Nous avons publié il y a peu de temps une déclaration dans laquelle le Secrétaire général condamne dans les termes les plus forts l’assassinat du Président Jovenel Moïse de la République d’Haïti. Les auteurs de ce crime doivent être traduits en justice. Le Secrétaire général présente ses plus sincères condoléances au peuple et au Gouvernement haïtiens ainsi qu’à la famille de feu le Président.
En cours au Siège de l'ONU
#COVID-19
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion du passage du seuil des quatre millions de morts à la suite de la COVID-19:
Les agences humanitaires indiquent que leur accès s’améliore au Tigré, de vastes zones leur étant désormais ouvertes. Toutefois, la reconstitution des stocks est pour le moins nécessaire, étant donné que les opérations dépendent du carburant.
Un nouveau rapport de l’ONU publié aujourd’hui indique que le krach du tourisme international dû à la pandémie de COVID-19 pourrait entraîner des pertes pour le PIB mondial, pour l’an dernier et cette année, de plus de 4 milliards de dollars. Les pertes estimées sont dues aux conséquences directes de la pandémie sur le tourisme et à l’effet d’entraînement sur d’autres secteurs étroitement liés.
L’équipe de pays des Nations Unies a une nouvelle fois aujourd’hui appelé à la libération immédiate des milliers de femmes, d’enfants et d’hommes en détention, environ cinq mois après que les militaires ont pris le contrôle du Gouvernement le 1er février dernier. Aujourd’hui, le nombre des personnes en détention arbitraire a dépassé les 5 000, selon le Bureau des droits de l’homme des Nations Unies.
Mise à jour sur la situation en Éthiopie: nos collègues humanitaires nous disent que la situation en matière de sécurité et d’accès au Tigré reste complexe et extrêmement fluide, les hostilités en cours entravant l’accès de la population à l’aide et la circulation des travailleurs humanitaires.
Aujourd’hui, le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, a débloqué 135 millions de dollars du Fonds central d’intervention d’urgence pour stimuler les opérations humanitaires dans 12 pays d’Afrique, des Amériques et du Moyen-Orient. L’annonce fait suite à la publication de données la semaine dernière montrant que plus de 350 000 personnes vivent dans des conditions catastrophiques dans la région du Tigré en Éthiopie. La menace de la famine plane également au Burkina Faso, au sud de Madagascar, au nord-est du Nigéria, au Soudan du Sud et au Yémen.
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée internationale des envois de fonds à la famille, célébrée le 16 juin:
L’UNICEF a averti aujourd’hui qu’au Tigré, de plus en plus de jeunes enfants et de bébés se rapprochent dangereusement de la maladie et d’une mort potentielle en raison de la malnutrition. L’UNICEF fait savoir qu’il intensifie sa réponse nutritionnelle dans les sept zones du Tigré, en se concentrant sur le dépistage et le traitement des enfants souffrant d’émaciation sévère. Depuis février, 250 000 enfants de moins de 5 ans ont été dépistés pour l’émaciation et plus de 7 000 d’entre eux ont été admis pour traitement.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a alerté, aujourd’hui, que de nouvelles données alarmantes ont confirmé l’ampleur de la crise alimentaire qui frappe le Tigré, en Éthiopie. Une analyse du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire indique que plus de 350 000 personnes sont déjà confrontées à des conditions catastrophiques dans le Tigré. Il s’agit du nombre le plus élevé de personnes classées par le Cadre dans une catastrophe de phase 5 dans un seul pays au cours de la dernière décennie.