Le Conseil de sécurité s’est dit conscient, aujourd’hui, de la nécessité de porter une attention « plus systématique » au respect des engagements internationaux en faveur des femmes, la paix et la sécurité.
« En participant massivement et dans le calme au scrutin présidentiel de juillet et août derniers, les Maliens et Maliennes ont signalé leur volonté de tourner la page », a affirmé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, le Représentant spécial pour le Mali, M. Albert Gerard Koenders.
Gravement préoccupé par « l’effondrement total de l’ordre public », « la détérioration considérable de la situation sécuritaire » et « l’aggravation des tensions intercommunautaires » en République centrafricaine, le Conseil de sécurité a exigé, ce matin, le règlement politique pacifique de la crise dans le pays, tout en se déclarant prêt à envisager « les mesures appropriées contre ceux dont les agissements compromettent la paix, la stabilité et la sécurité ».
Résolu à faire en sorte que la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) s’acquitte pleinement de sa mission, en coordination avec le Gouvernement afghan, le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de proroger l’autorisation de la Force internationale jusqu’au 31 décembre 2014.
Le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) jusqu’au 15 octobre 2014, comme l’avait recommandé le Secrétaire général dans son rapport.
Le Conseil de sécurité s’est dit, ce matin, « consterné par le niveau inacceptable et l’escalade de la violence et par la mort de plus de 100 000 personnes en Syrie » et « profondément alarmé par la sérieuse et rapide détérioration de la situation humanitaire dans ce pays ».
Après plus de deux ans de paralysie sur la question syrienne, le Conseil de sécurité a condamné « avec la plus grande fermeté » l’emploi d’armes chimiques en République arabe syrienne, « en particulier l’attaque du 21 août 2013 ».
« Le monde regarde le Yémen avec attention pour savoir s’il est capable d’aller sur la voie prometteuse dans laquelle il s’est engagé », a déclaré, cet après-midi, devant les membres du Conseil de sécurité, le Conseiller spécial du Secrétaire général sur le Yémen, M. Jamal Benomar.
Répondant à l’appel de l’Australie, qui préside le Conseil de sécurité ce mois, le Conseil a préconisé, cet après-midi, la mise en place ou le renforcement de mécanismes sous-régionaux et régionaux de coopération, de coordination et de partage d’informations en vue de prévenir, de combattre et d’éliminer le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement à des fins non prévues d’armes légères et de petit calibre (ALPC).
M. Kubiš a, dans son exposé, salué le courage et la capacité des Forces de sécurité afghanes à assumer les défis en matière de sécurité, ainsi que la confiance croissante qu’elles inspirent à la population. Toutefois, a-t-dit, ces forces auront besoin d’un appui international au cours des cinq prochaines années pour achever de se développer et devenir indépendantes.