En raison de l’exercice du droit de veto de l’un de ses cinq membres permanents, les États-Unis, le Conseil de sécurité a, ce matin, rejeté un projet de résolution affirmant que « toute décision ou action qui visent à modifier le caractère, le statut ou la composition démographique de la ville sainte de Jérusalem n’ont aucun effet juridique, et sont nulles et non avenues ».
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Aucun nom
Le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Nickolay Mladenov, a estimé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, que l’absence de mesures significatives pour préserver la solution des deux États et la fragilisation de l’architecture internationale en soutien de la paix augmentaient les risques de tension dans la région.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de décembre, M. Koro Bessho (Japon):
Le Secrétaire général, M. António Guterres, a exhorté, ce matin, devant le Conseil de sécurité, la République populaire démocratique de Corée (RPDC) à reprendre le dialogue « sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne » en vue d’éviter une escalade militaire qui serait « imprévisible par sa trajectoire et catastrophique par ses conséquences ».
Le Conseil de sécurité, considérant que la situation au Soudan du Sud continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales, a décidé, cet après-midi, de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) jusqu’au 15 mars 2018.
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, réaffirmé que, deux ans après sa signature à Skhirat, le 17 décembre 2015, l’Accord politique libyen demeure le « seul cadre viable pour mettre un terme à la crise politique en Libye » et qu’il est fondamental de l’appliquer en vue de la tenue des élections et de l’aboutissement de la transition politique.
La situation globale en Afrique centrale demeure marquée par des tensions sociopolitiques, des difficultés économiques et des attaques et « abus horribles » perpétrés par des groupes armés contre les civils, a expliqué ce matin, devant le Conseil de sécurité, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (BRENUAC), M. François Louncény Fall.
Tout en saluant la signature récente d’un accord sur le retour volontaire au Myanmar des centaines de milliers de réfugiés, y compris les Rohingya, ayant fui ces derniers mois l’État Rakhine vers le Bangladesh, deux hauts responsables de l’ONU ont, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, estimé que les conditions sécuritaires n’étaient pas remplies pour garantir un tel retour, qui reviendrait à l’heure actuelle, selon les propos rapportés d’une réfugiée rohingya, à signer leur « arrêt de mort ».
L’exécution des mandats d’arrêt pour les crimes graves commis au Darfour demeure un défi considérable pour lequel une coopération renforcée est « douloureusement » nécessaire, a estimé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, la Procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Mme Fatou Bensouda.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, M. Zeid Ra’ad Zeid Al Hussein, et le Sous-Secrétaire général aux affaires politiques, M. Miroslav Jenča, ont dressé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, un tableau alarmant de la situation des droits de l’homme en République populaire démocratique de Corée (RPDC), marquée notamment par des enlèvements, des actes de torture généralisés et des emprisonnements dans des camps de travail forcé.