La politique de « la paix par le droit » en Colombie est irréversible, a assuré, ce matin, la nouvelle Ministre colombienne des affaires étrangères, Mme Claudia Blum de Barberi, aux membres du Conseil de sécurité.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Le document fondateur des Nations Unies et l’ordre mondial fondé sur le droit international ont encore été défendus avec ferveur, cet après-midi au Conseil de sécurité, pour cette troisième séance consacrée au « Respect de la Charte des Nations Unies aux fins du maintien de la paix et de la sécurité internationales ».
Le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de proroger pour une durée de six mois, soit jusqu’au 15 juillet 2020, le mandat de la Mission des Nations Unies en appui à l’Accord sur Hodeïda (MINUAAH), laquelle est chargée de faciliter l’application de l’Accord sur la ville de Hodeïda ainsi que sur les ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa, comme le prévoit l’Accord de Stockholm.
« Même si tout le monde autour de cette table est insatisfait, le compromis permet tout de même de sauver des millions de vies syriennes », s’est réjouie l’Indonésie alors que le Conseil de sécurité venait d’adopter par vote, ce soir, la résolution 2504 (2020) prorogeant de six mois le mécanisme d’acheminement de l’aide humanitaire transfrontalière en Syrie dont le mandat prenait fin à minuit.
Le Conseil de sécurité a poursuivi, ce matin, son débat public sur le « Respect de la Charte des Nations Unies aux fins du maintien de la paix et de la sécurité internationales », l’occasion pour la trentaine d’orateurs de souligner que ce document fondateur reste un instrument puissant et universel, tout en appelant à traduire davantage ses dispositions en actions.
De l’espoir pour le Yémen, en janvier, à l’indignation des acteurs humanitaires face au non-renouvellement de l’assistance transfrontalière à quatre millions de Syriens, en décembre, le sort des populations civiles prises au piège des conflits aura souvent dominé en 2019 les travaux d’un Conseil de sécurité maintes fois bloqué par les divisions profondes entre ses membres permanents.
À l’occasion du soixante-quinzième anniversaire de l’ONU, le Conseil de sécurité a rappelé, ce matin, l’importance cruciale de la Charte des Nations Unies dans une déclaration présidentielle, point d’orgue d’un débat qui aura vu les délégations appeler, après les vives tensions de ces derniers jours, à une désescalade au Moyen-Orient et le Secrétaire général plaider pour un retour dans la « maison commune » de la Charte.
À l’occasion de sa première séance publique de l’année, le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, le Représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel présenter les activités de son Bureau (UNOWAS) et les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de janvier, M. Dang Dinh Quy (Viet Nam):
Membre élu du Conseil de sécurité pour la deuxième fois de son histoire, le Viet Nam en prend la présidence en janvier avec la ferme intention de promouvoir le rôle central de l’ONU dans le règlement des différends internationaux.