Les membres du Comité chargé des ONG recommandent l’octroi du statut consultatif à 72 ONG et s’écharpent sur la réforme de sa méthode de travail
Le Comité chargé des organisations non gouvernementales a entamé, aujourd’hui, les travaux de sa session de 2024 au cours desquels il examinera, jusqu’au 31 janvier, 214 nouvelles demandes de statut consultatif.
Élue en début de séance, sa Présidente, Mme Zebib Gebrekidan, a indiqué qu’il examinera également 294 demandes reportées des sessions précédentes du Comité, portant à 508 le nombre total de demandes. Le Comité est en outre saisi de 755 nouveaux rapports quadriennaux ainsi que de 115 rapports reportés des sessions précédentes.
Avant que ne démarre l’examen des demandes d’octroi de statut, le Costa Rica a annoncé qu’avec le Royaume-Uni, les deux délégations présenteraient au Conseil économique et social (ECOSOC) un projet de décision afin d’introduire des améliorations dans la méthode de travail du Comité des ONG en tenant compte des débats des années précédentes qui, a précisé la délégation, devraient être discutées durant cette session.
L’Inde demandant à savoir les raisons pour lesquelles, la plénière du Comité devrait débattre de la question de la réforme de sa méthode de travail et non son groupe de travail informel, le Costa Rica a rappelé qu’en 2023, avec le Zimbabwe, les deux délégations ont mené des débats au sein dudit groupe, sans pour autant parvenir au consensus. Les discussions, a rappelé la délégation, se sont articulées autour de trois axes: « faciliter l’examen des réponses reçues des ONG en introduisant des dates butoirs et des séances de débat lors des séances officielles »; « intégration de méthode de travail virtuel pour les segments interactifs au sein du Comité avec les ONG ayant soumis des demandes afin de traiter en priorité les demandes des ONG des pays en développement »; et « établir des modalités pour garantir des consultations annuelles avec les ONG ».
Convenant de l’importance de la réforme pour que le Comité des ONG devienne « plus juste et plus équitable », le Royaume-Uni a pointé du doigt un petit nombre de délégations qui repoussent d’année en année les demandes d’ONG. Les ONG qui critiquent les gouvernements sont punies par le Comité et les ONG du Sud n’ont pas la possibilité de débattre avec les membres du Comité en virtuel lors des séances de questions-réponses hybrides, ont déploré les États-Unis.
À ce propos, le Mexique, membre observateur du Comité des ONG, a regretté que ces séances hybrides n’avaient pas eu lieu en 2023 avant d’exhorter le Comité à faire preuve d’impartialité dans l’examen des demandes de statut consultatif. Consciente des contributions informées et basées sur des faits qu’apportent les ONG, l’Union européenne a appelé à mettre un terme aux reports répétés d’examen de demandes sous des prétextes fallacieux, demandant notamment l’octroi du statut consultatif à l’ONG « Panhellenic Union of Cappadocian Associations » dont la demande a été déposée depuis 2018.
Les demandes des ONG doivent être examinées au cas par cas, a estimé la Türkiye qui a rejeté l’examen des demandes d’ONG spécifiques au détriment des autres. L’Érythrée a demandé une prise de décision par consensus au Comité afin d’accroître sa crédibilité et son efficacité. Les ONG doivent respecter le mandat du Comité, a tranché la Chine, qui a mis en garde contre toute tentative de forcer la réforme.
Après avoir déploré le fait que la modernisation de la plateforme électronique du Comité s’éternise, Cuba a prié de ne pas contourner l’autorité du Comité qui doit examiner lui-même ses méthodes de travail. Le projet de réforme qui est une tentative de limiter le rôle du Comité ne sera pas appuyé par Cuba, a prévenu le délégué qui a relevé en outre que certains pays du Sud ne sont pas favorables aux séances questions-réponses hybrides. L’Inde a regretté une réforme qui viserait à priver les membres du Comité de leur droit de poser des questions aux ONG, suivie de l’Algérie qui a appelé au respect de la résolution 1996/31, exhortant à ne pas court-circuiter le Comité des ONG en s’adressant directement à l’ECOSOC. La délégation a également demandé de ne pas manquer de respect aux petites délégations qui doivent pouvoir consulter le projet de décision avant son envoi à l’ECOSOC.
Le Secrétariat a rappelé que la dernière fois que l’ECOSOC a modifié les méthodes de travail du Comité, remonte à avril 2017, et que cette réforme portait sur la diffusion en ligne de ses séances.
Les 19 membres du Comité ont par ailleurs entendu le Directeur du Bureau de l’appui aux mécanismes intergouvernementaux et de la coordination au service du développement durable indiquer qu’en 2023, le Bureau a reçu 845 nouvelles demandes de statut consultatif et 861 rapports quadriennaux confirmant ainsi la hausse des demandes de statut au cours de la décennie écoulée. M. Neil Pierre a également attiré l’attention sur les difficultés financières et en ressources que traverse le Service des organisations non gouvernementales. « Le fait de tirer le signal d’alarme ne suffit plus. Il lui faut octroyer les ressources nécessaires et suffisantes pour faire face à la charge de travail et assurer la qualité de ses travaux », a-t-il insisté.
« Le Service des ONG a atteint le point où il ne peut plus faire plus avec moins », a d’ailleurs prévenu son chef, M. Wook-Jin Chang, qui a signalé avoir perdu deux membres de son personnel alors qu’entre 2009 et 2023, le nombre de nouvelles demandes a été multiplié par 5, passant de 143 à 845, et le nombre de rapports quadriennaux par près de 6, passant de 202 à 1 215. En outre, le nombre des demandes reportées s’élève actuellement à 294. Sans le soutien des États Membres, le Secrétariat ne pourra plus exécuter pleinement ses activités, a-t-il souligné. Il faut assurer un niveau approprié de ressources qui permettra de maintenir le haut niveau de performance atteint par le Service et le Comité et des ONG.
M. Chang a par ailleurs annoncé la poursuite de la mise en place d’une plateforme électronique améliorée pour le Service des ONG. Le nouveau système devrait être déployé cette année, mais risque d’être retardé en raison du manque de ressources, a-t-il déploré. « Aidez-nous à vous aider »!
Au cours de cette séance, le Comité a recommandé l’octroi du statut consultatif à 72 ONG et reporté sa décision pour 58 ONG. Il a également demandé à l’ECOSOC de mettre un terme à l’examen de 30 ONG qui n’ont pas répondu aux trois relances qui leur ont été adressées en trois ans.
Le Comité des ONG se réunira de nouveau mardi 23 janvier à partir de 10 heures.
NOUVELLES DEMANDES D’ADMISSION AU STATUT CONSULTATIF ET NOUVELLES DEMANDES DE RECLASSEMENT
Octroi du statut consultatif spécial
- AbibiNsroma Foundation (Ghana)
- Africa Peace Foundation (APF) (Kenya)
- Amani Hope and Education for All (Ouganda)
- Asociacion Para El Analisis De Politicas Publicas Asociacion Civil (Argentine)
- Association Camerounaise pour la Défense des Droits de l’Homme des Libertés et du Bien Être (Cameroun)
- Association of African Entrepreneurs (Ghana)
- Bedayati (Liban)
- Brain Builders Youth Development Initiative (Nigéria)
- Cecilian International Foundation (Nigéria)
- Centro de Pensamiento Estratégico Internacional (Colombie)
- Climate Aid Initiative (Nigéria)
- Cohesive Communities Development Initiative (Nigéria)
- Corporación Fernando González – Otraparte (Colombie)
- Dr. Ambedkar Society for Socio Economic Welfare and Development (Inde)
- Estijabah Foundation for Humanitarian Aid and Relief (Yémen)
- Fondation Akrale (Côte d’Ivoire)
- Forum for Women in Development, Democracy and Justice (Kenya)
- Fundación Gran Chaco (Argentine)
- Fundación Veritad Green (Paraguay)
- Future Resilience and Development Foundation (Nigéria)
- Green Cameroon (Cameroun)
- Habitable Earth International Organisation (Nigéria)
- Headfort Foundation (Nigéria)
- Himaya Daeem Aataa (Liban)
- Hope for Future Generations (Ghana)
- ImpactHER Foundation LTD/GTE (Nigéria)
- Initiative Africaine pour le Développement- International (IAD-I) (Côte d’Ivoire)
- Initiatives Développement Centrafrique (République centrafricaine)
- Instituto Para El Desarrollo Sostenible De La Mujer Lenca De Honduras Idesmulh (Honduras)
- Instituto Verdeluz (Brésil)
- International Center For Living Aquatic Resource Management (Malaisie)
- Jeevan Rekha Parishad (Inde)
- Kaani Assistance (Congo)
- M-Kids Association (Maurice)
- Mirella and Lino Saputo Foundation (Ouganda)
- NIPE FAGIO (Tanzanie)
- Organisation Algérienne pour l’Emploi des Diplômés (Algérie)
- Promotion of Sustainable Development in Donga-Mantung Association (Cameroun)
- Rights Organization for Advocacy and Development (Kenya)
- Rights for Disability Development Foundation (RDDF) (Ouganda)
- Save the People in Need (SPN) (République démocratique du Congo)
- The Mudavadi Memorial Foundation Trust Fund Registered Trustees (Kenya)
- The Virtuous Touch Int’l Initiative (Nigéria)
- Union of Community Development Volunteers (Ouganda)
- Vaccine Network for Disease Control (Nigéria)
- Veille Citoyenne Togo (Togo)
- Village Health Action (Burundi)
- Wasel for Awareness and Education Co (Jordanie)
- Women Rehabilitation Organization (Iraq)
- Women for Positive Actions (WOPA) (Libéria)
- World Changers Development Initiative (Nigéria)
- World Security Federation (Brésil)
- Prime location care givers foundation (Nigéria)
- AO ADVOCATING OPPORTUNITY INC. (États-Unis)
- ASOCIACIÓN AWAQ ONGD (Espagne)
- Amazon Watch (États-Unis)
- Aroha (Suisse)
- Asociación Derechos en Acción, Organización Pro Derechos Humanos, Desarrollo Democrático y Humanidad Sostenible (Espagne)
- Associació Plataforma per la Llengua (Espagne)
- Association for Community Empowerment Solutions (États-Unis)
- Blockchain Alliance International, Inc. (États-Unis)
- Blue Ventures (Royaume-Uni)
- CENTRO CULTURALE SAN MARTINO - REGIONE PUGLIA APS (Italie)
- Canadian Arab Women Association (Canada)
- Centre for Newcomers Society of Calgary (Canada)
- Climate Analytics (Allemagne)
- Contra o femicídio - Associação de familiares e amigas/os de vítimas de de femicídio – ACF (Portugal)
- Destination Justice (France)
- Disability-Inclusive Development Programs and Services – DIDEPAS (États-Unis)
- European Parents’ Association (Belgique)
- Exit UK Solutions CIC (Royaume-Uni)
- Fondazione Mater (Suisse)
Examen des demandes de statut
Les ONG suivantes ont vu l’examen de leur demande reporté à la suite des questions soulevées par des membres du Comité.
Le Pakistan a demandé à Aatmnirbhar NGO (Inde) de donner des exemples de projet sur le genre et l’autonomisation de femmes. Quel est le financement en 2024 de l’Africa Foundation For Community Development (Afcod-Uganda) (Ouganda), ont demandé les États-Unis. Alliance for a Green Revolution In Africa (Kenya) devra utiliser le nom onusien de Taïwan, a rappelé la Chine.
La Türkiye a voulu des explications sur les écarts importants entre les recettes et les dépenses de l’Asociación Ciudadana por los Derechos Humanos (Argentine). L’Associação Nova Escola (Brésil) devra donner à la Chine des détails sur le financement que lui a versé le Royaume-Uni. Comment peut-elle préserver son indépendance? Dans quels pays l’Associação Transparência e Integridade (Brésil) travaille? a interrogé Cuba.
Quelles sont les activités et les priorités de Beijing YUNTU international culture exchange LLC (Chine) en 2024? ont questionné les États-Unis. Pourquoi 30% des dépenses de CarbonCare InnoLab Limited (Chine) sont consacrées à l’administration et aux salaires des quatre membres? a demandé Cuba. Le Zimbabwe a exigé que le Centre for Human Rights and Democracy in Africa (Cameroun) fournisse une liste d’ONG internationales avec lesquelles le Centre est en relation.
La Chine a rappelé à la Collaboration on International ICT Policy for East and Southern Africa (CIPESA) (Ouganda) que Taïwan est une province de la Chine. Quel est le financement et quelles sont les activités de De-Tomes Ghana LBG (Ghana) en 2024, ont demandé les États-Unis qui se sont également intéressés à ses contributions aux travaux de l’ONU. Quels sont les projets de Development Research and Project Centre Kano Ltd/Gte (Nigéria) pour les femmes? a voulu savoir le Pakistan.
Le Pakistan a demandé à Folkland International Centre for Folklore and Culture (Inde) de fournir des informations sur les manifestations organisées par l’ONG à l’échelle nationale et internationale ainsi que sur leurs participants. Quelles sont vos activités et sources de financement pour 2024 ont demandé les États-Unis à Global Development Alliance for Africa and Asia (Tunisie). Quant à l’ONG Guangzhou Inno Public Welfare Service Promotion Society (Chine), les États-Unis ont souhaité savoir quelles sont les activités prévues pour 2024 et en quoi ces dernières contribuent aux activités de l’ECOSOC.
Le Pakistan a demandé à Human Rights Prakahar Shodh Mohim Society (Inde) de fournir des informations sur les collèges qu’elle a créés et qui offrent une éducation gratuite. La délégation pakistanaise a aussi demandé à India SME Forum (Inde) des détails sur ses projets et leurs participants. La Chine a remarqué que dans le bilan financier de l’Initiative pour un co-développement durable avec le Niger (ICON) (Niger), les dépenses correspondent exactement aux recettes de l’organisation. Le surplus de l’année en cours aurait-il permis d’effacer le déficit de l’année précédente?
La Chine a demandé à l’Institute of Rural Management (Pakistan) d’utiliser la terminologie de l’ONU en ce qui concerne Taiwan. Les États-Unis se sont intéressés aux mesures prises par l’International Democratic Platform Non-Governmental Organization (Ukraine) pour garantir son indépendance du Gouvernement russe. Le Pakistan a souhaité obtenir des informations détaillées sur la participation de International Human Rights Observatory (Inde) aux conférences de l’OMS et ONU-Femmes.
La délégation pakistanaise a également demandé des informations détaillées sur le projet d’autonomisation des femmes de l’International Human Rights and Anti-Crime Organization Trust (Inde). Quelles mesures ont été prises pour garantir votre indépendance du Gouvernement égyptien, ont ensuite souhaité savoir les États-Unis à International Organization for Development and Human Rights (Égypte). Israël a demandé comment l’organisation Jamiat-Ulama-i-Hind (Inde) a l’intention de contribuer aux travaux du Comité du développement social.
Notant que 100% des dépenses de Jerusalem Legal Aid and Human Rights Center (État de Palestine) sont consacrées aux frais de fonctionnement, Israël a souhaité comprendre comment cette ONG allait financer ses projets. Le Pakistan a demandé des informations sur les abris pour personnes déplacées fournis par KurNiv Foundation (Inde). Les États-Unis ont souhaité des précisions sur les activités de plaidoyers de Love March Movement (Jamaïque) relatifs aux droits humains.
Notant que la demande de Mountain and Glacier Protection Organization (Pakistan) mentionne trois adresses physiques différentes et que son site Internet n’en mentionne aucune, l’Inde a souhaité savoir laquelle était la bonne. Les États-Unis ont demandé à Nejat Society, victims of violence (Iran) de transmettre une liste des activités prévues pour 2024 et en quoi elles contribueraient aux activités de l’ECOSOC. La délégation américaine s’est également intéressée aux activités prévues en 2024 par New Life Fellowship At. Jhankarpada, PO/Ps Hirakud, Dist. Sambalpur (Inde) et à leurs sources de financement.
Israël a demandé une liste des gouvernements ayant fourni des fonds à RASED for Capacity Building and Development (Jordanie). Le Pakistan a demandé à l’ONG Save Water and Safe Water Foundation (Inde) des détails sur les cinq manifestations organisées autour du thème de l’eau dont il est mention dans sa demande. La Chine a souhaité des précisions sur la coopération que l’ONG SheDad Foundation (Afrique du Sud) entretient avec les deux organisations mentionnées dans sa demande.
Notant que le lien qui figure dans la demande de The Enlight Lab (Pakistan) ne fonctionne pas, le Pakistan a demandé à l’ONG de soumettre une liste de ses projets actuels et futurs. La délégation pakistanaise a également souhaité savoir à quel niveau Universal Peace Organization, Inc. (Inde) a participé au Sommet sur le leadership de 2021 à Washington. Notant qu’une bonne partie du financement de l’organisation Udruženje Centar za edukaciju i istraživanje « Nahla » (Bosnie-Herzégovine) proviennent de contrats, Israël a souhaité des informations sur la nature de ces contrats.
Israël a souhaité obtenir plus de détails sur les programmes créés pour les jeunes par Al-Aqsa Association for the Development of the Islamic Waqf/Endowment (Israël). La délégation israélienne a également souhaité obtenir une liste des ONG qui financent Al-Rafah- Welfare Association in Kafr Bara (Israël). De son côté, l’Algérie a souhaité savoir quels sont les partenaires de l’organisation Alumot Or Ltd (CC) (Israël), qu’ils soient publics ou privés.
La Chine a demandé à l’ONG AnitaB.org (États-Unis) de fournir des informations sur sa participation aux conférences de l’ONU pendant la période 2021-2023. La Türkiye a relevé que l’Armenian Bar Association (États-Unis) se décrit comme une institution juridique où toute voix compte, mais compte une catégorie de membres au statut d’observateur qui ne peuvent pas participer aux votes, en demandant des explications. La Chine a ensuite demandé à Asian Cultural Center (République de Corée) de fournir un lien actualisé au Comité.
Notant que 60% des revenus de l’Asociația eLiberare (Roumanie) proviennent du Ministère des affaires étrangères et d’ambassades de Roumanie, la délégation chinoise lui a demandé des explications. Les États-Unis ont demandé à l’Associació Amnistia i Llibertat (Espagne) de fournir des explications sur les mesures prises pour veiller à l’indépendance de ses représentants officiels. À la demande de la Chine, AsyLex (Suisse) a été invitée à fournir plus d’informations sur ses dépenses administratives étant donné qu’elles dépassent le seuil des 30%.
La Chine a demandé plus d’informations sur la participation d’Atomic Reporters (Autriche) à une réunion des États parties au Traité sur l’interdiction des armes nucléaires. Serait-il possible d’apporter plus de précisions sur le processus d’affiliation d’autres ONG au Board of Deputies Charitable Foundation (Royaume-Uni), a souhaité savoir la Türkiye. À leur tour, les États-Unis ont demandé plus d’informations sur le travail mené par CAGE Advocacy UK Ltd (Royaume-Uni) sur « la guerre contre la terreur ».
Cuba a réclamé des précisions sur les sources de financement de CBM Global Disability Inclusion Vereniging (Pays-Bas). À la demande de la Chine, l’ONG Caravan Industry Association of Australia Limited (Australie) devra fournir davantage d’informations sur ses projets en matière de formation qui devaient commencer en 2022, ainsi que sur leurs résultats. La Türkiye a demandé des informations sur la composition et l’élection des membres de Christen in Not, CSI-Österreich (Autriche).
Remarquant que 95% des frais de Cultural Diversity and Sustainable Development for Peace (Suisse) sont administratifs, la Chine s’est interrogée sur la capacité de l’ONG à assurer sa viabilité. La délégation chinoise a également voulu savoir quand et où l’ONG EU-Russia Civil Society Forum (Allemagne) a été créée, remarquant que dans sa demande, la date d’enregistrement est février 2017, alors que sur Internet cette organisation aurait été créée en 2011. Notant que les dépense de European Prison Litigation Network (France) dépassent ses recettes, Cuba a demandé comment l’ONG entend combler ce déficit et travailler à l’avenir.
La Türkiye a réclamé plus d’informations sur les activités menées par Educators Without Borders International (Suisse) en Afrique. L’ONG y a-t-elle des partenaires locaux? Le Pakistan a demandé à Ezer Mizion (Israël) de fournir des informations sur ses activités et partenaires depuis 2020 ainsi que sur ses projets pour 2024 et 2025. L’ONG F.A.I.R. Trade Group (États-Unis) a été invitée par les États-Unis à donner des précisions sur ses activités pour 2024 et en quoi une accréditation auprès de l’ECOSOC pourrait y contribuer.
La délégation américaine a également souhaité obtenir des informations sur les activités et le budget 2024 de Focus Asia Foundation (F.A.F.) (France).