Le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de renouveler, pour une période de six mois allant jusqu’au 30 juin 2014, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD).
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, une résolution par laquelle il renouvelle jusqu’au 31 décembre 2014, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont saisis si celui-ci intervient avant, le mandat des juges du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY).
« Au cours des six derniers mois, l’Afrique de l’Ouest a continué à progresser dans la voie de la stabilisation », a affirmé, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afrique de l’Ouest et Chef du Bureau des Nations Unies dans cette région.
Le Conseil de sécurité a décidé, cet après-midi, que la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, qui joue un rôle essentiel contre le terrorisme au sein du système des Nations Unies, conservera son statut de mission politique spéciale jusqu’au 31 décembre 2017. Il décide aussi de procéder à un examen intérimaire le 31 décembre 2015.
Au cours de la séance trimestrielle du Conseil de sécurité consacrée à la situation en Afghanistan, le Représentant spécial du Secrétaire général, M. Ján Kubiš, et de nombreuses délégations ont appelé, ce matin, à la finalisation de l’accord de sécurité bilatéral entre l’Afghanistan et les États-Unis.
Le Conseil de sécurité a constaté avec une vive inquiétude, cet après-midi, que la détérioration de la situation en matière de sécurité et l’aggravation des dissensions politiques menaçaient de compromettre la transition démocratique en Libye. Il a en particulier condamné le meurtre de manifestants non armés à Tripoli, le 15 novembre dernier.
Le Conseil de sécurité a noté avec satisfaction la conclusion, le 24 novembre 2013, à Genève, de l’accord intérimaire sur le programme nucléaire iranien entre Téhéran et le Groupe dit « 5+1 » (Chine, États-Unis, Fédération de Russie, France, Royaume-Uni + Allemagne).
Le Conseil de sécurité a, ce matin, réaffirmé sa volonté de trouver une solution aux problèmes d’ordre sécuritaire, politique, humanitaire, écologique et de développement de la région du Sahel, où continue de régner une « situation alarmante ».
Six mois après son dernier exposé sur la situation au Darfour, la Procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a de nouveau, cet après-midi, déploré « l’inaction du Conseil et l’absence totale de coopération du Gouvernement du Soudan avec la Cour ».