Le Secrétaire général exhorte à réduire les coûts des envois de fonds et à favoriser l’inclusion financière des migrants et de leurs familles
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée internationale des envois de fonds à la famille, célébrée le 16 juin:
La pandémie de COVID-19, qui s’est déclarée en 2020, a suscité des craintes quant à l’impact négatif de la crise sur les envois de fonds et les familles qui en dépendent.
Fort heureusement, les envois de fonds se sont avérés beaucoup plus résilients et plus sûrs que prévu. D’après les dernières données de la Banque mondiale, les envois de fonds aux pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire se sont chiffrés à 540 milliards de dollars en 2020, soit 1,6% en-deçà du montant total de 2019.
Plusieurs facteurs expliquent cette baisse moins importante que prévu, au lendemain de la pandémie de COVID-19, le principal étant que les migrants mettent au premier plan les besoins de leur famille, réduisant leur consommation personnelle et puisant dans leurs économies. Les mesures fiscales dans les pays hôtes permettent également aux travailleurs migrants d’envoyer de l’argent au pays.
Nous devons, à l’avenir, continuer d’aider et de protéger les migrants qui, comme la pandémie de COVID-19 l’a clairement démontré, jouent un rôle important sur le plan du fonctionnement de services essentiels et de l’économie en général, dans de nombreuses régions du monde. Il est essentiel, pour la santé et la sécurité de tous, de veiller à ce que tous les migrants, quel que soit leur statut juridique au regard de l’immigration, soient intégrés aux plans de distribution du vaccin contre la COVID-19.
J’exhorte également toutes les parties prenantes à continuer de s’efforcer de réduire les coûts des envois de fonds, qui jouent un rôle capital dans le monde en développement, à un niveau aussi proche de zéro que possible, conformément au Programme de développement durable à l’horizon 2030, et de favoriser l’inclusion financière des migrants et de leurs familles, en particulier dans les zones rurales pauvres. Le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières offre un cadre unifié en vue d’une telle action.