Le Conseil de sécurité, réuni ce matin en visioconférence sous la présidence du Niger, a examiné la situation au Soudan du Sud où la confluence de violences intercommunautaires persistantes, de la pandémie et des inondations saisonnières au cours d’une deuxième année consécutive dans certaines régions a exacerbé une situation humanitaire déjà déplorable.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, a indiqué devant le Conseil de sécurité, à l’occasion de la séance mensuelle sur la situation humanitaire en Syrie, que l’ONU devrait avoir les capacités suffisantes pour gérer, au point de passage de Bab el-Haoua, les flux d’aide transfrontalière vers le Nord-Ouest syrien qui ont augmenté depuis la fermeture du point de passage de Bab el-Salam.
À l’unanimité de ses membres, ce matin, le Conseil de sécurité a prorogé d’un an, jusqu’au 17 septembre 2021, le mandat de la Mission d’assistance de Nations Unies en Afghanistan (MANUA).
Au lieu de faire taire les armes et de reprendre le processus politique, le Yémen semble s’être détourné de la voie de la paix, a regretté ce matin M. Martin Griffiths, l’Envoyé spécial pour le Yémen, en faisant son exposé mensuel devant le Conseil de sécurité.
Le Président du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan, M. Sven Jürgenson, de l’Estonie, a informé le Conseil de sécurité, cet après-midi, de l’instabilité et de la détérioration de la situation sécuritaire au Darfour et dans d’autres régions du Soudan.
En dépit de deux abstentions, celle de la Fédération de Russie et de la Chine, le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, la résolution 2542 (2020) qui proroge d’un an, jusqu’au 15 septembre 2021, le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), en charge de la facilitation du processus de transition dans ce pays.
Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, M. Jean-Pierre Lacroix, a indiqué, ce matin lors d’un débat devant le Conseil de sécurité, que ces opérations, « véritable ADN de l’ONU », selon l’expression de la France, ont connu des « progrès tangibles » au cours des dernières années dans les domaines cruciaux de la performance, de la parité des sexes, du professionnalisme et de la sécurité.
Dans une déclaration présidentielle, le Conseil a réaffirmé, ce matin, le droit à l’éducation, véritable « contribution à la réalisation de la paix et de la sécurité », et a réitéré sa ferme condamnation des attaques commises contre les écoles, les enfants et les enseignants.
Sept ans après les attaques chimiques de la Ghouta et l’adoption de la résolution 2118 (2013), plusieurs questions restent sans réponse quant à l’état des stocks d’armes chimiques de la Syrie.
Le 10 septembre 2020, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés a promulgué les modifications spécifiées par les biffures et les soulignements dans les entrées ci‑dessous sur sa Liste des individus et entités faisant l’objet de sanctions –gel des avoirs, interdiction de voyager et embargo sur les armes– conformément au paragraphe 1 de la résolution 2368 (2017) du Conseil de sécurité et adoptées en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies: