L’UNICEF a rapporté aujourd’hui que le conflit au Yémen vient de franchir une nouvelle étape scandaleuse: 10 000 enfants ont été tués ou mutilés depuis le début des combats en mars 2015. C’est l’équivalent de quatre enfants par jour depuis six ans et demi. Il s’agit bien sûr des cas que l’ONU a pu vérifier. Beaucoup plus de cas de décès et d’enfants blessés ne sont pas enregistrés, sauf pour les familles de ces enfants.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a averti aujourd’hui qu’il pourrait être contraint, dès le mois prochain, de réduire l’aide alimentaire offerte à plus d’un demi-million de femmes, d’hommes et d’enfants dans le nord-est, à moins qu’il ne reçoive d’ici là un financement urgent. Ces réductions auraient un impact sur les opérations du PAM dans les États de Borno, Yobe et Adamawa, à moins qu’il ne reçoive bientôt une somme minimum de 55 millions de dollars.
Le Secrétaire général est profondément préoccupé par les violences que l’on a vues aujourd’hui à Beyrouth. L’ONU appelle toutes les parties concernées à cesser immédiatement ces actes de violence et à s’abstenir de toute provocation ou rhétorique incendiaire.
Le Conseil de sécurité a tenu aujourd’hui, sous la houlette du Président du Kenya, M. Uhuru Kenyata, un débat sur la consolidation de la paix, avec un accent sur « la diversité, l’édification de l’État et la recherche de la paix ». Le Président rwandais, M. Paul Kagame, a en profité pour expliquer que le Rwanda post-génocide est marqué par une attention constante à l’unité nationale et à l’inclusivité. Aucun processus de paix ne peut réussir sans une implication de toutes les composantes de la société, ont dit en écho les autres intervenants, dont la Vice-Présidente du Parlement afghan et l’ancien Président de l’Afrique du Sud et Président de la Fondation Thabo Mbeki.
Ce matin, le Secrétaire général s’est exprimé dans un message vidéo lors du segment de haut niveau de la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité, qui se tient à Kunming, en Chine. M. Guterres Il a déclaré que les dommages causés au réseau complexe de la vie qui nous soutient ont déjà eu un impact sur la vie et les moyens de subsistance de millions de personnes, contribuant à la faim, à la maladie et au chômage. « Nous sommes en train de perdre notre guerre suicidaire contre la nature », a-t-il déclaré, ajoutant qu’un cadre mondial pour la biodiversité ambitieux et efficace pour l’après-2020, avec des objectifs et des repères clairs, peut nous remettre sur la bonne voie.
L’OMS a indiqué aujourd’hui que depuis le 30 août, neuf vols sont arrivés en Afghanistan avec une cargaison de 186 de tonnes de produits médicaux, ce qui suffira pour aider 2,5 millions de personnes. L’OMS a dit que les médicaments essentiels et autres fournitures attendus de toute urgence ont été distribués dans tout le pays.
Selon un rapport publié aujourd’hui par l’Organisation météorologique mondiale, les risques liés à l’eau, comme les inondations et les sécheresses, augmentent en raison des changements climatiques. D’après ce rapport, 3,6 milliards de personnes n’ont pas eu un accès suffisant à l’eau au moins un mois par an en 2018. D’ici à 2050, ce chiffre devrait passer à plus de cinq milliards.
En Éthiopie, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) indique que la crise humanitaire au Tigré reste grave, avec 5,2 millions de personnes ayant besoin d’une aide alimentaire, dont 400 000 personnes vivant dans des conditions proches de la famine.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que 15 pays africains –soit près d’un tiers des 54 pays du continent– ont complètement vacciné 10% de leur population.
Le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Martin Griffiths, a déclaré qu’après 11 mois de conflit et 3 mois de blocus de facto, la crise humanitaire au Tigré devient incontrôlable. Il a indiqué que 5,2 millions de personnes ont encore besoin d’une aide alimentaire, dont 400 000 personnes vivant dans des conditions proches de la famine. Les agences humanitaires signalent que la malnutrition infantile a atteint le même niveau qu’au début de la famine de 2011 en Somalie.