Cernés par une nuée de journalistes, deux survivants d’Hiroshima et de Nagasaki ont déposé, aujourd’hui, une pétition signée par 3 millions de leurs compatriotes à la Conférence pour la négociation d’une convention sur l’interdiction des armes nucléaires. Ayant ouvert hier sa deuxième session de fond, la Conférence poursuivait l’examen de son projet de texte.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Près de deux ans après la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, et alors que la période transitoire touche à sa fin, en juin, le Mali se trouve de nouveau à un tournant, a expliqué au Conseil de sécurité, ce matin, le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali et Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), M. Mahamat Saleh Annadif.
Dans une déclaration présidentielle adoptée cet après-midi, le Conseil de sécurité se déclare profondément préoccupé par les conséquences humanitaires dévastatrices du conflit au Yémen pour la population civile et souligne qu’en l’absence de solution politique, la situation humanitaire va se détériorer.
L’Assemblée générale a décidé de créer à l’unanimité, ce matin, le Bureau de lutte contre le terrorisme, concrétisant ainsi la première réforme institutionnelle voulue par le Secrétaire général de l’ONU. Au cours de cette séance, elle a également élu 18 membres du Conseil économique et social (ECOSOC).
C’est donc à un texte « solide sur le plan juridique, exact sur le plan technique et sage sur le plan politique » que la Conférence pour la négociation d’une convention sur l’interdiction des armes nucléaires a commencé à travailler aujourd’hui.
Si elle a pu faire état de « quelques progrès » depuis le mois dernier dans la mise en œuvre de la résolution 2118 (2013) concernant le programme d’élimination des armes chimiques de la République arabe syrienne, la Haut-Représentante pour les affaires de désarmement a surtout, cet après-midi, mis en garde le Conseil de sécurité face aux « conséquences délétères sur la confiance de la communauté internationale en ses instruments de non-prolifération » de l’emploi injustifiable d’armes chimiques en République arabe syrienne.
Ce matin, le Conseil de sécurité a examiné le rapport du Secrétaire général sur les modalités envisagées pour le processus d’autorisation des opérations de paix de l’Union africaine (UA) et la fourniture d’un appui de l’ONU à ces opérations, notamment sur le plan financier.
Le Conseil de sécurité a prorogé, aujourd’hui, jusqu’au 31 mars 2018 le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM), tel qu’établi par sa résolution 2158 (2014).
Près de 10 ans après la mise en place de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) et à la suite d’un examen stratégique mené en mars, le Conseil de sécurité s’est vu proposer, ce matin, une reconfiguration de cette mission pour tenir compte de l’évolution sur le terrain.
À l’initiative de la présidence bolivienne, le Conseil de sécurité a tenu, ce matin, une réunion pour réfléchir à une « approche globale en matière de lutte antimines et de réduction de la menace que représentent les engins explosifs ».