L’Assemblée générale organise les travaux d’une nouvelle session axée sur la paix, le développement et la dignité
L’Assemblée générale a adopté, ce matin, une série de recommandations de son Bureau pour l’organisation de sa soixante-dix-neuvième session dont le thème est « Ne laisser personne de côté: agir ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine des générations présentes et futures ». Elle a aussi approuvé la prorogation exceptionnelle du mandat de Mme Fatoumata Ndiaye, Secrétaire générale adjointe aux services de contrôle interne, jusqu’au 24 octobre 2026.
Le débat général de l’Assemblée débutera le 24 septembre et se déroulera jusqu’au lundi 30 septembre, y compris le samedi 28 septembre. Le Président a attiré l’attention des délégations sur les règles relatives à l’exercice du droit de réponse aux discours de chefs d’État, qui doit être fait uniquement par écrit.
L’Assemblée a approuvé la répartition des questions à l’ordre du jour de ses six grandes commissions et de ses séances plénières, tel que cela figure dans le premier rapport du Bureau.
Cent soixante-dix-neuf points sont à l’ordre du jour de l’Assemblée pour toute l’année, réparties au sein des grands thèmes suivant: promotion d’une croissance économique soutenue et d’un développement durable; maintien de la paix et de la sécurité internationales; développement de l’Afrique; promotion des droits humains; efficacité de la coordination des opérations d’assistance humanitaire; promotion de la justice et du droit international; désarmement; contrôle des drogues, prévention du crime et lutte contre le terrorisme international sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations; questions d’organisation, questions administratives et autres questions.
En ce qui concerne le point 62 (« La situation dans les territoires ukrainiens temporairement occupés »), la représentante de la Fédération de Russie a critiqué sa formulation qui, à son avis, ne reflète pas la réalité et sème la confusion. Elle a aussi estimé que cela nie le principe fondamental du droit à l’autodétermination. La russification des orthodoxes en Ukraine n’a pas laissé d’autre choix que l’autodétermination, a-t-elle rappelé en revenant à ce qui s’est passé à partir de 2014. Selon elle, la formulation partiale et incorrecte du point 62 empêche d’en discuter à l’Assemblée générale. La déléguée a en outre dénoncé le double emploi que constitue l’inscription de cette question à l’ordre du jour de l’Assemblée, alors que le Conseil de sécurité l’examine déjà.
Son homologue de l’Ukraine a salué au contraire cette inscription, se disant peu surprise par « les manipulations de la délégation russe ». L’inscription de ce point résulte de la résolution 77/229, a-t-elle rappelé. La déléguée a regretté le mépris de la Fédération de Russie vis-à-vis de l’Assemblée générale, alors que c’est l’organe le plus représentatif de l’ONU. L’inscription de ce point est de la plus haute importance, a-t-elle conclu en rappelant que le débat de cette année avait suscité un intérêt substantiel chez les États Membres, ce qui atteste de son importance.
Parmi les autres recommandations du Bureau, le Président de l’Assemblée a rappelé que la participation du Saint-Siège, de l’État de Palestine et de l’Union européenne, en leur qualité d’observateur, ne donnera pas lieu à une explication liminaire avant chaque intervention. Il a cité les différents textes applicables pour chaque observateur.