La guerre au Yémen est devenue plus urgente au cours des dernières semaines a reconnu ce matin le nouvel Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, M. Martin Griffiths, lors d’une réunion d’information au Conseil de sécurité.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Aucun nom
La Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Mme Amina J. Mohammed, et la Représentante spéciale chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, Mme Pramila Patten, ont exhorté, ce matin, le Conseil de sécurité à renforcer son action pour que les responsables de violences sexuelles commises en temps de conflit soient punis.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’avril, M. Gustavo Meza-Cuadra (Pérou):
Quelques heures après les frappes aériennes menées par trois membres permanents du Conseil de sécurité sur trois sites abritant des armes chimiques en Syrie, le Conseil s’est réuni en urgence, ce samedi, à la demande de la délégation russe. Un projet de résolution présentée par cette délégation a été rejeté par 3 pour, 8 voix contre et 4 abstentions.
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, à l’unanimité la résolution 2411 (2018) par laquelle il décide de « proroger jusqu’au 23 avril 2018 le mandat » de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA).
Ce matin, devant le Conseil de sécurité, le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a exhorté les États Membres à agir de manière responsable au Moyen-Orient, région plongée dans le « chaos » en raison notamment du conflit en Syrie, afin d’empêcher que « la situation n’échappe à tout contrôle ».
Le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, le Président du Comité du Conseil de sécurité établi en vertu de la résolution 1540 (2004), l’Ambassadeur Sacha Sergio Llorentty Solíz, représentant de la Bolivie, venu présenter les travaux récents et les projets pour l’année en cours du Comité, lequel venait juste d’adopter son programme de travail.
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus énergiques l’attaque perpétrée le 10 avril 2018, à Bangui, par des éléments de groupes armés contre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), dans laquelle un soldat de la paix rwandais a été tué et huit ont été blessés.
Plusieurs délégations ont exprimé, ce matin, au Conseil de sécurité, leur vive impatience devant les retards pris dans l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. « Les progrès sont minces malgré les sonnettes d’alarme que nous ne cessons de tirer », a asséné la déléguée des États-Unis.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’avril, M. Gustavo Meza-Cuadra (Pérou):