Le système multilatéral commercial et financier actuel peut-il continuer sur sa lancée sans laisser les pays les plus vulnérables de côté dans la réalisation des objectifs de développement durable (ODD)? Le sujet a été débattu, aujourd’hui, par la Deuxième Commission (questions économiques et financières), qui a consacré cette journée aux questions de politique macroéconomique et au financement du développement.
En cours au Siège de l'ONU
Deuxième Commission
Effets négatifs des changements climatiques, baisse de la croissance économique ou accroissement des flux migratoires, tels sont quelques-uns des indicateurs en berne qui ont suscité, aujourd’hui, les inquiétudes des délégations de la Deuxième Commission (questions économiques et financières), lors de ce second jour du débat général.
Les inégalités entre les peuples, les conséquences des changements climatiques irréversibles provoqués par l’activité humaine, mais aussi les initiatives de solidarité à l’échelon local et international, et les appels au changement du système financier mondial: tout a été mis sur la table en ce premier jour de débat général à la Deuxième Commission de l’Assemblée générale, qui est chargée des questions économiques et financières.
La Deuxième Commission (questions économiques et financières) a approuvé, ce matin, l’ordre du jour et l’organisation des travaux* de sa soixante-quatorzième session, qui débutera lundi 7 octobre par le débat général et se terminera au plus tard le 27 novembre.
Le Représentant permanent du Sénégal auprès des Nations Unies, M. Cheikh Niang, a été élu, le 4 juin 2019, Président de la Deuxième Commission (Questions économiques et financières) pour la soixante-quatorzième session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies. (Voir communiqué de presse AG/12149)
Après huit semaines de débats et d’intenses négociations, les délégations de la Deuxième Commission, chargée des questions économiques et financières, ont terminé, cet après-midi, leurs travaux de la soixante-treizième session de l’Assemblée générale.
À la veille de la clôture de ses travaux, la Deuxième Commission a adopté 12 projets de résolution, dont seulement trois par consensus sans demande d’amendement, ce qui a fait réagir le Président de la Commission en fin de séance: pour lui, la tradition de la Deuxième Commission d’adoption par consensus demeure importante. Parmi ses recommandations, la Commission a proposé à l’Assemblée générale de convoquer en 2020 un sommet sur la biodiversité.
À quelques jours de la Conférence intergouvernementale de Marrakech, les 10 et 11 décembre, qui doit adopter le « pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières », la Deuxième Commission (questions économiques et financières) a adopté, cet après-midi, un projet de résolution sur les migrations internationales et le développement.
Des quatre projets de résolution adoptés ce matin en Deuxième Commission (questions économiques et financières), trois avaient trait au développement durable, dont un sur l’entreprenariat au service du développement durable qui a fait l’objet d’un vote et de critiques questionnant la légitimité du coauteur, Israël. Un autre texte a été soumis au vote notamment parce que son thème, la mise en œuvre d’Action 21, paraissait obsolète aux membres de l’Union européenne.
« Faim Zéro ». Tel est l’objectif numéro 2 du Programme de développement durable à l’horizon 2030, qui a beaucoup retenu l’attention des délégations de la Deuxième Commission, chargée des questions économiques et financières, ce matin. Après un mois de travaux et 22 séances de débats, elle a entendu la présentation de 33 projets de résolution, dont cinq qu’elle a adoptés. L’Égypte a espéré, avant de présenter 29 projets au nom du Groupe des 77 et la Chine, que leur examen se ferait dans un esprit constructif.