On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de janvier, M. Dang Dinh Quy (Viet Nam):
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Le 6 décembre 2019, les modifications spécifiées par les biffures et les soulignements dans les entrées ci‑dessous ont été promulguées sur la Liste des individus et entités faisant l’objet de sanctions –gel des avoirs, interdiction de voyager et embargo sur les armes– conformément au paragraphe 1 de la résolution 2368 (2017) du Conseil de sécurité et adoptées en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies.
Le 14 janvier 2020, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2374 (2017) concernant le Mali a adopté les modifications (indiquées par du texte souligné) apportées aux entrées ci-après de la liste des personnes et entités visées par l’interdiction de voyager prévue aux paragraphes 1 à 3 de la résolution 2374 (2017) du Conseil de sécurité, adoptée en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, et reconduite au paragraphe 1 de la résolution 2484 (2019).
Le document fondateur des Nations Unies et l’ordre mondial fondé sur le droit international ont encore été défendus avec ferveur, cet après-midi au Conseil de sécurité, pour cette troisième séance consacrée au « Respect de la Charte des Nations Unies aux fins du maintien de la paix et de la sécurité internationales ».
La politique de « la paix par le droit » en Colombie est irréversible, a assuré, ce matin, la nouvelle Ministre colombienne des affaires étrangères, Mme Claudia Blum de Barberi, aux membres du Conseil de sécurité.
Le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de proroger pour une durée de six mois, soit jusqu’au 15 juillet 2020, le mandat de la Mission des Nations Unies en appui à l’Accord sur Hodeïda (MINUAAH), laquelle est chargée de faciliter l’application de l’Accord sur la ville de Hodeïda ainsi que sur les ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa, comme le prévoit l’Accord de Stockholm.
De l’espoir pour le Yémen, en janvier, à l’indignation des acteurs humanitaires face au non-renouvellement de l’assistance transfrontalière à quatre millions de Syriens, en décembre, le sort des populations civiles prises au piège des conflits aura souvent dominé en 2019 les travaux d’un Conseil de sécurité maintes fois bloqué par les divisions profondes entre ses membres permanents.
« Même si tout le monde autour de cette table est insatisfait, le compromis permet tout de même de sauver des millions de vies syriennes », s’est réjouie l’Indonésie alors que le Conseil de sécurité venait d’adopter par vote, ce soir, la résolution 2504 (2020) prorogeant de six mois le mécanisme d’acheminement de l’aide humanitaire transfrontalière en Syrie dont le mandat prenait fin à minuit.
Le Conseil de sécurité a poursuivi, ce matin, son débat public sur le « Respect de la Charte des Nations Unies aux fins du maintien de la paix et de la sécurité internationales », l’occasion pour la trentaine d’orateurs de souligner que ce document fondateur reste un instrument puissant et universel, tout en appelant à traduire davantage ses dispositions en actions.
À l’occasion du soixante-quinzième anniversaire de l’ONU, le Conseil de sécurité a rappelé, ce matin, l’importance cruciale de la Charte des Nations Unies dans une déclaration présidentielle, point d’orgue d’un débat qui aura vu les délégations appeler, après les vives tensions de ces derniers jours, à une désescalade au Moyen-Orient et le Secrétaire général plaider pour un retour dans la « maison commune » de la Charte.