En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/21702

Constatant « notre lamentable échec », le Secrétaire général appelle à l’action pour préserver les habitats naturels et construire un avenir florissant pour toutes les espèces vivantes

On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée mondiale de la vie sauvage, le 3 mars:

La Journée mondiale de la vie sauvage est l’occasion de porter notre réflexion sur la responsabilité qui est la nôtre de protéger la formidable diversité de la vie sur notre planète.

Force est de constater notre lamentable échec.  En effet, l’activité humaine ravage des forêts, des jungles, des terres agricoles, des océans, des rivières, des mers et des lacs autrefois en parfaite santé.

Un million d’espèces sont au bord de l’extinction du fait de la destruction de leur habitat, de la pollution liée aux combustibles fossiles et de l’aggravation de la crise climatique.  Nous devons mettre fin à cette guerre contre la nature.

La bonne nouvelle, c’est que nous avons les outils, les connaissances et les solutions nécessaires.  Cette année marque le 50e anniversaire de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, qui a contribué à protéger des milliers de plantes et d’animaux. 

De plus, le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal, adopté d’un commun accord l’an dernier, a marqué une étape importante: nous pouvons espérer avoir mis notre planète sur la voie de la guérison.

Comme le met en lumière le thème de la Journée mondiale de cette année, « Des partenariats pour la conservation des espèces sauvages », nous devons collaborer avec les gouvernements, la société civile et le secteur privé pour passer de la parole aux actes. 

Nous devons également prendre dès maintenant des mesures beaucoup plus audacieuses pour réduire les émissions, accélérer le passage aux énergies renouvelables et renforcer la résilience face aux changements climatiques. 

Ce faisant, il importe de mettre systématiquement au premier plan les voix des populations locales et autochtones, qui sont les gardiennes les plus efficaces de la biodiversité de notre planète.

En ce jour comme chaque jour, agissons toutes et tous, à notre niveau, pour préserver les habitats naturels et construire un avenir florissant pour toutes les espèces vivantes.

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