Alors que les combats pour le contrôle de la capitale libyenne font rage et menacent de s’étendre à l’ensemble du pays, le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye, M. Ghassan Salamé, a proposé, ce matin, au Conseil de sécurité, trois mesures qui permettraient selon lui d’éviter que le pays ne sombre dans une « guerre civile totale », à savoir l’instauration d’une trêve humanitaire à l’occasion de l’Eïd al-Adha, aux alentours du 10 août, la convocation d’une conférence internationale sur la question et la tenue d’une réunion interlibyenne de représentants issus de toutes les régions du pays.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Aucun nom
Ce matin, le Conseil de sécurité a tenu une réunion d’information sur l’Afghanistan qui faisait suite à la récente « mission de solidarité » sur le terrain d’une délégation de haut niveau des Nations Unies, centrée sur la question « femmes, paix et sécurité ».
Cet après-midi, le Conseil de sécurité a adopté à l’unanimité la résolution 2483 (2019) par laquelle il exprime son plein appui à la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP) et décide d’en proroger le mandat jusqu’au 31 janvier 2020.
« Satisfaction » et « préoccupation » ont été les maîtres mots de l’exposé fait, ce matin, par la Représentante spéciale du Secrétaire général, Mme Leïla Zerrougui, qui s’adressait au Conseil de sécurité par visioconférence depuis Kinshasa, alors que la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), dont elle est à la tête, a commencé à fermer ses bureaux dans certaines parties du pays dans la perspective de la fin de son mandat.
En dépit de cycles électoraux couronnés de succès dans plusieurs pays de la région, l’Afrique de l’Ouest et le Sahel continuent de vivre sous la menace du terrorisme, a déclaré, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWAS), M. Mohamed Ibn Chambas.
Moins d’un mois après le lancement, par les États-Unis, d’un plan de paix pour régler le conflit israélo-palestinien, dont le volet politique n’a toujours pas été dévoilé, la délégation américaine a appelé aujourd’hui, lors d’un débat du Conseil de sécurité sur la question, à mettre de côté les résolutions « délibérément ambiguës » du Conseil et la recherche du consensus international, au profit de négociations directes entre Israël et la Palestine.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de juillet, M. Gustavo Meza-Cuadra (Pérou):
Le 8 juillet 2019, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1533 (2004) concernant la République démocratique du Congo a entendu un exposé de son président sur la visite effectuée par celui-ci en République démocratique du Congo, en Ouganda et aux Émirats arabes unis, du 28 avril au 6 mai 2019.
Malgré la détérioration du contexte sécuritaire dans les anciennes zones de conflit en Colombie, les membres du Conseil ont unanimement salué, aujourd’hui, la détermination du Gouvernement colombien à assurer la réintégration sociale et économique des ex-combattants, à intensifier la lutte contre les groupes armés responsables d’une vague d’assassinats à travers le pays et à mettre sur pied un système innovant de justice transitionnelle.
Après le long débat qu’il a tenu le 9 juillet dernier, le Conseil de sécurité a adopté aujourd’hui à l’unanimité la résolution 2482 (2019) sur les liens entre terrorisme international et criminalité organisée. Présenté par le Pérou, ce texte a pour ambition de mettre l’accent sur cette problématique dont le pays lui-même a souffert, a expliqué le Ministre péruvien des affaires étrangères, M. Néstor Popolizio Bardales.