LA DEUXIEME COMMISSION ELIT SON BUREAU ET ORGANISE SES TRAVAUX
Communiqué de Presse
AG/EF/174
LA DEUXIEME COMMISSION ELIT SON BUREAU ET ORGANISE SES TRAVAUX
19960920 APRES-MIDI AG/EF/174 La Deuxième Commission (économique et financière) a procédé cet après-midi à l'élection de son bureau. Ont été élus par acclamation un de ses vice-présidents: M. Mohammad Reza Hadji Karim Djabbary (République islamique d'Iran) et son rapporteur: Mme Silvia Cristina Corado-Cuevas (Guatemala). En l'absence de proposition officielle de la part du Groupe des Etats d'Afrique d'un candidat au poste de vice-Président, l'élection du deuxième vice-président a été reportée à une date ultérieure. Les travaux de la Deuxième Commission sont présidés, cette année, par M. Arjan P. Hamburger (Pays-Bas), élu le 17 septembre par l'Assemblée générale.La Commission a en outre adopté son programme de travail tel qu'oralement amendé, lequel prévoit un débat du 14 au 17 octobre, ainsi que l'examen des points suivants : activités opérationnelles de développement; environnement et développement durable; formation et recherche; questions de politique sectorielle; développement durable et coopération économique internationale; questions de politique macro-économique. Elle discutera également des chapitres I à IV et V à VII du rapport du Conseil économique et social.
Elle examinera au titre de ces différents points l'application des conclusions de la Conférence mondiale sur le développement durable des petits Etats insulaires sur le développement ainsi que celles de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement. Elle étudiera également le rapport de la Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (Habitat II) ainsi que celui du Secrétaire général sur l'application et le suivi des décisions de cette Conférence.
Une large part de ses travaux - qui se tiennent à la suite d'une série de conférences internationales des Nations Unies ayant traité des différents aspects du développement - sera consacrée à l'application et au suivi des principaux arrangements ayant fait l'objet d'un consensus en matière de développement. Les questions de la crise de la dette extérieure et de l'élimination de la pauvreté seront également au centre des travaux.
- 2 - AG/EF/174 20 septembre 1996
Dans sa déclaration liminaire, le Président de la Commission, M. Arjan Hamburger (Pays-Bas), a indiqué que les Nations Unies ne peuvent pas faire tout ce qu'il y a à faire ni résoudre tous les problèmes qui se posent. Citant le Président Kennedy, il a souligné que même s'il s'agit encore d'un instrument mondial imparfait, il n'en demeure pas moins qu'aujourd'hui plus que jamais, les Nations Unies sont "la seule et unique institution" qui traite de plusieurs questions sous tous leurs aspects - politique, économique, social, humanitaire, environnemental, juridique et institutionnel.
Selon M. Hamburger, le développement de la coopération internationale ne relève pas uniquement de la solidarité, mais d'intérêts et de d'avantages mutuels. Dans ce contexte, les Nations Unies continuent d'avoir la possibilité de jouer un rôle indispensable lorsqu'il s'agit d'aider à corriger les déséquilibres injustes entre nations et à épauler les pays marginalisés en raison de leur situation économique et politique.
En ce qui concerne l'organisation des travaux de la Deuxième Commission dans le contexte des contraintes financières des Nations Unies, M. Hamburger a fait remarquer que, même si elle est encore modeste, la Résolution 50/227 adoptée cette année par l'Assemblée générale est un pas important dans la bonne voie.
Reprenant les objectifs fixés par le Président de l'Assemblée générale, M. Razali, le Président de la Deuxième Commission s'est engagé à tout mettre en oeuvre pour éviter les pertes de temps et le gaspillage financier et intellectuel. Il a ajouté que la crédibilité de l'Organisation était en jeu et qu'il fallait la préserver si l'on veut garder la confiance et le soutien inconditionnel des Etats Membres.
Les délégations de Costa Rica, Irlande, Cuba, Philippines, Maroc et du Mexique ont fait des remarques sur l'organisation des travaux. La délégation de Costa Rica, s'exprimant au nom du Groupe des 77, a approuvé les dispositions présentées concernant la ponctualité et la durée des débats. A propos de la nécessité de raccourcir les résolutions, elle a toutefois fait observer que les problèmes importants, comme celui de la dette extérieure, qui tient particulièrement à coeur à son groupe, méritent une attention particulière et ne pourront pas forcément aboutir à l'adoption d'une résolution qui ne soit pas exhaustive. Cette opinion a été soutenue notamment par les Philippines, Cuba et le Maroc.
La Deuxième Commission entamera son débat général le lundi 14 octobre à 15 heures.
* *** *