« Le temps presse et nous sommes lancés dans une course contre la montre au Mali », a prévenu, ce matin, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Jean-Pierre Lacroix, qui a plaidé devant le Conseil de sécurité pour la mise en œuvre intégrale de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, signé à Bamako en juin 2015. Le Ministre malien des affaires étrangères et de la coopération internationale, M. Tiéman Hubert Coulibaly, a également participé à la réunion.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Après les nouvelles allégations sur l’utilisation d’armes chimiques en Syrie qui aurait fait hier plus de 20 victimes dans la Ghouta orientale, la Fédération de Russie a obtenu aujourd’hui du Conseil de sécurité la convocation d’une réunion pour présenter un projet de résolution sur un nouveau mécanisme d’enquête, en remplacement de celui de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et de l’ONU dont elle avait rejeté la prorogation, le 17 novembre dernier.
En Asie centrale, il importe de faire progresser la coopération régionale, interrégionale et internationale pour instaurer la paix et la stabilité à long terme et réaliser un développement durable des pays de la sous-région, a souligné, aujourd’hui, le Conseil de sécurité, dans une déclaration présidentielle, adoptée lors d’un débat auquel ont notamment pris part le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, et sept ministres des affaires étrangères.
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, encouragé le Secrétaire général de l’ONU à poursuivre ses efforts pour rendre l’Organisation plus cohérente et intégrée, plus effective et efficiente et accroître sa capacité à appuyer l’action des États Membres en faveur du règlement pacifique des différends et leurs initiatives face aux défis complexes auxquels est confronté le monde contemporain.
Le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, et le Président du Kazakhstan, M. Nursultan Nazarbayev, ont souligné ce matin devant le Conseil de sécurité la nécessité de générer « un nouvel élan » en faveur du programme international de désarmement nucléaire alors que, de l’aveu du Secrétaire général, « l’angoisse mondiale » autour des armes de destruction massive n’a jamais été aussi élevée depuis la fin de la guerre froide.
L’instabilité persistante et le manque de progrès dans le processus de paix avec les Taliban sont les principaux éléments qui empêchent une stabilisation durable de l’Afghanistan, a déclaré, ce matin, devant le Conseil de sécurité, le représentant du Kazakhstan, M. Kairat Umarov, en faisant le compte rendu de la mission que le Conseil a effectuée en Afghanistan du 13 au 15 janvier 2018.
« Fragile et chancelant », le statu quo en Libye n’est pas tenable, a prévenu, ce matin, le Représentant spécial du Secrétaire général pour ce pays, M. Ghassan Salamé, qui, en dépit de signes encourageants, a rappelé au Conseil de sécurité la persistance du « spectre de la violence ».
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afrique de l’Ouest, M. Mohamed Ibn Chambas, a expliqué, ce matin, devant le Conseil de sécurité, qu’en dépit de progrès continus réalisés en matière de transition démocratique et politique, la situation sécuritaire dans la région demeurait une source de grave préoccupation.
Il reste encore beaucoup à faire pour maintenir le processus de paix en Colombie « sur la bonne voie », a prévenu, ce matin, le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Colombie, M. Jean Arnault, qui s’est déclaré convaincu qu’une volonté politique est nécessaire à cette fin.
La première phase de la restructuration de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) s’est achevée avant la date limite du 31 décembre, a annoncé cet après-midi au Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix.