Malgré quelques désaccords, le Conseil de sécurité a décidé aujourd’hui de proroger d’un an le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA).
En cours au Siège de l'ONU
Soudan du Sud
Ce matin, le Conseil de sécurité a entendu un exposé du Représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan du Sud et Chef de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), M. Nicholas Haysom, sur l’évolution de la situation dans ce pays, marquée par la décision prise le 13 septembre par les parties à l’Accord revitalisé de 2018 sur le règlement du conflit d’allonger de deux ans la période de transition, et de reporter les élections.
La guerre au Soudan entre les Forces armées soudanaises et les Forces d’appui rapide, qui est entrée dans son dix-neuvième mois, continue d’avoir de profondes répercussions sur la situation sécuritaire, économique et humanitaire au Soudan comme au Soudan du Sud, y compris dans la zone d’Abyei, a fait observer la Sous-Secrétaire générale pour l’Afrique, Mme Martha Ama Akyaa Pobee.
Le 17 octobre 2024, les membres du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2206 (2015) concernant le Soudan du Sud ont entendu un exposé du Coordonnateur du Groupe d’experts sur le Soudan du Sud portant sur le plan de travail du Groupe d’experts relatif à l’exécution du mandat que lui a confié le Conseil de sécurité dans sa résolution 2731 (2024) du 30 mai 2024.
Territoire palestinien occupé: à Gaza, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) informe que plus de 560 000 enfants de moins de 10 ans ont été vaccinés contre la poliomyélite par l’ONU et ses partenaires. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que la première étape de la campagne de vaccination d’urgence à Gaza s’est terminée hier. Dans le nord de Gaza, au cours de la phase finale de cette première étape, l’ONU et ses partenaires ont vacciné plus de 112 000 enfants en l’espace de trois jours.
Le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, un exposé sur les activités du Comité des sanctions du Conseil de sécurité créé par la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan. Le Comité et les différents intervenants ont exprimé leurs inquiétudes au sujet non seulement de la crise humanitaire que subit la population du Darfour mais aussi des victimes civiles.
Lesotho: L’OCHA signale que la situation de la sécurité alimentaire au Lesotho se détériore à la suite d’une sécheresse historique causée par El Niño. En moyenne, la production agricole a diminué d’un tiers, atteignant les niveaux les plus bas depuis 2018 et 2019. Selon les dernières projections, près d’un tiers de la population –soit 700 000 personnes– sera confrontée à l’insécurité alimentaire dans les mois à venir.
Violence fondée sur le genre: Plus tôt aujourd’hui, au Kenya, l’athlète olympique Rebecca Cheptegei, une marathonienne ougandaise de 33 ans, est décédée à l’hôpital, quelques jours après qu’un homme présenté comme son compagnon l’a immolée par le feu. Toutes les 11 minutes en moyenne, une femme ou une fille est tuée par un partenaire intime ou un membre de sa famille quelque part dans le monde. C’est ce que révèlent les chiffres publiés par ONU-Femmes et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Les chiffres réels sont vraisemblablement bien plus élevés.
Soudan: après les inondations qui ont provoqué l’effondrement du barrage d’Arbaat, près de Port-Soudan, hier, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) signale des dégâts importants dont ceux infligés au conduit d’eau douce qui alimente la ville de Port-Soudan. Les autorités locales disent que quelque 5 millions de mètres cubes de limon ont coulé en aval, affectant gravement le secteur agricole et la fourniture d’eau dans les régions voisines.
Myanmar: avec la généralisation du conflit, la situation se détériore dans le nord de l’État shan, la région de Mandalay et l’État rakhine, poussant les gens à fuir. Les informations reçues par l’ONU font état de l’intensification des hostilités dans l’État rakhine qui causent des victimes et de nouveaux déplacements de population, surtout dans la ville de Maungdaw, à la frontière avec le Bangladesh. Le 5 août, un nombre estimé à 20 000 personnes auraient fui trois quartiers du bas de la ville de Maungdaw. D’autres informations font état de la fuite d’encore plus de monde vers le Bangladesh.