La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:
En cours au Siège de l'ONU
Soudan du Sud
Selon un rapport publié par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), environ 60 000 réfugiés et migrants arrivés en Italie entre 2014 et 2018 en tant qu’enfants non accompagnés ont toujours besoin d’un soutien afin d’entrer sans heurts dans l’âge adulte.
Un état de catastrophe naturelle a été déclaré en République centrafricaine, le 25 octobre, après plusieurs jours de pluies exceptionnellement fortes qui ont provoqué des inondations dans la capitale, Bangui, et dans la province de Mobaye, le long du fleuve Oubangui, dans le sud.
L’ONU demeure profondément préoccupée par la sécurité et la protection de centaines de milliers de civils dans le nord-est de la Syrie, suite aux informations faisant état d’accrochages intermittents.
« Le Soudan et le Soudan du Sud n’ont jamais été aussi proches de la réalisation d’une paix durable entre eux », a affirmé ce matin, devant le Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, M. Jean-Pierre Lacroix, alors qu’il présentait le rapport du Secrétaire général, dans lequel celui-ci recommande la prolongation du mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) pour six mois supplémentaires.
L’ONU suit de près l’évolution de la situation en Bolivie, se disant préoccupée par les informations faisant état de violences à la suite des élections.
Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires, bien que le cessez-le-feu annoncé dans le nord-est de la Syrie ait entraîné une diminution globale de la violence, les combats continuent d’avoir des répercussions sur les civils dans certaines zones.
Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme a annoncé qu’une petite équipe se rendrait en Équateur du 20 octobre au 8 novembre pour enquêter sur des allégations de violations et abus des droits de l’homme commis dans le pays dans le contexte des récentes manifestations.
Le Conseil de sécurité a décidé ce matin de proroger d’un mois, jusqu’au 15 novembre prochain, la partie du mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) consistant à apporter son soutien au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud.
Le Conseil de sécurité a adopté ce matin une déclaration présidentielle par laquelle il se déclare préoccupé par la « situation désastreuse » sur le plan humanitaire et économique et dans le domaine des droits de l’homme et ce, en dépit des premiers progrès accomplis dans l’application de l’Accord revitalisé sur le règlement du conflit en République du Soudan du Sud, qualifié de « grand pas en avant » et de « véritable espoir de paix et de stabilité durable » pour le pays.