Le Programme alimentaire mondial (PAM) a indiqué aujourd’hui qu’en raison de déficits de financement importants, il réduisait les rations alimentaires pour les réfugiés et les personnes déplacées. Le Directeur de pays du PAM au Soudan du Sud, M. Matthew Hollingworth, a déclaré que la décision de prendre aux affamés pour donner aux affamés avait été très douloureuse, mais qu’elle est le reflet de la réalité.
En cours au Siège de l'ONU
Affaires humanitaires
Ce matin, dans un message préenregistré pour la commémoration de la Journée internationale de réflexion sur le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994, le Secrétaire général a rendu hommage aux victimes et aux survivants du génocide. Il a rappelé que ces journées de 1994 restent dans notre conscience collective l’une des pires tragédies de l’histoire récente de l’humanité.
Dans leur dernière analyse de la sécurité alimentaire en RDC, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) estiment qu’une personne sur trois en RDC souffre d’une faim aiguë, soit environ 27,3 millions de personnes touchées par l’insécurité alimentaire aiguë, dont près de 7 millions qui sont à des niveaux d’urgence de faim aiguë.
Au Timor-Leste, l’ONU soutient le Gouvernement alors que le pays a connu ses pires crues soudaines et glissements de terrain ces dernières années. Des dommages sur des maisons, des routes et des ponts ont été signalés. Des familles se sont retrouvées sans abri et des gens sont portés disparus. Les chiffres préliminaires indiquent qu’au moins 10 000 personnes ont été touchées dans huit communes, la capitale Dili étant la plus durement touchée.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) avertit que d’ici à juin de cette année, la moitié de la population yéménite, soit 16,2 millions d’êtres humains, sera confrontée à des niveaux de crise d’insécurité alimentaire. Quelque 50 000 Yéménites sont déjà soumis à des conditions de famine.
Selon un nouveau rapport publié aujourd’hui par la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), les milices des communautés sont responsables de 78% des meurtres, des dégâts infligés aux civils, des enlèvements et des violences sexuelles.
Lors d’une réunion de l’Assemblée générale sur la Syrie ce matin, le Secrétaire général a déclaré qu’au cours de ces 10 dernières implacables années, le peuple syrien a enduré certaines des atrocités les plus graves dont le monde ait jamais été témoin, au cours de ce siècle. Les violations massives et systématiques des droits de l’homme et du droit international humanitaire en Syrie au cours de la dernière décennie choquent les consciences.
Faut-il renforcer le mécanisme d’acheminement de l’aide humanitaire transfrontalière pour garantir le flux des livraisons dans le nord-ouest de la Syrie, comme le souhaitent notamment les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, ou est-il préférable de favoriser un mécanisme transversal, par-delà les lignes intérieures, ainsi que le revendique le Gouvernement syrien, appuyé par la Fédération de Russie ?
L’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS), basé à Vienne, a publié aujourd’hui son rapport annuel pour 2020, qui met en lumière une épidémie mondiale cachée de consommation de drogues chez les personnes âgées. Selon le rapport, avec le vieillissement de la population mondiale, le nombre de personnes âgées souffrant de troubles liés à la consommation de drogues est en augmentation. Cependant, cette évolution a été largement négligée.
Ce week-end, ONU-Femmes a publié une déclaration sur le retrait de la Turquie de la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, dite Convention d’Istanbul.