Le Comité des ONG recommande l’octroi du statut consultatif à 44 ONG
Le Comité chargé des organisations non gouvernementales a poursuivi, aujourd’hui, les travaux de sa session 2024 en recommandant l’octroi du statut consultatif auprès du Conseil économique et social (ECOSOC) à 37 nouvelles ONG. L’examen des demandes de 47 autres a été reportées à la suite de questions adressées à ces ONG par les membres du Comité. Depuis hier, le Comité a recommandé l’octroi du statut consultatif à 109 ONG et reporté sa décision pour 105 autres, achevant ainsi l’examen des nouvelles demandes.
L’après-midi était consacré à l’examen des demandes d’ONG qui avaient été précédemment reportées. À l’issue de cet exercice, 7 ONG ont été recommandées pour l’octroi du statut consultatif, tandis 36 autres devront fournir des éléments de réponse à une nouvelle série de questions.
En tout, le Comité a recommandé, aujourd’hui, l’octroi du statut consultatif à 44 ONG et reporté sa décision sur les demandes de 83 autres organisations.
La question des sources de financement des ONG et des mesures prises pour garantir leur indépendance a été soulevée à plusieurs reprises par certains membres du Comité, dont la Chine et Cuba, que ce soit parce que l’ONG reçoit des fonds publics, comme dans le cas de Protection Approaches (Royaume-Uni) et de The Center for Victims of Torture (États-Unis), où parce qu’elle fonctionne à partir de dons comme dans le cas de Transparency International-R (Fédération de Russie). À ce propos, les États-Unis ont fait observer que la plupart des ONG reçoivent une partie ou la totalité de leurs ressources de sources externes pour pouvoir assurer leur indépendance.
Composé de 19 États membres, le Comité peut recommander trois différents statuts consultatifs. Le premier, le statut consultatif général est attribué aux grandes ONG internationales, dont les domaines d’action et de travail couvrent la majorité des points contenus dans l’agenda de l’ECOSOC et de ses organes subsidiaires. Ces ONG sont habilitées à soumettre au Conseil des communications écrites et des pétitions, et à proposer l’inscription de points à l’ordre du jour.
Le statut consultatif spécial est réservé aux ONG qui travaillent dans un domaine spécifique et les autorise à soumettre des communications écrites et des pétitions à l’ECOSOC. Enfin, la Liste va aux ONG qui travaillent d’une manière plus technique et/ou restreinte. Elles ne peuvent soumettre au Conseil économique et social que des communications écrites.
Le Comité des ONG se réunira de nouveau mercredi 24 janvier à partir de 10 heures.
NOUVELLES DEMANDES D’ADMISSION AU STATUT CONSULTATIF ET NOUVELLES DEMANDES DE RECLASSEMENT
Octroi du statut consultatif spécial
- Global AIDS Interfaith Alliance (États-Unis)
- God Bless the Child e.V. (Allemagne)
- Impact - Civil Society Research and Development e.V (Allemagne)
- Humanitarian Focus Foundation (États-Unis)
- Inclusion Matters by Shanes Inspiration (États-Unis)
- International Human Rights Consortium (États-Unis)
- International Young Leaders Organization- Internationale Organisation für junge Führungspersönlichkeiten (Autriche)
- Intersecta Organización para la Igualdad (Mexique)
- Just Atonement Inc. (États-Unis)
- Luis De La Calle Foundation, Inc. (États-Unis)
- Mtree Inc. (États-Unis)
- Nadační fond pro výzkum psychedelik (Tchéquie)
- National Association of Friendship Centres (Canada)
- Nonprofit Incorporated Association Africa Insight (République de Corée)
- Nurturing Minds Inc. (États-Unis)
- One World U Foundation (Allemagne)
- Open Lunar Foundation (États-Unis)
- Oromia Relief Association Australia - South Pacific Region Inc. (Australie)
- Pacific Links Foundation (États-Unis)
- REEF Scuba (États-Unis)
- SDG Youth (République de Corée)
- Sesame Workshop (États-Unis)
- Siblings Keeper Corp. (États-Unis)
- Smiling Angels International Inc. (États-Unis)
- Stiftung Schüler Helfen Leben (Allemagne)
- The Canadian Council on Rehabilitation and Work (Canada)
- The University of Edinburgh (Royaume-Uni)
- USAfrica Trade and Business Network, Inc. (États-Unis)
- UniRef (Suisse)
- United for Global Mental Health (Royaume-Uni)
- Verein von Nichtregierungsorganisationen für Verbrechensprävention und Strafrechtspflege (Autriche)
- Woods Hole Oceanographic Institution (États-Unis)
- Word Green Design Organization (Belgique)
- World Shirdi Sai Baba Organisation (Royaume-Uni)
- Young Ambassadors Society (Italie)
- Österreichischer Frauenring (Autriche)
- Český výbor pro UNICEF (Tchéquie)
Examen des demandes de statut
Les ONG suivantes ont vu l’examen de leur demande reporté à la suite des questions soulevées par des membres du Comité.
Notant que le Forum de Paris sur la Paix (France) indique que parmi ses membres il y a trois États européens, le Nicaragua a souhaité savoir comment l’ONG garantit son indépendance et son caractère non gouvernemental. La Chine a demandé plus d’informations sur les partenariats que Global Compact Network UK (Royaume-Uni) dit avoir établis avec 68 réseaux locaux et les programmes menés à bien avec eux. La délégation chinoise a également demandé plus de précisions sur la participation de Great Barrier Reef Foundation (Australie) aux conférences et activités de l’ONU depuis 2019.
Le Pakistan a demandé ce qu’il en est du processus d’évaluation de la performance des projets de Helvetas Swiss Intercooperation (Suisse), notamment dans le domaine humanitaire. À la demande de la Chine, Hope for Justice (Royaume-Uni) devra fournir plus d’informations sur le programme « échange de données privées ». De son côté, Insamlingsstiftelsen Vi Planterar Träd (Suède) devra apporter, à la demande de la Türkiye cette fois-ci, des détails sur sa présence et ses activités internationales. A-t-elle des bureaux à l’international ou travaille-t-elle par l’intermédiaire d’autres organisations? a demandé la délégation.
L’Algérie a relevé que le statut consultatif auprès de l’ECOSOC de la International Diabetes Federation (Belgique) a été révoqué en 2019 en raison du fait que les messages envoyés par l’ECOSOC avaient été adressés à d’anciens collaborateurs, et qu’elle n’a donc pas répondu dans les temps. Qu’a fait l’ONG pour éviter cette situation à l’avenir? a demandé la délégation. La Chine a demandé à l’ONG Japan Water Forum (Japon) de fournir des informations détaillées sur sa participation aux conférences et activités onusiennes au cours de la période 2021-2023. À la demande de la Türkiye, l’organisation Kaos Gey ve Lezbiyen Kültürel Arastirmalar ve Dayanisma Dernegi (Türkiye) devra fournir davantage d’informations sur son programme de renforcement des capacités en 2023.
Cuba a souhaité obtenir plus d’informations sur le financement de Korea Future Initiative CIO (Royaume-Uni), notant que l’ONG indique disposer de bureaux à Séoul, La Haye et Londres, alors que, d’après ses états financiers, les dépenses administratives ne représentent que 6% de son budget. Les États-Unis ont fait observer que la candidature de cette ONG comprend déjà une réponse à cette question, ce à quoi Cuba a rétorqué que les membres du Comité sont en droit de demander plus de détails aux réponses apportées, un point de vue soutenu par la Chine. Les États-Unis ont reconnu que les membres du Comité ont le droit de demander des précisions. À la demande de la Türkiye, la Lehigh University (États-Unis) devra fournir plus de renseignements sur les mesures qu’elle a prises pour établir des partenariats avec des institutions universitaires dans différentes parties du monde. La Chine a souhaité plus de détails sur la stratégie 2030 de la London School of Economics and Political Science (Royaume-Uni) et sur sa contribution au travail de l’ONU.
L’Algérie a réclamé une liste des organisations caritatives étrangères qui fournissent 14% du budget de l’organisation Na Laga’at (R.A.) (Israël). Cuba a remarqué que les dépenses de la National Association of Women Judges (États-Unis) sont supérieures à ses revenus. Comment fait l’organisation pour financer ce déficit? Israël a demandé plus d’informations sur les formations dispensées par NetHope, Inc. (États-Unis).
La Türkiye a voulu savoir si des projets ont été menés à bien dans le cadre de la coopération entre Organization for the Professional Empowerment of Women Civil Nonprofit Company (Grèce) et d’autres organisations dans des pays tiers. La Chine a estimé que les états financiers de l’ONG Oromo Legacy, Leadership and Advocacy Association (États-Unis) sont trop vagues et a demandé plus de détails sur ses sources de financement. Notant que les noms de Taiwan et de Hong Kong figurent de manière erronée dans la candidature de Pro Mujer Inc. (États-Unis), la Chine a demandé à l’organisation de respecter la terminologie de l’ONU.
La Chine a ensuite demandé à Partners In Health (États-Unis) de fournir des informations relatives à sa participation aux conférences de l’ONU depuis 2022. À la lumière de ses états financiers, la Chine s’est également interrogée sur la capacité de Partnership With Native Americans (États-Unis) à garantir sa viabilité financière. La délégation chinoise a également remarqué que 14% des revenus de Pikes Peak Justice and Pro Bono Center, Inc. (États-Unis) lui ont été versés en réponse à la pandémie de manière ponctuelle. Comment l’organisation compte-t-elle se financer à l’avenir?
Les États-Unis ont souhaité obtenir plus de détails sur les activités de plaidoyer dans le domaine des droits humains de Pro Vita e Famiglia Onlus (Italie). Notant que Protection Approaches (Royaume-Uni) reçoit des fonds du Gouvernement britannique, la Chine lui a demandé comment elle maintient son indépendance, avant de réclamer des données ventilées sur les sources de financement de Rainbow Railroad (Canada).
La délégation chinoise a également demandé à Rare Diseases International (Belgique) d’utiliser le bon intitulé de Hong Kong dans ses comptes rendus. Elle souhaite en outre obtenir des informations détaillées sur la participation de Right to Education Initiative (Royaume-Uni) à une conférence sur l’éducation supérieure en 2022, de même que sur l’utilisation des nouvelles technologies dans les activités de l’ONG Rizing Starz International Inc. (États-Unis).
Toujours à la demande de la Chine, l’ONG Russian-Speaking Community Council, Inc. (États-Unis) devra préciser comment elle compte contribuer au travail de l’ECOSOC. Le Zimbabwe a demandé les états financiers des trois dernières années de l’organisation Stichting Stop Ecocide Foundation (Pays-Bas). Israëla ensuite voulu savoir si les recherches sur les droits humains des étudiants effectuées par Studentenes og Akademikernes Internasjonale Hjelpefond (Norvège) se feront avec d’autres ONG.
Quels sont les partenariats développés par The Arava Institute for Environmental Studies R.A. (Israël) avec d’autres ONG au Moyen-Orient au cours des deux dernières années, a demandé la Türkiye. Notant que The Centre for Israel and Jewish Affairs (Canada) consacre 85% de ses ressources à des projets et 14% à des dépenses administratives et des salaires, Cuba a souhaité comprendre de quels salaires il s’agit. La Chine a remarqué que dans les activités mentionnées dans son application, The Explorers Club (États-Unis) fait référence de manière erronée au « Tibet » et lui a demandé d’utiliser l’intitulé « région autonome de Chine ».
La Türkiye a demandé des précisions sur les activités de renforcement des capacités des juristes menées par Themistocles and Dimitris Tsatsos Foundation - Centre for European Constitutional Law (Grèce) au cours des cinq dernières années. Après que la Présidente du Comité a informé que Transparency International -R (Fédération de Russie) a fait l’objet d’une note verbale de la Fédération de Russie, en sa qualité de membre observateur du Comité, Cuba a souhaité obtenir plus d’informations sur les sources de financement de cette ONG. Les dons dont elle est bénéficiaire sont-ils associés à des projets précis? À ce propos, les États-Unis ont fait observer que la plupart des ONG reçoivent une partie ou la totalité de leurs ressources de sources externes pour pouvoir assurer leur indépendance. La Türkiye a souhaité savoir comment une ONG peut devenir membre de la fédération dont il est question dans l’application d’UNITEE (Belgique).
Relevant certaines incohérences dans le dossier de US Institute of Diplomacy and Human Rights (États-Unis), Cuba a demandé des précisions sur la nature internationale, ou pas, de l’organisation. Remarquant que VšĮ Tarptautinis pilietinių iniciatyvų centras « Mūsų namai » (Lituanie) ne semble pas avoir d’activités prévues pour 2024, les États-Unis ont réclamé une liste de ses activités qui contribueraient au travail de l’EOSOC. Le Royaume-Uni a demandé plus de détails sur la contribution que Ashrafolanbia Charity Institute (Iran) compte apporter à l’ECOSOC et ses organes subsidiaires.
L’Arménie a voulu savoir si les résultats des études sur le militantisme de l’Association Yesil Ay of the Republic of North Macedonia Skopje (Macédoine du Nord) pourraient être publiés. Quel est votre plan de travail pour 2024, et comment comptez-vous contribuer au travail de l’ECOSOC à l’avenir? a demandé la Chine à CyberPeace Institute (Suisse). Relevant que Global Healthy Living Foundation, Inc. (États-Unis) compte déjà plus de 60 000 membres, la délégation chinoise a souhaité savoir quels sont les critères pour en devenir membre.
La Chine a également demandé des précisions sur les dépenses administratives de Hope to the Future Association (République de Corée) qui dépassent les 30% de son budget. Relevant que The Center for Victims of Torture (États-Unis) reçoit des financements de la part du Gouvernement américain à hauteur de 59% de son budget, la Chine a souhaité savoir comment l’organisation fait pour maintenir son indépendance et garantir sa viabilité financière. L’Arménie a ensuite invité Türkiye Eğitim Gönüllüleri Vakfı (Türkiye) à fournir des renseignements sur ses projets à venir en 2024 et au-delà.
Les États-Unis ont demandé des informations complémentaires sur les sources de financement de l’ONG Umut Ol Uluslararsi İnsani Yardim Derneği (Türkiye) ainsi que sur ses activités pour 2024. Relevant que le modèle de WomenStrong International (États-Unis) a évolué, la Chine a souhaité obtenir plus de précisions à ce sujet.
Octroi du statut consultatif spécial aux ONG dont la demande avait été précédemment reportée
- Association Humaniste de France (Comores)
- East-lake Institute for Social Advancement, Wuchang District, Wuhan (Chine)
- Equipo Argentino de Antropología Forense (Argentine)
- Foro Internacional de Mujeres Indígenas (Pérou)
- Fourth Wave Foundation (Inde)
- Gulf International Center for Legal Business Solutions (Bahreïn)
- Iltizam Relief Society (Malaysie)
Examens des demandes reportées
Les ONG suivantes ont vu l’examen de leur demande de nouveau reporté à la suite des nouvelles questions soulevées par des membres du Comité.
Quels sont les résultats de la campagne de sensibilisation menée par The Awakening, A Society for social & Cultural Developement (Pakistan)? a demandé le Pakistan. Donnez des détails des campagnes et des exemples réussis des projets de ARTM- Associaçao de Reabilitaçao de Toxicodependentes de Macau (Chine), a exigé le Nicaragua. Israël a voulu des clarifications sur les états financiers de Al-Quds University (État de Palestine).
Le Pakistan a réclamé les états financiers de All India Council of Human Rights Liberties & Social Justice (Inde), avant de demander à Analog Ventures LLP (Inde) comment l’ONG entend atteindre les objectifs de l’ECOSOC. Quel est le résultat des activités en cours de l’Arab Organization for Arabization and Communication (Maroc)? a interrogé la Chine.
Que ferait l’Asociación Civil Grupo SURES (Venezuela) si elle se voit recommander un statut? ont questionné les États-Unis qui ont voulu des précisions sur les projets menés en partenariats dans les pays de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC). L’Asociaţia Obştească Centrul de dezvoltare şi susţinere a iniţiativelor cetăţenilor « Resonance » (Moldova) devra indiquer à Israël à quelles conférences internationales elle a participé, tandis que l’Association Tous pour l’intégration des migrants au Maroc (Maroc) devra préciser, à la demande de l’Inde, avec quelles organisations et dans quels pays africains elle travaille.
L’Algérie a invité l’Association de la femme saharienne pour le développement intégré (Maroc) à fournir la liste de ses ressources financières. À la demande l’Inde, l’Association de l’Alliance Nationale des Chourafa Naciryiene et leurs cousins, chargés des affaires de la Zaouia Naciria (Maroc) devra expliquer l’utilisation de ses fonds. L’Algérie a demandé des explications à l’Association des Marocains victimes d’expulsion arbitraire de l’Algérie (Maroc) sur les subventions gouvernementales: 3 000 dollars ou 10 000 dollars?
Le Pakistan a voulu des détails sur les projets menés en partenariats par l’Association for Disabled People (Inde). L’Inde s’est étonnée que le site Internet de l’Association of Women for Awareness & Motivation (AWAM) (Pakistan) ne fonctionne pas. Quand est-ce que ce site marchera? Les États-Unis ont demandé à Beijing People’s Association for Friendship with Foreign Countries (Chine) une liste détaillée des bailleurs de fonds.
Belarusian Fund of Peace (Bélarus) a été prié par les États-Unis de préciser ses compétences en matière de prise en charge des personnes handicapées. Quels sont les projets environnementaux de Bonyad Jahadi Mehr Alreza Utility (Iran)? a demandé le Royaume-Uni. Le Center for Research and Policy Making (Macédoine du Nord) devra préciser à l’Arménie les sources de ses financements, ses projets et ses partenaires.
Centre for Participatory Democracy (Inde) a été prié par l’Inde d’informer le Comité des ONG lorsque son site Internet sera mis à jour. Le Pakistan a demandé au Centre for Research and Development (Inde) si l’ONG travaille avec des organisations paysannes. China Council for the Promotion of National Trade (États-Unis) devra expliquer au Pakistan comment l’ONG maintient son indépendance vis-à-vis du Gouvernement.
La même question a été posée à la China Oceanic Development Foundation (Chine) par le Royaume-Uni. Community Care and Social Development Foundation (Pakistan) devra présenter le résultat de ses recherches sur la vulnérabilité, à la demande du Pakistan qui a ensuite réclamé les états financiers de 2023 du Council for Sustainable Peace and Development (Inde).
L’Arménie a voulu savoir si les activités de la Diplomatic Mission Peace And Prosperity (Albanie) contribuent au développement durable. La Chine a demandé au Dr. APJ Abdul Kalam International Foundation (Inde) son plan de travail pour 2023 et 2024. Le Pakistan a voulu que la Edufun Foundation Trust (Inde) communique des informations sur les projets de renforcement de capacités des populations défavorisées.
Les États-Unis ont demandé à la Fundación Venezolana por el Derecho a la Vivienda (Venezuela) la liste des activités prévues en 2024. À quelles conférences, la Global Energy Interconnection Development and Cooperation Organization (Chine) a participé? ont voulu savoir les États-Unis. Green Camel Bell (Chine) devra répondre à Cuba qui a demandé les raisons de son déficit budgétaire. Comment l’ONG peut-elle travailler tout en étant déficitaire?
Les États-Unis ont voulu en savoir plus sur les activités menées par Human Environmental Association for Development – HEAD (Liban) qui auraient contribué au mandat de l’ECOSOC. Le Pakistan s’est intéressé aux donateurs locaux de Human Rights Protection Organization (Pakistan). La même délégation a demandé des détails sur les marches organisées par Human Social Care Foundation (Inde) pour sensibiliser sur les viols à l’encontre des petites filles.
Imam Khomeini Relief Foundation (Iran) a été priée par les États-Unis de donner des détails sur les expositions organisées en 2022-2023, les activités prévues en 2024, ainsi que sur les partenariats avec les entreprises et les partenaires locaux. Pourquoi l’ambassadeur de bonne volonté de l’Institute of International Peace Leaders (Private) Limited a été révoqué? a demandé la Géorgie. Quelles sont les initiatives lancées par l’International Anti Terrorism Movement (Inde) pour contribuer au travail de l’ECOSOC? a questionné le Pakistan.
Dialogue interactif avec les ONG
La Présidente de l’Asociația eLiberare (Roumanie) a informé que son organisation, qui combat la traite des êtres humains, reçoit du Gouvernement roumain un financement qui représentait autrefois 20% de son budget mais qui est passée à 10% aujourd’hui. Les ressources baissent alors que le phénomène s’amplifie, a-t-elle déploré, notant que quelque 50 millions de personnes sont victimes de ce fléau à qui la communauté internationale consacre seulement 5 milliards de dollars. C’est la raison qui explique notre demande de statut consultatif, a insisté la Présidente.
Quelles sont les réalisations de l’ONG depuis sa création? a demandé la Chine qui s’est également intéressée aux technologies utilisées. Comment identifiez-vous les victimes? Avec quels gouvernements avez-vous travaillé?
Notre travail a permis d’augmenter de 1% à 10% l’identification des victimes de la traite des êtres humains, a répondu la Présidente de l’ONG, précisant que ce travail ne peut être effectué qu’avec la contribution des gouvernements et des forces de l’ordre dans le cadre de partenariat stratégique.
Le Vice-Président de Board of Deputies Charitable Foundation (Royaume-Uni) a indiqué que son organisation travaille avec les communautés juives au Royaume-Uni et dans d’autres pays, l’objectif étant de contribuer à la sécurité de tous les Juifs, de promouvoir l’héritage juif et de lutter contre l’antisémitisme. En réponse aux interrogations de la Türkiye qui a noté que le nom qui figure sur le site Internet de l’ONG diffère de celui inscrit sur sa demande, il a confirmé que l’appellation officielle est « Board of Deputies Charitable Foundation ».
À son tour, le Directeur exécutif de Hope for Justice (Royaume-Uni) a indiqué qu’en 2023, l’ONG a aidé au retour dans leur famille de 1 500 enfants victimes d’esclavage. L’organisation se sert des données pour mener à bien sa mission, tout en veillant à leur confidentialité, et travaille avec des organisations internationales dans ce domaine. La Chine a voulu savoir comment l’ONG choisit ses partenaires et les pays dans lesquels elle travaille. Elle a également réclamé des détails sur la technologie utilisée et la constitution des bases de données. En outre, quelles sont les mesures prévues pour stabiliser la situation financière de l’ONG?
En réponse, le Directeur exécutif a expliqué que les gouvernements de l’Éthiopie, de l’Ouganda et du Cambodge ont invité l’ONG à travailler avec eux. Concernant la technologie, il a indiqué que l’ONG effectue des simulations à l’aide de données factices.
Le représentant de Leigh University (États-Unis) a informé que cet institut d’enseignement technique entend mener un projet de recherche sur la mobilisation des ONG dans le monde et leur participation à la réalisation des ODD.
Comment cette université met-elle en œuvre ses programmes y compris le programme sur la réalisation des ODD? a questionné la Türkiye. Quelles ont été les activités en 2022 et en 2023?
Suite à cela, l’ONG a indiqué disposer de programmes qui intègrent les ODD, et que des étudiants étrangers, dont des Turcs, étudient dans sa filière ingénierie. En 1978, l’université a également mis en place un programme d’accompagnement des jeunes et travaille actuellement avec plus de 20 ONG dans le monde.
La Directrice exécutive de Pikes Peak Justice and Pro Bono Center, Inc. (États-Unis) a indiqué que son ONG promeut l’accès à la justice pour les familles dans le besoin dans l’État du Colorado. L’ONG a reçu 200 000 dollars en financement de cet État pour payer les salaires de son personnel, a-t-elle fait savoir, tout en précisant que cela n’est pas une politique à long terme. L’ONG dispose actuellement de nouvelles capacités pour accroître son offre de service d’aide juridique aux familles et aux locataires défavorisés. Un fonds spécial alimenté par diverses fondations a également été ouvert pour augmenter notre offre de service.
Quelles seraient les contributions de l’ONG au travail de l’ONU? a voulu savoir la Chine qui s’est également intéressée aux résultats du projet « Meta Lawyer ». La délégation a également souligné que Taiwan est une province chinoise.
En réponse à ces question, la Directrice exécutive a indiqué que ce que fait l’ONG dans le Colorado constitue des exemples de réalisation des ODD 5, 15 et 16. L’ONG a aussi une expérience en matière de lutte contre le tabagisme et la consommation de drogue. Plus de 3 000 personnes ont reçu des conseils juridiques grâce au projet Meta Lawyer et d’autres programmes.