En cours au Siège de l'ONU

AG/12198

La cinquième journée du débat général de l’Assemblée générale a été marquée comme les jours précédents par les questions liées aux ingérences extérieures, aux flux migratoires, aux changements climatiques et au processus de paix, cette fois avec les interventions de la Syrie, de Cuba, du Mexique, d’Haïti et du Yémen parmi une trentaine d’intervenants dont la République du Congo qui a dénoncé le trafic de faux médicaments.

AG/12196

Applaudissements et murmures de désapprobation ont résonné plus que d’ordinaire dans la grande salle de l’Assemblée générale.  Qu’il s’agisse de la situation au Jammu-et-Cachemire, des effets dévastateurs des changements climatiques, ou de la survie des petits États insulaires en développement, la quatrième journée du débat général a donné lieu à des prises de position tranchées de la part de pays aussi différents démographiquement qu’économiquement, avec pour principal point commun une critique larvée du rôle des Nations Unies face aux crises que traverse le monde. 

AG/12190

Près d’une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement et de hauts responsables se sont succédé au podium de marbre vert de l’Assemblée générale durant cette troisième journée du débat général, dont la sobriété protocolaire n’aura été interrompue que le temps pour le Président salvadorien de prendre un selfie à l’entame de son allocution et pour les partisans du Président de la République démocratique du Congo, le premier à prendre pacifiquement les rênes du pouvoir depuis l’indépendance du pays, de l’acclamer depuis la salle. 

AG/12187

Le deuxième jour du débat général a été marqué par la venue du Président de l’Iran qui, face au risque d’embrasement du Golfe persique, a proposé de créer une « coalition pour l’espoir » réunissant les pays de la région, arguant que « la sécurité ne peut être ni achetée, ni fournie par des gouvernements étrangers ». 

AG/12183

L’avenir appartient-il aux « patriotes, aux nations souveraines, indépendantes et qui protègent leurs citoyens et respectent leurs voisins », comme l’affirme le Président des États-Unis Donald Trump?  Est-il au contraire dans les mains des tenants d’un « multilatéralisme fort », marqué par la coopération entre les États et d’autres acteurs internationaux, comme l’a plaidé le Président français Emmanuel Macron en appelant au « retour du courage » pour bâtir la paix et assumer ses responsabilités?