Les Nations Unies sont extrêmement préoccupées par la poursuite des accrochages et leurs impacts sur les civils en Libye. L’ONU continue de fournir un appui humanitaire et d’appeler à l’instauration de trêves humanitaires et d’un cessez-le-feu.
En cours au Siège de l'ONU
Soudan du Sud
Moins d’une semaine après le renversement de l’ex-Président soudanais Omar El-Béchir par l’armée du pays, le Représentant spécial de l’ONU et de l’Union africaine (UA) au Darfour a mis en garde, ce matin, le Conseil de sécurité contre « l’impact évident » de la crise nationale actuelle sur le Darfour, alors même que l’Opération de paix qu’il y dirige a entamé une phase de retrait.
Ce matin, le Conseil de sécurité a unanimement décidé* de proroger jusqu’au 15 octobre 2019 le soutien apporté par la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud.
Le 29 mars 2019, le Groupe d’experts sur le Soudan du Sud a présenté au Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2206 (2015) concernant le Soudan du Sud un exposé sur le rapport final qu’il a soumis en application de l’alinéa e) du paragraphe 19 de la résolution 2428 (2018).
Les rapports préliminaires de l’équipe de l’ONU au Yémen indiquent que pas moins de 11 civils, dont 5 étudiants ont été tués, tandis que de nombreux civils ont été blessés dans le district de Shu’aub, à Sanaa.
Le Secrétaire général est aujourd’hui à Tripoli. À la lumière des derniers développements de ce matin, il a posté un tweet dans lequel il se dit profondément préoccupé par les mouvements militaires en Libye et par les risques d’affrontement. « Il n’y a pas de solution militaire », a-t-il déclaré.
Intervenant devant la presse, ce matin, au Siège de l’ONU, le Secrétaire général a indiqué que le Mozambique, le Zimbabwe et le Malawi avaient subi l’une de pires catastrophes climatiques de l’histoire de l’Afrique, laquelle a fait au moins 700 morts, des centaines de disparus et affectés, selon les estimations, trois millions de personnes, dont près des deux-tiers se trouvent au Mozambique.
La Présidente du Comité des sanctions concernant le Soudan a indiqué cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, que les manifestations qui se déroulent au Soudan ont un impact sur les pourparlers de paix dans ce pays, les mouvements non-signataires ayant suspendu leur participation aux discussions.
Après une minute de silence en mémoire des 49 victimes de l’attaque perpétrée aujourd’hui en Nouvelle-Zélande contre deux mosquées, le Conseil de sécurité a décidé, cet après-midi, par la résolution 2459 (2019) de proroger jusqu’au 15 mars 2020 la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) et de la doter d’un mandat qui met une nouvelle fois l’accent sur la protection des civils et la création des conditions permettant la fourniture de l’assistance humanitaire, ainsi que sur la surveillance et les enquêtes en matière de droits de l’homme et l’appui à l’exécution de l’Accord revitalisé.
Malgré les insuffisances de sa mise en œuvre, l’Accord revitalisé sur le règlement du conflit « tient toujours » et reste le meilleur moyen d’entériner la paix au Soudan du Sud, a estimé le Représentant spécial du Secrétaire général pour ce pays, M. David Shearer, qui a tenu à rappeler qu’il n’existe pas de plan B, « seulement un plan A ».