Le Programme alimentaire mondial (PAM) indique que depuis la moitié du mois d’août, la violence à Port-au-Prince a forcé environ 40 000 personnes à partir. Ces derniers mouvements portent à 200 000 le nombre total de déplacés. Dans la capitale, les déplacés sont hébergés dans 90 endroits différents, dont des écoles, des églises et des immeubles à l’abandon.
Le système humanitaire à Gaza risque un effondrement total avec des conséquences inimaginables pour plus de deux millions de civils. Alors que les bombardements s’intensifient, les besoins deviennent énormes et critiques. Quelque 500 camions par jour arrivaient à Gaza avant les hostilités.=.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) indique que de samedi à mardi derniers, 62 camions ont traversé le point de passage de Rafah, à partir de l’Égypte vers Gaza. Ces camions ont transporté de l’eau, de la nourriture et des fournitures médicales.
Ce matin, la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) s’est retirée de sa base d’Aguelhok, compte tenu de l’aggravation des menaces à la sécurité, hier. La Mission a aussi fermé son camp de Douentza, dans la région de Mopti, samedi dernier.
Afghanistan: l’OCHA indique que les agents humanitaires sont dans une course contre la montre pour répondre aux besoins des communautés affectées avant que l’hiver ne s’installe dans un pays secoué par trois tremblements de terre. Les températures nocturnes ont déjà commencé à baisser et les gens dont les maisons ont été détruites, dont de nombreux Afghans, y compris dans la ville d’Hérat, dorment dehors de peur que leurs habitations ne s’effondrent à la première réplique.
Gaza: L'UNRWA a indiqué aujourd’hui que plus d’un million de personnes, soit presque la moitié de la population totale de Gaza, ont fui les combats. Par ailleurs, quelque 400 000 personnes se sont abritées dans les installations de l’UNRWA à Gaza, dépassant largement la capacité de l’Office à les aider de manière efficace, qu’il s’agisse des abris, de la nourriture, de l’eau ou du soutien psychologique. Malgré l’ordre d’évacuation lancé par les Forces de défense israéliennes, un nombre indéterminé de déplacés se trouvent toujours dans les écoles de l’UNRWA, dans le nord. L’UNRWA ne peut plus ni les aider ni les protéger.
Gaza: L’UNRWA a délocalisé ses opérations et son personnel international vers un emplacement situé dans le sud de la bande de Gaza, pour poursuivre ses opérations humanitaires et son soutien au personnel et bien sûr aux réfugiés palestiniens de la bande de Gaza. L’UNRWA exhorte les autorités israéliennes à protéger tout le monde. L’Office note également que depuis le 7 octobre, plus de 423 000 personnes ont déjà été déplacées. Parmi elles, plus de 270 000 ont trouvé refuge dans les locaux de l’UNRWA, ces chiffres datant d’hier soir. Nous n’avons pas pu obtenir de chiffres actualisés en raison de la situation actuelle, mais ils sont susceptibles d’être beaucoup plus élevés. Dans ces abris, de la nourriture de base, des médicaments et un soutien sont fournis pour préserver la dignité et donner une lueur d’espoir aux nécessiteux.
Un rapport du Secrétaire général en réponse à la résolution 2653 (2022) indique que la crise multidimensionnelle en Haïti, avec en son cœur la violence des gangs, s’est aggravée depuis l’établissement du régime des sanctions.
Maroc: Dans une déclaration publiée pendant le week-end, le Secrétaire général se déclare profondément attristé par les nouvelles du tremblement de terre au Maroc et ses nombreuses victimes. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) indique qu’à ce jour, selon les autorités nationales, le bilan et de quelque 2 500 morts et 2 500 blessés, dont la majorité dans les provinces d’Al-Haouz et de Taroudant. Les routes bloquées et les conditions géographiques difficiles compliquent les opérations de recherche et de secours. Craignant les répliques, de nombreuses personnes se sont installées dehors en plein air.
Alors que démarre la nouvelle rentrée scolaire en Europe, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) prévient que les enfants et les jeunes réfugiés d’Ukraine risquent de vivre une scolarité perturbée pour la troisième année consécutive, depuis l’invasion de février 2022.
