Considérant que la situation au Soudan continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé d’un an, jusqu’au 12 mars 2019, le mandat du Groupe d’experts rattaché au Comité des sanctions applicables à ce pays.
En cours au Siège de l'ONU
Soudan
Le Conseil de sécurité a, ce matin, souscrit à la recommandation de la Présidente de la Commission de l’Union africaine (UA) et du Secrétaire général de l’ONU, qui ont souhaité qu’avant la prorogation du mandat de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), en juin 2018, soit envisagé un « nouveau concept de mission dans lequel les priorités seraient mises à jour » en fonction des tendances récentes et de l’évolution de la situation sur le terrain.
Syrie: Le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, a déclaré, lors d’un point de presse à la fin de sa première visite en Syrie, qu’il avait pu constater de ses propres yeux le bilan colossal des hostilités brutales et soutenues et qu’il avait entendu des histoires déchirantes de personnes prises au piège dans le conflit. À Homs, il a vu des quartiers entiers où, rangée après rangée, les maisons et les entreprises étaient réduites en ruines.
La première phase de la restructuration de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) s’est achevée avant la date limite du 31 décembre, a annoncé cet après-midi au Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix.
Le 28 décembre 2017, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan a examiné dans le cadre de consultations le rapport final du Groupe d’experts sur le Soudan, qui lui a été présenté en application du paragraphe 2 de la résolution 2340 (2017).
L’exécution des mandats d’arrêt pour les crimes graves commis au Darfour demeure un défi considérable pour lequel une coopération renforcée est « douloureusement » nécessaire, a estimé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, la Procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Mme Fatou Bensouda.
Le Président du Comité du Conseil de sécurité créé en application de la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan, M. Volodymyr Yelchenko, a souligné, ce matin, devant le Conseil de sécurité, la « participation significative » d’éléments armés en provenance du Darfour en tant que mercenaires dans les conflits en Libye et au Soudan du Sud.
Ce matin, le Secrétaire général est intervenu devant le Conseil de sécurité dans le cadre d’une réunion sur la traite d’êtres humains. Il a rappelé que l’élimination de la traite d’êtres humains, de l’exploitation sexuelle, du travail forcé et de l’esclavage moderne relève d’une responsabilité collective. Ces activités, a-t-il indiqué, se déroulent dans l’ombre et constituent des violations sérieuses des droits de l’homme, passibles de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Le 10 novembre 2017, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan a tenu ses toutes premières consultations conjointes avec le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1970 (2011) concernant la Libye et le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2206 (2015) concernant le Soudan du Sud.
Au Soudan, au moment où l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) poursuit la réduction de ses effectifs, le processus politique en vue de négocier le règlement du conflit avec les groupes non signataires du Document de Doha pour la paix demeure à l’arrêt, a constaté, ce matin, devant le Conseil de sécurité, la Sous-Secrétaire générale aux opérations de maintien de la paix, Mme Bintou Keita.