institut, document qui sera régulièrement mis à jour et accessible sur INTERNET. Le développement de partenariats, à l'intérieur et en dehors du système des Nations Unies, a été l'un des grands axes de la stratégie de l'UNITAR pendant la période de restructuration qui vient de prendre fin. Le rapport décrit des programmes de formation conjoints au sein du système de l'ONU comme celui sur l'application de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, ou encore celui sur le renforcement des capacités en matière de gestion des substances chimiques. L'expérience acquise par l'UNITAR en matière de méthodes de formation et de production de matériel pédagogique sera incontestablement utile pour le projet d'Ecole des cadres des Nations Unies qui a été officiellement lancé par le Secrétaire général en avril 1997.
Le rapport indique que malgré une restructuration fructueuse, l'Institut demeure vulnérable du fait de la fragilité de son Fonds général, et qu'il faut donc, dans un avenir proche, lui donner une assise financière solide.
Débat
M. KHALID AZIZ BABAR (Pakistan) donnant lecture d'un message de M. Ahmad Kamal, Président du Conseil d'administration de l'UNITAR, a déclaré que la restructuration et la relocalisation de l'UNITAR, effectuées en application de la résolution 47/227 de l'Assemblée générale ont représenté un indéniable succès. Comme le remarque le Secrétaire général dans son propre rapport sur l'UNITAR, celui-ci a considérablement étendu son réseau durant les dernières années, et ses programmes, rentables, apportent une contribution à l'ensemble du programme de formation des Nations Unies. De même, a ajouté l'orateur, le rapport du Corps
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commun d'inspection, même s'il n'est pas encore disponible, conclut que "l'UNITAR a désormais achevé avec succès son ambitieux processus de restructuration et de réorganisation. Il jouit à nouveau de la pleine confiance des Etats Membres et peut développer et renforcer ses programmes sans le soutien financier du budget ordinaire des Nations Unies".
L'UNITAR a subi une transformation complète, marquée, entre autres, par une réduction de son personnel et une plus grande coopération avec le système des Nations Unies. L'UNITAR fonctionne sans assistance financière et est dirigé par des professionnels compétents attachés à leur travail. Il a su se rendre attractif pour d'autres institutions et attirer les subventions des donateurs. Institution autonome au sein du système des Nations Unies, l'UNITAR peut s'acquitter de ses missions rapidement, avec relativement peu de retards imputables à la bureaucratie.
Malgré toutes ces améliorations, l'UNITAR ne dispose pas de ressources suffisantes, ce qui limite sa capacité de mettre systématiquement en place de nouveaux programmes, de faire partager ses innovations et de mettre en place des synergies efficaces avec les autres institutions. L'UNITAR a besoin de ressources pour son Fonds général, qui est lui-même fragile. En outre, le Secrétaire général a remarqué le cas exceptionnel de l'UNITAR puisque les contributions volontaires que lui apportent les pays en développement sont plus élevées que celles des pays développés. Le représentant a lancé un appel à tous les Etats membres pour qu'ils augmentent leurs contributions volontaires, et en particulier aux pays industrialisés qui ont bénéficié des services de l'UNITAR.
M. VASSILY A. NEBENZYA (Fédération de Russie), rappelant que son pays est en faveur de mesures destinées à accroître l'efficacité des activités de l'Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR), a noté les tournants qu'ont constitué les processus de restructuration, notamment la réduction et la rationalisation du personnel et le renforcement de la coopération avec d'autres organisations du système de l'ONU en matière de formation. Il a indiqué à cet égard que l'Institut jouit d'une bonne santé financière et fonctionne sans aide financière provenant du budget ordinaire de l'ONU. Le représentant a noté l'oeuvre accomplie par le bureau de liaison de l'UNITAR à New York et déclaré l'importance d'adapter la question des programmes de formation de l'Institut aux problèmes de la réorganisation, et en particulier de la "restructuration de l'information". Il serait utile, a- t-il indiqué, de coordonner ces activités avec le cours de formation sur l'utilisation de la technologie de l'informatique dans le domaine de la diplomatie qu'offrent le Département de l'information et la Bibliothèque de l'ONU. Il a estimé qu'en établissant des contacts plus étroits avec le Groupe de travail à composition non limitée du Conseil économique et social sur l'informatique, on pourrait offrir au personnel diplomatique des cours qui leur permettraient d'acquérir les qualifications qui leur serviront au 21ème siècle au sein de l'Organisation.
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M. Nebenzya a souligné l'importance de coordonner les programmes de formation au sein du système de l'ONU, ce en se référant aux clauses pertinentes du rapport établi en juillet 1997 par le Secrétaire général sur la réforme de l'Organisation. Il s'agit-là, a-t-il déclaré, d'une question extrêmement importante, surtout du point de vue de la possibilité de création d'un programme général de formation organisé par l'ONU. Il a estimé que les conférences vidéo sont de plus en plus fréquentes et qu'il serait donc raisonnable d'envisager l'organisation de cours spéciaux de formation des diplomates sur l'utilisation de la technologie vidéo. Le rapport du Secrétaire général fait valoir que l'UNITAR peut offrir sa contribution aux "efforts déployés par l'ONU pour aller au devant des possibilités qu'offrira le 21ème siècle". M. Nebenzya, pour sa part, a déclaré à nouveau que la Fédération de Russie s'intéresse à la mise en place de mécanismes de coopération plus efficaces entre l'UNITAR et les instituts russes d'éducation supérieure se spécialisant dans les relations internationales.
Mme YONGJIE BAI (République populaire de Chine) s'est félicitée de la restructuration de l'Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR) qui a contribué à une meilleure gestion financière et des activités de l'Institut. Elle a indiqué que dans les années 90, l'ordre du jour de l'ONU s'est élargi et l'importance de la paix et du développement durable ont été soulignés dans ses mandats. La formation est un excellent moyen de mettre en oeuvre ces objectifs, et l'UNITAR a un rôle actif à jouer dans ce processus, en collaboration avec d'autres agences du système des Nations Unies. L'Institut devra mettre pleinement à profit son expérience et expertise, et continuer à renforcer sa coopération avec d'autres centres de formation nationaux et régionaux.
Mme Bai a indiqué que l'UNITAR devrait être considéré comme un institut chargé de l'exécution des programmes de formation des Nations Unies. Les diplomates, par exemple, devront pouvoir bénéficier de programmes spécifiques sur les nouvelles technologies au service des relations internationales. Pour ce faire, l'appui financier est indispensable et nécessaire. Elle a indiqué que la Chine continuera de contribuer à l'Institut et a encouragé l'appel lancé par l'Assemblée générale pour de nouvelles contributions volontaires.
M. AMBROSE OJIMBA (Nigéria) a regretté que le rapport du Corps commun d'inspection sur la réorganisation de l'UNITAR ne soit pas encore disponible. Toutefois, le rapport du Secrétaire général est lui-même très instructif et montre que l'UNITAR a mené à bien sa restructuration. Le Nigéria, qui est membre du Conseil d'administration de l'Institut, sait que cette réforme, marquée par une réduction des effectifs, n'a pas été facile et se félicite donc du travail du Directeur général. Aujourd'hui, le rôle de l'UNITAR en matière de formation et de recherche apparaît clairement et il est temps pour que les Etats Membres, notamment les pays développés, appuient l'Institut. Il faut renforcer une collaboration et une coopération efficaces entre l'Institut et des institutions comme le PNUD, afin de mieux utiliser la formation interne et d'éviter le recrutement systématique de consultants privés qui viennent le plus souvent de pays industrialisés.
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M. Ojimba a regretté que les travaux de l'UNITAR soient limités par le manque de ressources. Le financement de l'UNITAR qui n'émarge pas au budget ordinaire de l'ONU s'avère d'autant plus difficile que l'Institut doit régler ses propres factures, en particulier celles relatives à la location de ses bureaux. Le représentant a rappelé que les contributions des pays en développement sont plus importantes que celles des pays développés.
M. JEAN GRAFF (Luxembourg, au nom de l'Union européenne et des pays associés) a regretté que les rapports sous ce point n'aient pas été disponibles dans les délais requis, et que le rapport du Corps commun d'inspection sur les programmes et les activités des instituts de formation du système des Nations Unies n'ait pas été mis à la disposition des délégations avant le débat. Ceci est d'autant plus regrettable, a-t-il indiqué, que l'information sur l'ensemble des programmes des activités de formation du système aurait permis d'évaluer la répartition du travail et d'éviter toute duplication éventuelle.
M. Graff s'est félicité des travaux de restructuration accomplis par l'Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR), et en particulier des liens qui ont été développés entre l'Institut et l'Ecole des cadres des Nations Unies qui, par ailleurs, bénéficie du soutien de l'Union européenne. La mise en oeuvre décentralisée des programmes et la suppression des activités de recherche qui ne sont pas directement liées à la formation ont contribué à cibler davantage les actions de l'UNITAR vers les domaines pour lesquels l'Institut présente des avantages comparatifs. Le représentant a encouragé l'UNITAR à poursuivre ses efforts de rationalisation, aussi efficacement que possible et à un moindre coût, de manière à répondre au développement des besoins en matière de formation et du renforcement des capacités à long terme.
M. DINO BETI (observateur de la Suisse) a attiré l'attention sur deux points soulevés dans le rapport du Président du Conseil d'administration de l'Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR) concernant l'achèvement de la restructuration de l'Institut. D'une part, il a indiqué combien la formation offerte et les compétences spécialisées en matière de gestion des affaires internationales et du développement durable de l'UNITAR contribuent aux efforts de maintien de la paix et à la prévention des conflits ainsi qu'à la mise en oeuvre d'un développement durable aussi bien écologique qu'économique et social. Il est cependant important que les parties prenantes participent à l'élaboration et à la conception de ces programmes pour permettre une formation plus ciblée et efficace.
D'autre part, M. Beti a noté, comme l'indique les rapports, l'insuffisance du Fonds général de l'UNITAR pour permettre notamment un développement de nouveaux programmes de formation. Il se félicite à cet égard de l'encouragement formulé par l'Assemblée générale aux Etats membres à envisager de verser à nouveau des contributions volontaires à l'Institut
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restructuré. Il a indiqué que la Suisse, qui est un des plus importants bailleurs de fonds de l'UNITAR, continuera à soutenir l'Institut afin qu'il puisse continuer à développer ses activités dans les meilleures conditions possibles.
M. TETSUO KONDO (Japon) a déclaré que son pays soutient le rapport présenté. Depuis son transfert à Genève il y a trois ans, l'UNITAR a rationalisé les activités de son secrétariat, renforcé sa collaboration avec l'ONU, a rendu certaines procédures plus autonomes et a équilibré son budget. Toutes ces mesures étaient urgentes et, même si le processus de réforme n'est pas encore achevé, le Japon félicite l'Institut pour les mesures déjà prises. L'Institut devrait organiser et renforcer son programme de formation. Le Japon entend poursuivre son appui à l'Institut. Il a récemment apporté une contribution modeste de 50.000 dollars pour former des diplomates d'autres pays. Le Japon espère que les pays qui ont suspendu leurs contributions financières avant le transfert à Genève reconsidéreront leur position.
Mme AMANDA HAWKINS (Australie) a indiqué que l'Australie soutient l'UNITAR et s'est félicitée des efforts de restructuration entrepris par l'Institut. Elle a remercié le Directeur général de l'UNITAR pour son dévouement aux activités de restructuration, qui rendent l'Institut plus efficace et lui permettent de mieux répondre aux besoins des Etats Membres.
M. GEORGE W. TALBOT (Guyana) a reconnu les efforts indiqués dans le rapport établi par le Directeur général de l'UNITAR et s'est félicité du bilan exhaustif de l'Institut après ses efforts de restructuration qui a été un véritable succès. Les progrès sont d'autant plus remarquables si l'on pense à l'impact des travaux de l'Institut, en particulier des bureaux de New York, qui a souvent été tangible à bien des égards. Le représentant a manifesté son plein soutien pour le renforcement de l'Institut. Il a partagé les préoccupations relatives au manque de ressources pour permettre à l'UNITAR d'effectuer ses travaux. Il a soutenu l'appel lancé aux Etats membres pour qu'ils reconsidèrent leur contribution à l'Institut.
M. ABDERRAHMANE MEROUANE (Algérie) a salué les efforts "méritoires" entrepris par l'UNITAR dans sa restructuration ainsi que le dynamisme du bureau de New York de l'Institut alors que ce dernier connaît une situation financière très difficile. Après ces années de restructuration, l'UNITAR mérite le soutien de tous les pays.
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