La Présidente du nouveau Comité du Conseil de sécurité créé en vertu de la résolution 2140 (2014) concernant les sanctions au Yémen a présenté, cet après-midi, devant les autres membres du Conseil, le premier rapport.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Burundi, M. Parfait Onanga-Anyanga, a déclaré, ce matin au Conseil de sécurité, que le pays se trouvait à un « moment historique »: le « début de la fin » d’une présence strictement politique de l’ONU dans ce pays, où l’accent sera désormais mis sur les activités de développement, avec le remplacement, le 31 décembre 2014, du Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB) par une équipe de pays de l’ONU.
Le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, l’exposé semestriel en application de la résolution 1970 (2011) de la Procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Mme Fatou Bensouda, qui a, une nouvelle fois, exhorté la Libye à immédiatement satisfaire la demande que lui a adressée la Cour de lui remettre le fils de l’ancien dictateur, Saif Al-Islam Qadhafi.
Tout juste de retour du Soudan du Sud, le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, est venu faire rapport au Conseil de sécurité sur la situation dans la plus jeune nation du monde, en présentant ses priorités pour la sortie de crise au lendemain de l’accord de cessez-le-feu signé par les parties au conflit, le Président Salva Kiir et l’ancien Vice-Président, Riek Machar.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, exprimé sa préoccupation face à la détérioration de la sécurité dans certaines parties d’Afrique centrale, « en particulier la crise en République centrafricaine dont l’impact régional ne cesse de grandir, ainsi que la menace terroriste, y compris l’extension des activités terroristes de Boko Haram aux pays de la sous-région ».
Au cours d’une séance empreinte de beaucoup d’émotion, le Conseil de sécurité a créé ce matin la « médaille capitaine Mbaye Diagne pour acte de courage exceptionnel », du nom d’un officier sénégalais de la Mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR), « qui a sauvé, sans arme et face à un danger extrême, la vie de centaines, voire d’un millier de Rwandais lors du génocide de 1994 au Rwanda ».
Réuni à l’occasion du dixième anniversaire de l’adoption de la résolution 1540 (2004) sur la non-prolifération des armes de destruction massive, le Conseil de sécurité a, aujourd’hui, appelé les États Membres à redoubler d’efforts pour assurer sa mise en œuvre universelle.
Après les récentes attaques lancées contre des civils au Soudan du Sud, la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Mme Navi Pillay, et le Conseiller spécial pour la prévention du génocide, M. Adama Dieng, ont tiré la sonnette d’alarme en prévenant le Conseil de sécurité des risques d’escalade de la violence dans ce pays et de ses graves conséquences sur le plan humanitaire.
Trois jours à peine après sa précédente réunion d’urgence sur la question, le Conseil de sécurité a de nouveau été convoqué aujourd’hui, à la demande de la Fédération de Russie et dans une ambiance particulièrement tendue, pour débattre de la situation en Ukraine qui, comme l’a décrit le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques de l’ONU, s’était encore détériorée.
Le Conseil de sécurité a tenu, ce soir, une réunion d’urgence à la demande de l’Ukraine et du Royaume-Uni, pour discuter de la situation qui s’est considérablement détériorée dans le pays depuis le 16 avril.